Le Retour Du Tragique

Britannicus, acte II, scène 6 En quoi, dans cette scène tragique, l'attitude de Junie cache un acte d'amour pour Britannicus, même s’il en souffre ? I°) L'attitude de Junie à l'égard de Britannicus et ses conséquences sur lui 1°) Junie ne veut pas montrer qu'elle est amoureuse de Britannicus 2°) Junie contredit ce qu'il dit à propos de Néron 3°) Britannicus est triste (désespoir), il ne comprend pas l'attitude de Junie (beaucoup de points d'interrogation), il croit que Junie ne l'aime plus

Commentaire de texte De l' antiquité à nos jour, des pièces de théâtres sont écrites dans le but d'être joué sur scène par des comédiens. Les pièces de théâtres tragiques présentent des personnages qui font fasse à un dilemme dont la fatalité est écrite, ne pouvant échapper à un dénouement malheureux. Les tragédies sont écrites dans le but d'émouvoir les spectateur afin de servir de catharsis de manière à procéder

tout premier plaisir au théâtre est de voir des hommes en action, de se laisser prendre au jeu, de feindre de croire à l’illusion, de faire enfin « comme si c’était vrai ». Parmi ces hommes en action, on aime à voir se débattre sur scène les héros tragiques. Qui n’a pas pris plaisir à tenter de résoudre l’énigme avec Œdipe dans l’Œdipe Roi de Sophocle ? Mais ce que le spectateur recherche avant tout dans la tragédie c’est l’expression de la passion : que ce soit la soif de vengeance et de justice réclamée

le genre s’essouffle. Il faudra attendre les années qui précèdent la seconde guerre mondiale pour voir revenir la tragédie et la terrible tension qui la sous tend. d) le retour de la tragédie : Alors que l’histoire semble un inéluctable destin qui mène l’humanité d’une guerre mondiale à une autre, la tragédie fais son retour. Sans doute les auteurs voient-ils en elle une forme susceptible d’exprimer ce confit de la liberté individuellement et d’une force – « une machine infernale » (jean Cocteau)

embrasée » v.24ParallélismeMétaphores de l’amourSouffrance de PhèdreL’expression d’un amour coupable : une passion (du latin patior = souffrir )« juste ciel ; qu’ai-je fais aujourd’hui ? » v.17Émotions tragiquesPonctuation forteExpression d’une résolution tragique« trahir » v.25, « horreur » v.26 « perfidies » v.27, « crime » v.29, « fureurs » v.31Champs lexical du crime« tristes » v.39, « opprimés » v.45Champs lexical de la pitiéPitié pour les enfants de Phèdre (malédiction divine)« mourrons » v.35« trépas »

Fiche de lecture       I-Biographie II-Résumé III-Par rapport au mythe IV-Le tragique V- Sens ?                   I-  Biographie   Jean-Paul Sartre Ecrivain, Philosophe et Romancier Français XXe siècle         1- éducation -Parisien -élevé par sa mère et son grand-père, son père est mort quand il avait un an. Sa mère se remarie dix ans après -famille protestante mais mère catholique -lycée La Rochelle -> rencontre Paul Nizan -école normale supérieure

aussi le culte de la complication, la recherche de la crise pour la crise comme si c’était la seule manière d’exister. L’obsession psychologique des personnages qui se disputent sur chaque mot prête parfois à sourire alors que la mort, elle vraiment tragique, n’émerge pas sur scène. Les personnages se déchirent pour des broutilles tout en passant à côté de l’essentiel. Le jugement La famille est un véritable tribunal comme en témoigne le champ lexical du droit qui parsème le texte (« m’accuser », « m’accable

gigantesque le bateau et rapetisse Mme Roland. ← Le lexique de la disparition ("allait", "fuyait", "disparaissait") fait ressortir la dimension tragique ressentie par Mme Roland. ← Champ lexical de la souffrance. 2. La mort ← la prise de conscience du changement de la situation de famille est due au sentiment qu'aucun espoir de retour n'est possible: "apercevait plus", "jamais plus" ce que renforce l'impression de caractère définitif du départ: "de seconde en seconde", "tout à l'heure"

 La tragédie : Dom Juan, le héros est un personnage tragique. En effet, il recherche la vérité et la liberté, deux valeurs propres à la tragédie. C'est un personnage qui ne recule jamais devant le danger. Notamment quand il va sauver le frère d'Elvire Dom Carlos «  un vrai enragé d'aller se présenter à un péril qui ne le cherche pas, mais ; ma foi ! Le secours à servi, et les deux ont fait fuir les trois » ( Acte III, scène 3, l.1 à l.3 ). Dom Juan reçoit de multiples avertissements (sur sa destiné)

dimension, comme on a pu déjà l'annoncer, d'un langage pouvant paraître enfantin avec les surnoms « ma crotte », la vieille qui répète ce que le vieux dit : ( voir page 69). Même si ces procédés peuvent faire sourire, on a d'un autre côté cette partie tragique du langage qui va implicitement transmettre le vrai sens de la pièce dont on a pu déjà aborder un peu le sujet. Le langage des Vieux va transcrire leurs peurs, leurs angoisses, l'ambiguïté de leurs propos. Le langage va être le porteur de la perte