Le Rivage des Syrtes

(1949-1951). De leur côté, Camus avec L’Etranger illustre la philosophie de l’Absurde. Le roman brouille les frontières avec les autres genres Le roman se rapproche de la poésie (Alain Fournier, Le grand Meaulnes, Julien Gracq, Le Rivage des Syrtes), de l’autobiographie (Proust, Colette), et du cinéma (Malraux adapte son roman _L’Espoir au cinéma ; Robbe-Grillet écrit L’Année dernière à _Marienbad, tourné par Resnais). De nouveaux genres se développent : le roman policier (Gaston Leroux

de Paris COLETTE : La maison de Claudine ; Le blé en herbe TROYAT : L'Araigne ; La neige en deuil G CESBRON : C'est Mozart qu'on assassine M. DEL CASTELLO : Tanguy R; Le manège espagnol J. BOURRIN : Les amours blessées J. GRACQ : Le rivage des syrtes A. MARINE : Le testament français S. DERVEV : La vénitienne A. FERNEY : Grâce et dénuement H. HABERT : Les braises de Roquebrune B. VAREL : Les yeux de Manon F. HEBRARD : La vie reprendra au printemps ; Le Harem C. SIGNOL : L'enfant

qui s'offre et soufflent en tourbillons sur la terre. Ils se sont abattus sur la mer, tout entière soulevée de ses abîmes par l'Eurus et le Notus, unis à l'Africus fécond en bourrasques, tandis que d'énormes vagues déferlent vers les rivages. Aussitôt s'élèvent les cris des hommes et le grincement des cordages. Les nuages dérobent soudain le ciel et la lumière du jour aux yeux des Troyens ; une nuit noire se couche sur la mer. Le tonnerre a retenti dans le ciel, d'incessants

français prit ce pseudonyme en raison des réformes sociales que tentèrent d’appliquer les Gracques. Plus récemment, Louis Poirier se fit publier sous le nom de Julien Gracq. Ce fut un écrivain du XXème siècle essentiellement connu pour Le Rivage des Syrtes, où il évoque des paysages marins envoûtants qui engloutissent inexorablement une sorte de cité vénitienne pourrissante. Pour ce livre, il a obtenu le Goncourt 1951 qu’il a refusé. Hubert Haddad « Pas davantage qu’un automne sans exaltation

pays du coton - petit précis de mondialisation » fut écrit par Erik Orsenna. Erik Orsenna est né à Paris le 22 m ars 1947, et se nomme réellement Erik Arnoult. Il a choisi comme pseudonyme « Orsenna » car c'est le nom de la vieille ville du Rivage des Syrtes de Julien Gracq. Erik Orsenna est un romancier et académicien français. Celui ci commença ses études à l'Institut d'étude politiques de Paris où il étudie la philosophie de science politiques, mais surtout l'économie. C'est en retournant en

côté, Sartre dans La Nausée et Camus avec L’Étranger illustrent la philosophie de l’Absurde. c) Le roman brouille les frontières avec les autres genres Le roman se rapproche de la poésie (Alain Fournier, Le grand Meaulnes, Julien Gracq, Le Rivage des Syrtes), de l’autobiographie (Proust, Colette), et du cinéma (Malraux adapte son roman L’Espoir au cinéma ; Robbe-Grillet écrit L’Année dernière à Marienbad, tourné par Resnais). De nouveaux genres se développent : le roman policier (Gaston Leroux

métamorphose Camus, L’Etranger Malraux, La Condition humaine Céline, Voyage au bout de la nuit Vian, L’Ecume des jours Duras, Le Ravissement de Lol V. Stein, Moderato Cantabile C. Simon, La route des Flandres Butor, La Modification Gracq, Le rivage des Syrtes N.B penser aussi au roman d’aventures (Sue, Dumas, Stevenson…), au policier (Christie, Vargas, ...), à la science-fiction (Barjavel, La nuit des temps), à la fantasy (Tolkien)… II. Le théâtre Liste d’œuvres Shakespeare, Hamlet, Le songe

1949 – Il crée sa pièce Le Roi Pêcheur, 1950 – Gracq publie dans la revue Empédocle son pamphlet la littérature à l’estomac, violente condamnation des mœurs mercantiles et mondaines de l’édition. 1951 : Gracq publie son troisième roman, Le rivage des Syrtes. Il se voit décerner le prix Goncourt, qu’il refuse, il est le premier écrivain à le faire. 1958 – Gracq publie Un balcon en forêt. 1981 – Publication de En lisant, en écrivant, recueil de textes critiques. 1989 – Julien Gracq est l’un des

Corti, dix-huit livres. OUVRES JULIEN GRACQ A ÈCRIT DIX-HUIT LIVRES. ▹ ▹ ▹ ▹ ▹ ▹ ▹ ▹ Au château d’Argol, 1938 Un beau ténébreux, 1945 Liberté grande, 1947 Le Roi pêcheur, 1948 (THÉÂTRE) André Breton, quelques aspects de l’écrivain, 1948 Le Rivage des Syrtes, 1951 Un balcon en forêt, 1958 Préférences, 1961 (CRITIQUE)     ▹ ▹ ▹ ▹ ▹ ▹ ▹ ▹ ▹ ▹ Lettrines, 1967 La Presqu’île, 1970 Lettrines II, 1974 Les Eaux Etroites, 1976 En lisant en écrivant, 1980 (CRITIQUE) La Forme d’une ville, 1985 Autour des

l’extrême limite. Cette lisière pourrait être une forêt, un rivage, une mer ou généralement une ligne que Jacqueline Michel commente comme suit : Ligne où se joignent fini et infini, commencement et fini, le rivage rend manifeste le mystère de la limite. Particulièrement dans la presqu’île, il apparaît comme une ligne de silence où s’épuise le réel et naît le rêve : « brusquement ici la vie changeait de clé » le rivage fait pressentir les possibilités d’une révélation de l’en-face