Le Rôle De La Parole Dans Phèdre

: nous nous demanderons quel est l’impact des différentes réécritures d’un texte ou d’un mythe à différentes époques (II.). Or ce besoin est-il un besoin propre à toutes les époques ? l’intitulé du sujet nous invite au contraire à nuancer, c’est le rôle de la dernière partie : les limites de la réécriture (III.). I. Les enjeux littéraires de la réécriture a. Pastiche et parodie, une école d’écriture : Comme dans le texte proposé de Pierre Dac, ou comme dans les Pastiches et mélanges de Proust, la

La scène étudiée est la scène 1 de l'acte de I de Phèdre, tragédie écrite par Jean Racine en 1677. Il s'agit d'une pièce représentative du théâtre classique du siècle de Louis XIV, qui se doit donc de respecter certaines règles comme celle des trois unités (de lieu, de temps, d'action) ou de bienséance. Basée sur une intrigue amoureuse incestueuse entre Phèdre et son gendre Hippolyte, la tragédie de Racine s'inspire d'une tradition antique et mythologique. Cette scène étant la première, on parle

exactement l'inverse d'une bonne garde. C'est donc une situation exceptionnelle, qui n'arrive jamais et qui va piquer la curiosité du lecteur : le chien se trouve pour ainsi dire, en-dehors de sa juridiction habituelle, il pourra jouer un rôle légèrement différent de ce qu'on attend de lui. Alors qu'on avait de l' imparfait jusqu'ici pour des actions de second plan qui ont duré dans le passé, on a d’un coup un présent de narration

rapports entre les hommes ? Plan détaillé  Les types de relations A)Relations familiales → Andromaque;un rôle difficile du personnage éponyme car elle est à la fois la mère et l'épouse: elle est donc partagée B)Relation politique → Ruy Blas et Don Salluste ; déjouer le plan C)Relation amoureuses → Hernani-Dona Sol ; amour pur → Hippolyte-Phèdre ; relation interdite D)Relations religieuse → Tartuffe-Orgon : un faux dévot (un vrai libertin) avec un vrai pieux

** Phèdre, Lecture analytique : ACTE I, SCENE 3 (l’aveu à Oenone, v. 255-316) Introduction Racine écrit cette pièce en 1677 et adapte la légende grecque de Phèdre au public du XVIIe siècle. En cela, il contribue à la doctrine de l’imitation chère à l’époque classique. Dans cette scène 3, le spectateur assiste à la première apparition de l’héroïne affaiblie par un mal mystérieux dont chaque personnage de l’intrigue a constaté l’ampleur puisque c’est une femme mourante qui entre en scène

Le premier sens du mot Monstre vient de montrer, faire paraître au regard. On désigne ainsi un être au physique et aux moeurs étranges. Le théâtre étant l'art de la représentation, des auteurs antiques comme Sénèque écrivait déjà des pièces tel que Phèdre pour représenter le monstre. Cette volonté de décrire le monstre a traversé les siècles : on retrouve dans la tragédie classique française de nombreux monstres inspirée des tragédies antiques grecques. Enfin on retrouve au XXème siècle le visage du

renaître chaque fois soumise à des recréateurs multiples. Vous analyserez cette singularité du théâtre, vous direz en quoi elle peut être fascinante, mais en indiquerez les limites. Documents : A – Racine, Phèdre (acte 6, scène 6, vers 1225-1252), 1677 B – Jean-Louis Barrault, Mise en scène de Phèdre de Racine, 1946 C – Francique Sarcey, Quarante ans de théâtre, la tragédie, 1900 D – Maurice Descotes, Les Grands Rôles du théâtre de Racine, 1957 Annexe : Anne Ubersfled, Le théâtre Le théâtre est un genre

Hippolyte, amant d'Aricie et fils de Thésée, est aimé de Phèdre, femme de Thésée. L'annonce du retour de Thésée, que l'on croyait mort, précipite l'action vers son dénouement. Hippolyte est accusé par Phèdre de cet amour incestueux. Malgré ses explications, il ne convainc son père de son innocence : Thésée, alors, invoque contre lui la malédiction de Neptune. Théramène, le gouverneur d'Hippolyte, fait ici le récit de sa mort. Il s'adresse à Thésée... Pour causes des règles de bienséances de rigueur

Chantage : si elle ne lui donne pas sa main, Hyppolite est livré aux Grecs • Se marier avec le fils d’Achille, celui qui a tué son mari (Hector) durant la Guerre de Troie. • Toujours amoureuse d’Hector même s’il est décédé. • Lors de ses dernières paroles de la scène et de l’Acte 1, en coupant Andromaque, il montre qu’il est catégorique et qu’il ne changera pas d’opinion. Il veut également lui montrer qu’il est le chef et que lui seul prendra la décision finale. Il propose alors à sa prisonnière d’aller

présence du moraliste la Bruyère Arrias = Vaniteux qui veut briller en société b) La Bruyère met Arrias au sein d'une comédie = > conversation mondaine ( " on parle à la table ... " ) Trait de caractère = outrecuidance ( " il prend la parole, et l'ôte ... " ) + indicatif présent anime scène Verbes renforce dynamique portrait = construction asyndète Coup fatal au mystificateur l.10 Discours direct " je n'avance " = renforce audace de usurpateur Son aplomb = paroxysme avec