Le Rôle Probatoire Des Livres De Commerce

INSTITUT SUPERIEUR DE COMMERCE ET D’ADMINISTRATION DES ENTREPRISES CYCLE D’EXPERTISE COMPTABLE (C.E.C) L’EXPERT-COMPTABLE FACE A L’ABUS DE BIENS SOCIAUX : NOTION PENALE – DEVOIR DE CONSEIL – SECRET PROFESSIONNEL – RESPONSABILITES MÉMOIRE PRÉSENTÉ POUR L’OBTENTION DU DIPLÔME NATIONAL D’EXPERT -COMPTABLE PAR M. BA-SIDI M’HAMDI ALAOUI MEMBRES DU JURY Président : M. Mohamed BELHKAYAT ZOUKKARI –Expert -Comptable DPLE Directeur de recherche : M. Larbi EL AOUFIR – Expert-Comptable

reconnaissance d’un enfant naturel, …) Le Code civil ne contient aucune réglementation générale de l’acte unilatéral et dès lors il convient de considérer que l’acte unilatéral est soumis aux règles qui constituent la théorie générale du contrat. Le rôle limité de l’acte unilatéral L’acte unilatéral peut tout d’abord avoir un effet déclaratif : ainsi la reconnaissance de dette. Ou un effet extinctif : la révocation d’un contrat. Ou encore un effet translatif : par exemple le testament. Ainsi l’on

disciplines scientifiques Le droit emprunte ses méthodes de pensée à certaines sciences (humaines et économiques). 1) Le droit et les sciences humaines Il y a 2 grands types de sciences humaines dont le droit s’inspire : – L’histoire du droit joue un rôle très important car elle donne un fond quasi scientifique constitué de règles juridiques. Dans ce fond, il y a des règles qui existent encore (code civil : 1804) et des règles oubliés car la société évolue. Pour les institutions anciennes, fond utile

vente 65 Section 1 : La chose 65 1.1 La chose doit exister 65 La vente des choses futures 66 1.2 L’appropriation de la chose 66 La chose appropriée 68 1.3 La chose doit également être inaliénable 71 1.3.1 L’inaliénabilité légale, les choses hors commerce 71 1.3.2 Les clauses d’inaliénabilité 74 1.4 La détermination de la chose 75 Section 2 : Le prix 76 2.1 L’existence du prix 76 2.1.1 Détermination 77 2.1.2 Le prix doit également être réel. 80 2.2 La pertinence du prix 81 2.2.1 Les conditions

juridique du contrat et de donner de l'unité, et donc de la prévisibilité, à la matière contractuelle. Il faut alors préciser que, si les législations spéciales se sont développées, notamment par le biais de l'édiction de codes divers comme le Code de commerce, la majorité des contrats d'affaires restent soumis également au D.O.C.. En matière commerciale, les règles établies par le D.O.C. étant encore applicables, il est possible de faire quatre classifications possibles des contrats. • – 

ensemble de mot abstrait, il regroupe les lois relatives au droit civil français, c’est-à-dire l'ensemble des règles qui déterminent le statut des personnes (livre Ier), celui des biens (livre II) et celui des relations entre les personnes privées (livres III et IV). Les juristes passent leur temps à discuter et argumenter, ils sont donc extrêmement attachés aux définitions. Ils utilisent une hiérarchie bien précise : Partie > Titre > Chapitre > Section > Paragraphe > A), B)… >

communautaire) et la concurrence déloyal (droit national). Le droit de la libre concurrence protège le marché le droit de la concurrence déloyale protège le concurrent. 1 Le droit de la concurrence déloyale : pas de base juridique dans le code de commerce (art 1382 du code civil). C’est un droit ancestral et éminemment moral, il s’agit de rappeler une exigence de loyauté qui remonte très loin (antiquité) entre les commerçants. Cette idée a été reprise Moyen Age dans les corporations puis à la révolution

généralement, outre du renom de la marque, d'une assistance technique et commerciale sur les méthodes d'exploitation. Le contrat de franchise soulève le problème de l'existence d'une clientèle propre au franchisé, et partant de la propriété d'un fonds de commerce. En 1962, une cour d'appel refusait ainsi le droit au renouvellement du bail à des concessionnaires exploitant un établissement d'enseignement "Pigier", au motif qu'ils n'avaient pas créé de clientèle, laquelle était en réalité attirée par l'enseigne 

1 : Conditions de l’action 22 2 : Les effets de l’action en complainte 22 B : La dénonciation de nouvel œuvre 22 C : L’action en réintégration (avant : « action en réintégrande ») 22 Section II : L’effet probatoire de la possession 23 §1 : En matière immobilière. 23 §2 : En matière mobilière 23 Section III : L’effet acquisitif 23 Sous titre II : La théorie générale et le droit commun de la propriété des biens 23 Chapitre 1 : 24

du crédit = C réel. Donc si consenti par un pro du crédit = pas C réel donc la preuve n’est plus utile. La cour décide que le contrat de prêt consenti par un pro du crédit n’est pas un contrat réel et en tire les conséquences au niveau du régime probatoire. De sorte que la preuve du C de prêt requiert seulement que soit établi l’accord de volonté. Cet arrêt du 27/06/06 peut être contesté. Lorsque l’on admet que le C est consensuel, il y a deux obligations auxquelles le contrat donne naissance. L’existence