Le Sonnet D Oronte

et 307) b) Vanité d’Oronte (v. 314) c) Oronte a composé un sonnet avec beaucoup de difficultés ; n’y porte pas grand intérêt ; l’a fait en guise d’appât pour se faire remarquer d) Oronte ne comprend pas les reproches d’Alceste 2e axe : la mise en scène du comique a) Oronte et le sonnet composé pour impressionner Alceste : ridicule (v. 305, 307 et 309), vantard (v. 313) b) Philinte : hypocrisie par des commentaires élogieux du sonnet, provocation d’Alceste qui tente de rester poli

Scène 2 : « la scène du sonnet », vers 305 à 373 C’est une scène assez longue. Il y est question d’espoir et d’amour. Cf. le dernier nom de la scène 1 : « espoir ». Texte : Oronte. Sonnet... C'est un sonnet. L'espoir... C'est une dame qui de quelque espérance avait flatté ma flamme. L'espoir... Ce ne sont point de ces grands vers pompeux, mais de petits vers doux, tendres et langoureux. (à toutes ces interruptions il regarde Alceste.) Alceste. Nous verrons bien. Oronte. L'espoir... Je ne sais

 Oronte J'ai su là-bas1 que, pour quelques emplettes, Éliante est sortie, et Célimène aussi ; Mais comme l'on m'a dit que vous étiez ici, J'ai monté pour vous dire, et d'un cœur véritable, Que j'ai conçu pour vous une estime incroyable, Et que, depuis longtemps, cette estime m'a mis 255 Dans un ardent désir d'être de vos amis. Oui, mon cœur au mérite aime à rendre justice, Et je brûle qu'un nœud d'amitié nous unisse : Je crois qu' un ami chaud2, et de ma qualité3, 260 N'est pas assurément

sollicité par Oronte, un mondain, qui se mêle de poésie et lui demande son sincère avis sur le sonnet qu’il vient de composer. Philinte, ami d’Alceste, assiste à la scène. (…) ORONTE « Sonnet... » C'est un sonnet. «L'espoir... » C'est une dame Qui de quelque espérance avait flatté ma flamme. « L'espoir... » Ce ne sont point de ces grands vers pompeux, Mais de petits vers doux, tendres et langoureux. (À toutes ces interruptions il regarde Alceste.) ALCESTE Nous verrons bien. ORONTE « L'espoir... »

"l' J*'tn*' 1l Oronte demande à Alceste un service : v.293 à 304 . 2l les précautions prises par Oronte : v.3t5 à 313- 3l/ un sonnet précieux: v.315 à 338. i> 4ll le jugement d'Alceste : v. 341 à 389. I - Orontedemande à Alceste de faire preuvc de sincérité- Afin d'obtenir un jugement favorable, Oronte flatte Alceste : v.294- Cpendant la notion de sincérité n'est pas identiQ pour les deux personnages : Ûronte attend un compliment, il cst fier de ses écrits et ne supporte pas la critiQ ll Âlceste

lieu la présentation par Oronte de son sonnet et la dimension comique du texte. Ensuite nous nous interesseront aux commentaires faits par Philinte et Alceste sur le sonnet d’Oronte, enfin dans un troisième temps nous analyserons la franchise d’Alceste.I.Pour commencer Oronte prépare sa lecture, la fait attendre en annonçant la forme, le sujet, la longueur des vers, le style et le temps passé à le composer afin de se mettre en scène et de recevoir des compliments. Oronte fait une anaphore en faisant

aimé de Célimène, une jeune veuve qui pourtant use d’hypocrisie comme les autres, Philinte (le misanthrope) s’en étonne. Scène 2 : Oronte, Alceste, Philinte C’est la première rencontre entre Oronte et Alceste et Oronte lui demande d’être son ami. Ce dernier refuse, préférant que les liens d’amitié se fassent naturellement. Philinte insiste pour lire le sonnet qu’il a composé. Philinte le flatte et l’encense, tandis qu’Alceste se montre trop franc et le critique. Philinte s’en va, vexé. Scène

scène de la misanthropie n’est pas la mise en scène d’un monologue bougon mais bien la mise en scène de la réaction d’Alceste au monde. Il faut donc d’abord que sa bile « s’échauffe ». Les autres doivent venir le chercher. C’est exactement ce que fait Oronte. Et c’est de ce frottement, de ce heurt du misanthrope et du monde que naît le comique. Il commence par feindre. La didascalie indique « semble ne pas entendre ». Pourtant sa deuxième réplique montre qu’il a parfaitement entendu. Alceste essaie de

humaine mais Philinte lui fait alors remarqué qu’être amoureux ne correspond pas à ses valeurs et à celui qu’il prétend être. Dans la scène deux, on assiste à l’arriver du fâcheux importun Oronte. Celui-ci et Alceste se rendent l’un l’autre chez Célimène pour la conquérir. Oronte est donc le rival d’Alceste. Ici, Oronte vient présenter à Alceste un poème qu’il a écrit et lui demande son jugement car il est connu pour sa sincérité. I- Portrait en action : le langage révèle des caractères. A.

2 : « la scène du sonnet », vers 305 à 373 C’est une scène assez longue. Il y est question d’espoir et d’amour. Cf. le dernier nom de la scène 1 : « espoir ». Texte : Oronte. Sonnet... C'est un sonnet. L'espoir... C'est une dame qui de quelque espérance avait flatté ma flamme. L'espoir... Ce ne sont point de ces grands vers pompeux, mais de petits vers doux, tendres et langoureux. (à toutes ces interruptions il regarde Alceste.) Alceste. Nous verrons bien. Oronte. L'espoir... Je