Le Sonnet Une Muse Exigeante

du Bellay, orphelin originaire d’une famille de noblesse ancienne de la région d’Anjou, fut l’origine de la Brigade, grâce à sa rencontre avec Pierre de Ronsard en 1547. En 1549, Du Bellay publia, en plus de la Défense, L’Olive, un recueil de sonnets amoureux s’inspirant du style pétrarquiste. De 1553 à 1557, le poète effectua un voyage à Rome avec son cousin le Cardinal Jean Du Bellay, où il exécutait des tâches administratives. Ce travail ennuyeux le lassa vite, de même que la ville italienne

Charles Baudelaire ( 1821-1867) est l'un des précurseurs du symbolisme. Ainsi, il écrit en 1861 le sonnet « La muse malade », poème tiré du recueil Les Fleurs du mal composé de deux quatrains suivis de deux tercets en alexandrins. Problématique : Nous nous demanderons en quoi la muse est présentée de manière symbolique telle une simple mortelle ? COMMENTAIRE : I)La source d'inspiration ( la muse ) invoquée par Baudelaire se meurt ( est en déclin ) a) Termes dépréciatifs présents dans les

que tout auteur, le poète a été vu dans la tradition littéraire comme celui qui est inspiré et reçoit son inspiration de Dieu (ou des dieux). Nous sommes là à l’opposé d’une vision plus moderne où l’art poétique est d’abord le résultat d’un travail exigeant et rigoureux (cf. les mouvements de l’Art pour l’Art, le Parnasse dans le tableau des mouvements littéraires fourni en annexe). Nous allons vous présenter rapidement ces deux aspects indissociables du genre poétique : l’inspiration et le travail

1750 » I. Ecriture poétique et quête de sens, du Moyen Age à nos jours A. Ronsard et la poésie galante (GT) Lecture Analytique n°4 : Ronsard «  Je vous envoie un bouquet », Continuation des amours, 1555 C.Le sonnet : Une muse exigeante ? (GT) Lecture Analytique n°5 : Charles Baudelaire « La muse malade », section « Spleen et idéal », Les fleurs du mal, 1857 I. Le texte théâtral et sa représentation du XVIIe siècle à nos jours A. Marivaux ou le jeu de l’amour Lecture Analytique n°6 : Marivaux, Le

le rêve, l'amusement et la poésie. La nature lui offre l'inspiration III- Définir la poésie de Rimbaud. Quels symboles de la poésie sont cités ici ? = RELEVE : « Muse » (inspiratrice), « rimes », « lyres » (instrument d'Apollon, dieu des Arts) = On note qu'il s'adresse directement à la Nature comme une muse dans la première strophe. = évocation de toutes les sensations : SYNESTHESIE Le poète utilise ses souliers abîmés comme instrument en prenant la forme de la lyre avec

que tout auteur, le poète a été vu dans la tradition littéraire comme celui qui est inspiré et reçoit son inspiration de Dieu (ou des dieux). Nous sommes là à l’opposé d’une vision plus moderne où l’art poétique est d’abord le résultat d’un travail exigeant et rigoureux. Le terme « poésie », par l’intermédiaire du latin poesis, vient du grec poïèsis qui signifie « création ». Pour les Grecs, le poète qui a d’abord été l’aède (le chanteur, conteur), est le créateur, l’artiste par excellence. À la notion

personnages mythiques. Les neuf Muses, filles de Zeus et de Mnémosyne, à chacune desquelles on attrbue un domaine du savoir humain; Ainsi, le poète invoquait-il sa Muse afin de recevoir l'inspiration car les Grecs pensaient que l'inspiration était divine et sacrée, et qu'elle n'était donnée à des êtres d'exception. Orphée, Fils de Calliope, Muse de la poésie épique et du roi de Thrace, Orphée était l'un des rares mortels capables de rivaliser avec les dieux dans l'art de jouer de la lyre, alors étroitement

(utilisation de sonnet et alexandrin) mais Baudelaire change la musique du vers en y multipliant les enjambements, rejets et contre rejets et popularise le poème en prose. Les fleurs du mal est un recueil de poèmes qui comprend 6 sections : Spleen et Idéal ; Tableaux parisiens (absente de la première version) ; Le Vin ; Fleurs du Mal ; Révolte et La Mort« La beauté » se situe dans la section « spleen et idéal » 1ère du recueil des Fleurs du Mal dont il est le 17ème poème.Dans ce sonnet écrit en alexandrins

dans la bonne direction. En même temps, la responsabilité de la parole poétique a une contrepartie négative qui apparaît chez, Corbière, Baudelaire et bien d’autres : parce qu’il est différent, parce qu’il est porteur d’une parole dérangeante ou exigeante, il suscite le rejet ou la haine de ses semblables. Cette parole conduit le poète à être parfois un exclu, un marginal dans la communauté humaine, ainsi l’expression de « poète maudit » en est l’illustration. « On le raille » Hugo, « Le Poète …

d'une cinquantaine de sonnets "à la manière de" Pétrarque qui connaît un grand succès. Malgré des problèmes de santé, du Bellay accompagne son oncle, le cardinal Jean du Bellay, à Rome en 1553 pour une mission diplomatique. Cet exil de quatre ans durant lequel il écrit Les Antiquités de Rome, commence dans l'enthousiasme. Mais Rome qu'il avait tant magnifié dans ses rêves, finit par le décevoir. De retour à Paris, en 1558, il publie Les Regrets, un recueil de 191 sonnets en alexandrins (dont le