Le Songe Du Vergier 1378

Le Sacré Royaume de France d’après le Songe du Vergier Introduction : Le texte que nous avons a été écrit pendant la guerre de Cent Ans qui commence en 1337 et ce termine en 1378.Elle oppose les rois de France aux rois d’Angleterre. A cette époque c’est Charles V qui est le roi de France Né en 1338, mort en 1380, Charles V est Roi de France de 1364 à 1380. il est régent durant la captivité de son père Jean II, il réprima la révolte d’Etienne Marcel, la Jacquerie et signa le traité de Brétigny

Commentaire de texte: Le Songe de Verger La primauté monarchique s'affirme dès le XIIIèm siècle, comme la conséquence de la réforme grégorienne, à laquelle elle emprunte l'idée de hiérarchie, et de la redécouverte du droit romain, auquel bien qu'elle s'en défende la monarchie française doit ses plus solides amarres, dont la souveraineté. La reconstruction du royaume en tant qu’État de droit harmonieux, puissant et reconnu, doit beaucoup à un droit féodal influencé par l’Église et le droit romain

monarchiques : le s acres – les entrées – les funérailles, à quoi il faut ajouter baptêmes et mariages princiers, levées de l’oriflamme, visites et rencontres diplomatiques (ex. de la visite de l’empereur Charles IV de Luxembourg au roi Charles V à Paris en 1378). L’ostentation permanente de la majesté royale entraîne le développement de la vie de cour. A cet égard, la fin du Moyen Âge représente un moment de transition dans l’histoire des cours européennes, entre les cours « féodales », encore chevaleresques

de France. Le roi de France se montre assez puissant pour faire admettre dans l'Eglise, plusieurs de ses papes. La supprématie des français indigne. Derière la cohorte des favoris des papes, l'ombre du roi de France ce fait ressentir. Le songe du Vergier rédigé vers 1376 dans l'entourage du roi Charles V, exprime, quand a la nature de la souveraineté royale et à l'exercice de la juridiction écclésiastique, une pensée nettement « gallicane », ce qui prouve encore une fois les rapports privilégiés

* Le clergé de France est soumis au pape pour tout ce qui relève du spirituel, est soumis au roi pour le temporel. Va devenir un sujet d’actualité et un sujet interne relaté dans la littérature de l’époque : Jean de Paris/ Nicolas Oresme/ le songe du vergier. Le gallicanisme politique va être mis en œuvre par le roi de France. En 2 étapes : * 1398 : « la soustraction d’obédience » le clergé de France suspend son obéissance au pape. * 1438 : texte « pragmatique sanction de bourges » prise

indépendance s'affirme avec la fin des "missions" du roi mais le remplacement par la "fonction" royale. On reconnait les prérogatives du roi, étant exlusives au Roi. On les trouve sous Charles V, exprimées dans un texte célèbre, intitulé le "songe du vergier" de Trémaugon trois fonction royales ressortent : a) La juridiction en dernier ressort Plus personne ne peut formuler un avis différent derrière le Roi. Il y a l'idée de la mise en place d'une juridiction à deux degrés, qui permet au Roi

puissance du royaume, cette unité autour du roi (c’est encore le point sur lequel nous reviendrons) est indubitable et ne cesse de s’épanouir plus fortement. Au début e du XVI siècle, alors qu’en raison de pourparlers diplomatiques le roi Louis XII songe un moment marier sa fille unique Claude au fils de l’Empereur Maximilien d’Autriche, les états généraux du royaume, en 1506, répliquent que la princesse ne peut être mariée « qu’à Monsieur François qui est tout françois ». On comprend aussi pourquoi

propre nom mais doit passer des actes au nom du roi. Délégation du pouvoir du roi au régent en quelque sorte. L'étape suivante est que Evrard de Tremaugon en 1378, quelques années après les premières mesures prises par des rois pour essayer d'instaurer une certaine continuité de la fonction royale, dans son ouvrage intitulé « Songe du Vergier », il va utiliser une maxime de droit privé d'origine coutumier (qui existe toujours dans le Code civil) pour justifier que ce n'est pas le sacre qui fait le

aux clercs et aux laïques. L’Eglise est ainsi intégrée à l’Etat. I. Le « songe du vergier » ou les fondements du gallicanisme politique Le mouvement gallican se renforce tout au long du XIVème siècle. Il aboutit sous le règne de Charles V, entre 1364 et 1380. C’est à ce moment là qu’est rédigé un ouvrage qui est resté anonyme, mais qui est un des textes phares de la souveraineté royale : il s’agit du « songe du Vergier, rédigé en 1376. Le texte présente ses éléments sous la forme d’allégorie

et que tous, clercs ou laïcs, se doivent de respecter, ce qui signifie que l’Eglise est réellement intégrée à l’Etat. §1. Le songe du Vergier ou fondement du gallicanisme politique Le mouvement doctrinal qui favorise l’autorité du Roi de France ne cesse de se renforcer tout au long du 14ème siècle. C’est à la fin du règne de Charles V qu’est rédigé le songe du Vergier (1376), une allégorie selon laquelle deux reines (l’une la puissance temporelle et l’autre la puissance spirituelle) s’opposent