Le Spectateur Peut Il S Identifier Au Personnage De La Comédie

lecture rigoureuse et exigeante, qui ne peut advenir qu’après un patient apprentissage et qui est d’abord destinée à des étudiants du supérieur. Mais que penser d’une méthode de lecture qui subordonne l’étude de la « forme » et la rigueur scientifique à la quête d’un « frisson » et d’une « émotion » qui, pour être rapportés à la figure de l’auteur, ne sont peut-être pas si éloignés de ceux que cherche une Emma Bovary dans l’identification aux personnages ? Il convient donc d’examiner la proposition

Moyen Âge et sous la Renaissance, Paris, 1970, p. 412. « Voici donc le secret de la comédie : les deux composantes essentielles du comique sont l’ambivalence et l’obliquité, qui prennent ici les formes plus particulières de l’équivoque ou pluralité de sens, et de l’allusion ou suggestion de sens. » J.L.H. Thomas, En quête du sérieux, Paris, 1998, p. 66. La présence d’« injures » (loidorivai) dans les comédies d’Aristophane, comme celle des différentes formes du « blâme » (yovgo") a fait dans les

rapport au spectacle est souvent posée en termes ontologiques : le texte de théâtre est un objet incomplet, tandis que le spectacle, lui, est complet ; c’est donc par essence que la lecture du théâtre serait moins légitime que la représentation. On peut même soup- çonner une sorte d’autocensure critique : parler de la lecture du théâtre, c’est avoir l’air de penser que la lecture est le « bon » mode de consommation du théâtre – ce qui fait aussitôt surgir le spectre de la vieille littérature dramatique

()DE L’ACTEUR AU PERSONNAGE : IDENTIFICATION ET DISTANCIATION (THÉÂTRE ET CINÉMA) ARMELLE TALBOT CONFÉRENCES SUR LE PERSONNAGE MASTER 1 ET 2 LETTRES, ARTS ET PENSÉE CONTEMPORAINE UNIVERSITÉ PARIS DIDEROT – 2014-2015 Une sorte de chaîne qui va du moi imaginaire du personnage fictif au moi du spectateur en passant par le moi du comédien, telle est l’image que se ferait volontiers le spectateur de théâtre. L’illusion est de croire que le person- nage de théâtre est une âme individuelle, à laquelle

de symbolique. Dans l’épopée et dans la tragédie, voire dans la plupart des genres littéraires antiques, le nom servait souvent de vecteur important pour la caractérisation des personnages. Qu’il en révèle d’emblée l’identité ou se constitue selon le déroulement de l’action, il n’en reste pas moins que le nom du personnage constitue l’un des aspects les plus importants de sa description : en plus de le rattacher à un lignage mythologico-littéraire, il fournit également des indices sur la personnalité

richesse de son propre milieu géographique et humain, ayant vu Gratien Gélinas inaugurer un théâtre véritablement québécois avec ‘’Ti-Coq’’ en 1948 (qui provoqua un fort effet d’identification), ayant trouvé chez Jean Anouilh un certain type de personnages, surtout féminins, qui semble l'avoir hanté longtemps, et qui rappelle ‘’La sauvage’’ ou ‘’Antigone’’, il commença, en 1950, avant même la fin de ses études au collège, à écrire des textes pour la radio, qui étaient diffusés sur les ondes de Radio-Canada

les genres d'Ancien Régime vivent toujours. Pourtant, alors qu'il semble continuer pendant plusieurs décennies les genres institués, le théâtre du 19e siècle peut être à bon droit qualifié de nouveau. L'histoire littéraire retient comme événements, courants et innovations: rupture romantique et bataille d'Hernani, prolongement de la comédie en vaudeville ou révolution de la mise en scène. Plus que jamais, le théâtre, cette littérature en action, ce spectacle public, ce lieu collectif, dépend d'un

........12 1) La présentation d’une situation belliqueuse ..............................................12 2) La présentation des personnages ...............................................................12 II) Une tragédie sans règles apparentes .....................................................................13 1) Une entrée en matière digne d’une comédie populaire .............................13 2) Les indices de la Tragédie ..........................................................

l'image d'un écrivain qui revendique sa marginalité sociale et sexuelle. Le style, d'une somptuosité baroque qui frôle parfois la préciosité maniériste, transfigure toutes les formes de la transgression que chante l'auteur. Le mauvais garçon devient personnage à la mode, soutenu par Cocteau aussi bien que par Sartre : argument de ballet ('Adame miroir, 1948), essai (Lettre à Leonor Fini, 1950), film (Un chant d'amour, 1950, dont la diffusion demeure clandestine), articles (le premier étant consacré à Jean

stratégies de lecture (par example, découvrir l´estile de l´écrivant ou la fonction du narrateur). 1.2 LE TEXTE LITTÉRAIRE ET LA COMMUNICATION Tout texte écrit a une fonction essentiellement communicative. L´auteur du texte écrit dans un but qui peut variér selon les circonstances ( informer, raconter, décrire...) Dans ce sens, une oeuvre littéraire est aussi une acte de communication qui se fait entre un emmetteur (enonciateur) et le recepteur, c´est-à-dire le destinataire. Pour comprendre la