Le Souvenir Du Bonheur Et Le Souvenir Du Malheur

Alain (Émile Chartier) (1868-1951) Propos sur le bonheur Un document produit en version numérique par Robert Caron, bénévole, professeur de lettres à la retraite du Cégep de Chicoutimi Dans le cadre de la collection: "Les classiques des sciences sociales". Site web: http://www.uqac.uquebec.ca/zone30/Classiques_des_sciences_sociales/index.html Une collection développée en collaboration avec la Bibliothèque Paul-Émile-Boulet de l'Université du Québec à Chicoutimi Site web: http://bibliotheque

service de la conception benevolentiae (effort pour se concilier la bienveillance du lecteur et de l’auditeur) et de l’intérêt du lecteur. Plaire et instruire => Donner une portée morale au récit. De "J’avais marqué le temps..." à "...tous ses malheurs et les miens" Introduction : Cet extrait de Manon Lescaut, de l'abbé Prévost, constitue une scène attendue du roman : la rencontre amoureuse. Dans cette scène inaugurale, le lecteur peut déjà imaginer la destinée de ceux qui ne sont pas encore amants

le rire ne doit tout simplement pas être. Il le compare à une grimace monstreuse qui déforme le visage et les esprits. Les quatre documents du corpus traitent également de la méchanceté du rire. Trop souvent considéré comme étant une expression de bonheur ou de légèreté, le corpus met en place une interrogation sur les sources du rire, rapellent qu’il peut être méchant, blessant et surtout montrent qui en use et qui le subit. Baudelaire dans l’extrait de « De l’essence du rire» tiré de Critiques

nul ne saura qui nous sommes pendant notre vie, nul ne saura qui nous avons été après notre mort. Nous vivrons isolés, tu seras mon bien, mon Dieu, ma vie ; je n'aurai d'autre volonté que la tienne, d'autre bonheur que le tien... Viens, viens, et nous oublierons les autres pour ne nous souvenir que de nous. Adèle - Oui, oui... Eh bien, un mot à Clara. Antony - Nous n'avons pas une minute à perdre. Adèle - Ma fille !... il faut que j'embrasse ma fille... Vois-tu, c'est un dernier adieu

derniers temps. Une vague de colère l’envahit. Pourquoi lui parmi tant d’autres ? La vie ne s’était-elle pas assez acharnée sur lui en lui ôtant si brutalement le grand amour de sa vie et sa petite fille âgée de trois ans ? N’avait-il pas eu son lot de malheurs dans ce monde impitoyable ? Son poing s’abattit avec fracas sur le miroir et de fines perles de sang suintèrent de sa plaie. Une douleur lancinante le déchira au niveau de sa main et une longue plainte s’échappa de ses lèvres entrouvertes. Il se

subtil mélange entre poésie et réalisme. a. Une opposition des termes. Paul Verlaine alterne tout au long du poème des termes opposés que se soit en rapport avec la couleur (blanc/noir, couleur chaude/froide) ou avec les émotions ressentis (bonheur/malheur) grâce à de nombreux adjectifs très présent dans le texte. b. Le réalisme mis en avant par une forte description de l’Auberge. Paul Verlaine emploi tout au long du poème certains adjectifs (murs, toit, plafond, fenêtre, chemin…) qui nous projettent

l'immortalisera sous le nom d'Elvire dans ses éditations où l'on on retrouve une tonalité élégiaque, réservé aux circonstances douloureuses tels le deuil, l'amour ou le malheur On n'a plus d'alexandrin On a l'alternance avec pour chaque quatrième vers un hexamètre Ce poème est réservé à une circonstance douloureuse (deuil, amour, malheur). Le Lac Quand il écrit le lac, Julie n'est pas encore morte. Lamartine est seul au du Bourget et médite sur son amour tragique. C'est donc l'amour en deuil qui va ressortir

s'étaler sur vingt-deux années. Pourtant, il aurait déjà alors connu un premier grand amour où il aurait été trahi, qui aurait définitivement ruiné sa faculté d'aimer, introduit dans son cœur un scepticisme douloureux, et dont il allait garder le souvenir, une défiance invincible gâtant désormais ses plus belles amours. Comme il avait terminé ses études secondaires, on pressa ce brillant enfant terrible de choisir un métier et de s'y préparer. Lui qui, au sortir de I'enfance, avait déjà confié à

Dans son œuvre Ethique à Nicomaque, Aristote s’interroge pour savoir si les caractéristiques de la méchanceté s’opposent au bonheur. Il défend la thèse qu’un méchant ne peut pas être heureux. Pour cela, il va montrer que les mauvaises personnes ont besoin de compagnie pour oublier leurs mauvaises actions car en étant seul ils repensent aux mauvaises choses qu’ils ont fait, pour Aristote l’amitié est donc cruciale pour être heureux. Or l’amitié nécessite d’abord de s’aimer sois même. Cependant, Aristote

je l'ai rencontré, je ne pouvais croire que ce fût lui : il jouait à courir avec le chien en poussant des cris. Comment aurais-je pu imaginer que c'était ce grand malade... mais il n'est pas malade : on prend seulement des précautions, à cause dès malheurs qu'il y a eu dans sa famille. Il n'est pas même frêle mince plutôt ; et puis habitué à être gâté, dorloté... Tu ne me reconnaîtrais pas : c'est moi qui vais chercher sa pèlerine, dès que la chaleur tombe...  Si Bernard était rentré à cette minute