Le Rire Agressif

Catégories d'émotion : méfiance, désapprobation Genre de texte qui critique en mettant en évidence les ridicules d'un individu, d'un groupe social ou d'une institution, qui combat par la moquerie, cherche à emporter l'adhésion du lecteur en le faisant rire ou sourire. Le satiriste prétend représenter a priori l'humanité raisonnable et sensée, le groupe social dont l'adversaire s'exclut de lui-même par son ridicule ou sa folie. Le registre satirique est proche du polémique. Dans l'Antiquité, la

maîtres dans L’île des esclaves de Marivaux est très illustratif. Dans la même thématique, les relations entre le maître et la jeune élève dans La Leçon de Ionesco met en avant l’aspect conflictuel de la situation, le maître devient de plus en plus agressif, l’élève perd sa force. Chaque acte montre une progression de l’un des deux camps jusqu’à la victoire finale des deux amoureux, sous le regard content du public. C’est ce que l’on observe dans le clan des pro-Tartuffe et des anti-Tartuffe dans Tartuffe

sujets nobles (au contraire du style héroï-comique). • Comique parodique : imitation moqueuse de quelqu’un ou de ce qui pourrait être dit sérieusement. • Critique : qui lance une attaque, on dit aussi polémique. Quand le texte est très violemment agressif, on parle de pamphlet. • Dérision : Tourner quelqu'un ou quelque chose en ridicule ; moquerie comique que l'on confond souvent avec l'ironie. • Didactique : texte qui se donne pour but d’enseigner, de façon agréable. Insistance sur la méthode.

principaux : – le registre polémique : il convainc en attaquant, en se montrant agressif à l'égard des positions adverses ; – le registre pathétique : il recherche l'adhésion en faisant appel à l'émotion du destinataire. Par exemple, pour démontrer la barbarie de la guerre, on insiste sur les victimes qu'elle fait, sur le malheur qu'elle engendre ; – le registre ironique : on peut convaincre de l'absurdité d'une idée en faisant rire à ses dépens. Les procédés comiques sont souvent utilisés pour gagner le

L'homme qui enfin finit par rire C'est ainsi qu'était sa genèse et formation depuis son enfance; ses amis ne l'avaient guère vu sourire. Il était tout à fait sérieux, complètement bougon inclus lorsqu'il s'assit devant le photographe pour prendre une photo, il a refermé ses lèvres, il a boudé et il a pris une mine austère au point de mettre en gêne par sa mine le photographe qui lui a demandé de sourire même provisoirement durant la prise de la photo. Cependant il a refusé de sourire pour

formulant ses propos de manière voilée Registre polémique : « polemos » vient du grec signifiant « guerre ». Il s’agit d’un discours agressif. L’auteur cherche à discréditer violemment la thèse à laquelle il s’oppose Registre ironique : faire entendre le contraire de ce que l’on dit, décalage entre ce que l’on dit en comment on le dit, double langage. Dans le but de faire rire de qqc ou de qq. Procédés : antithèse, oxymore, antiphrase… Registre satirique : œuvre où l’on tourne en ridicule les défauts

apprendre l’anglais et d’un manuel d’arithmétique pour La Leçon. La Leçon est un drame comique mettant en scène deux personnages principaux : Un professeur de cours particulier qui est au début très poli et timide puis il devient de plus en plus agressif. Le cours commence avec une leçon de mathématique puis une leçon de philologie. Pourtant, la Bonne, au début de la pièce, prévient le professeur : « L’arithmétique mène à la philologie et la philologie au crime. ». La scène étudiée correspond au

Le Malade imaginaire – Molière Scène I,1 depuis « Plus, du vingt-sixième... » à la fin de la scènePrésentation :Eléments biographiques (cf. approche générale de l'œuvre) : dernière pièce de Molière, même s'il n'est pas mort en scène, elle contribue à la légende d'un homme qui a consacré sa vie au théâtre et qui a fait évoluer le genre et sa renommée.Le Malade imaginaire est une comédie-ballet, genre qui plaît à Louis XIV, donc à la

dans cette fable, critique le pouvoir royal. Après avoir dénoncé son emprise sur la cour (« Jugez si chacun s’y trouva », « à son exemple »), il souligne sa cruauté : « Nos sacrés ongles » ; la condamnation du cerf s’affirme par trois impératifs agressifs, renforcés par l’enjambement des vers 37 et 38. La fabuliste tourne en dérision la force divine du roi. On devine ici une critique de la monarchie absolue de droit divin et du roi Louis XIV. L’opposition entre les adjectifs « profanes » et « sacrés

consacrés mes écrit) »· Apostrophe surprenante et déstabilisante · Implication de l’auteur « mes écrits » · S’adresse à son lecteur· Il veut que son lecteur soit un buveur de vin car il s’agit d’une boisson relevée qui contente le corps, et entraine le rire. Il fait référence à la Syphilis, ainsi il veut que son lecteur aime faire l’amour, et les plaisirs du corps. Lecteur doit être joyeux et insouciant · Cependant, ces therme qui était très péjoratif à l’époque (buveurs=ivrogne et Vérolé=débauché)