Le Serpent Qui Danse

d'une liaison tempétueuse de presque toute une vie, qui inspirera de nombreux poèmes. Elle est la « maîtresse des maîtresses » dans le poème Le Balcon, et c’est sans doute ses charmes qui inspirèrent les vers de Parfum Exotique, La Chevelure, Le Serpent qui Danse, Je t’adore à l’égal de la voûte nocturne, Sed Non Satiata, série de poèmes des Fleurs du Mal souvent citée comme le cycle de la « Vénus Noire». Vampirisé, diabolisé, à la fois ange et démon, Jeanne Duval incarne la femme sensuelle, tentatrice

ne savons que peu de choses sur Jeanne Duval. Baudelaire dira « nous ignorons les origines familiales de Jeanne et jusqu’au patrimoine de celle-ci, si elle en eut un ». Elle inspira Baudelaire a de très beaux poèmes comme Parfum exotique, le serpent qui danse, la chevelure. II. Spleen et idéal 1/Définir le spleen baudelairien peut s'avérer difficile. On retiendra une définition qui, si imparfaite qu'elle soit, permet de préciser les choses. Il s'agit de l'accablement profond, la douleur et

d'une liaison tempétueuse de presque toute une vie, qui inspirera de nombreux poèmes. Elle est la « maîtresse des maîtresses » dans le poème Le Balcon, et c’est sans doute ses charmes qui inspirèrent les vers de Parfum Exotique, La Chevelure, Le Serpent qui Danse, Je t’adore à l’égal de la voûte nocturne, Sed Non Satiata, série de poèmes des Fleurs du Mal souvent citée comme le cycle de la « Vénus Noire ».    Vampirisé, diabolisé, à la fois ange et démon, Jeanne Duval incarne la femme sensuelle, tentatrice

cherche des morts. LE JEUNE SYRIEN Elle a l'air très étrange. Elle ressemble à une petite princesse qui porte un voile jaune, et a des pieds d'argent. Elle ressemble à une princesse qui a des pieds comme des petites colombes blanches…On dirait qu'elle danse. LE PAGE D'HÉRODIAS Elle est comme une femme morte. Elle va très lentement. [Bruit dans la salle de festin.] PREMIER SOLDAT Quel vacarme ! Qui sont ces bêtes fauves qui hurlent ? SECOND SOLDAT Les Juifs. Ils sont toujours ainsi. C'est sur leur religion

Jeanne Duval, Baudelaire l’a beaucoup décrit dans ses textes : il défini ses yeux et ses vêtements dans le poème  « Avec ses vêtements ondoyants et nacrés » : « Avec ses vêtements ondoyants et nacrés, 
Même quand elle marche, on croirait qu’elle danse » « Ses yeux polis sont faits de minéraux charmants, 
Et dans cette nature étrange et symbolique
 Où l’ange inviolé se mêle au sphinx antique,

 Où tout n’est qu’or, acier, lumière et diamants, » Jeanne Duval et Charles Baudelaire se sont séparé

dimensions à son univers poétique.Bulletin de l’ATPF, No. 131, année 39 (janvier–juin 2016) 25252525 1 Gérard, A., Vis-à-vis ou le double regard critique (Paris : Presse Universitaire de France, 1982), P. 175. Sous une lumière blafarde Court, danse et se tord sans raison La Vie, impudente et criarde. Aussi, sitôt qu’à l’horizon 5 La nuit voluptueuse monte, Apaisant tout, même la faim, Effaçant tout, même la honte, Le Poète se dit : « Enfi n ! « Mon esprit, comme mes vertèbres

sublimées par les plumes des plus grands poètes. On peut citer à ce propos « l'Andalouse » d'Alfred de Musset qui nous décrit ici une femme à la sensualité impertinente qui nous entraine dans un cadre exotique. L'exemple le plus probant reste « le serpent qui danse » de Charles Baudelaire tiré de son recueil Les fleurs du mal, dans ce poème on découvre les désirs des hommes pour la femme, pour son corps qui ondulent, sa démarche délicate et les charmes de son corps nu. Ainsi la poésie sait faire l'éloge

Dans les clapotements furieux des marées,Moi, l'autre hiver, plus sourd que les cerveaux d'enfants,Je courus ! Et les Péninsules démarréesN'ont pas subi tohu-bohus plus triomphants.La tempête a béni mes éveils maritimes.Plus léger qu'un bouchon j'ai dansé sur les flotsQu'on appelle rouleurs éternels de victimes,Dix nuits, sans regretter l'oeil niais des falots !Plus douce qu'aux enfants la chair des pommes sûres,L'eau verte pénétra ma coque de sapinEt des taches de vins bleus et des vomissuresMe lava

SOLEIL ET DE LA MEDECINE o DESCRIPTION : Le char du Soleil ( ici des hippocampes ) . En tant que Dieu des Arts, il tient une petite lyre, il est souvent entouré d’une ou plusieurs muses, ces muses représentant la poésie, l’histoire, la musique, la danse, la comédie, l’astronomie, l’éloquence. La couronne de lauriers évoque la libido d’Apollon . Tombé amoureux d’une nymphe (divinité secondaire de la nature) , Daphnée, il poursuivra cependant la nymphe. Daphnée va se suicider en demandant à sa mère

«voile», «rameur».Ensuite le champ lexical de l’ivresse = «boire», «ivresse», «je m’enivre ardemment».Tout comme dans le poème «Parfum exotique», la chevelure et le parfum de la femme font naître une vision d’un monde exotique et idéalisé.-Dans Le serpent qui danse : Dans ce poème Baudelaire fait l’éloge d’une femme qu’il aime, avec le champ lexical du corps : «corps», «peau», «chevelure», «tes yeux», «ta tête». Dans ce poème, Baudelaire fait un voyage spirituel et sensuel avec des phrases comme= Sur ta