Le Spectateur Peut Il S Identifier Au Personnage De La Comédie

méthode « Vinaver » peut enfin vous fournir des outils précieux pour vous préparer à l’approche de l’analyse de fragment. Cette méthode suppose la connaissance d’un certain nombre de notions (mots-outils, figures textuelles...). ATTENTION, IL NE S’AGIT TOUTEFOIS QUE D’UNE LECTURE MINIMALE DES TEXTES. MOTS-OUTILS Situation de départ : au moment où commence le fragment Information : données contenues dans les discours (vraie, fausse, douteuse pour le personnage ou pour le spectateur) Événement :

caractères» nous dit Victor Hugo dans sa préface de Ruys Blas. Le théâtre cherche avant tout à plaire, les auteurs de pièce vont donc tout d’abord chercher à attirer le lecteur ou le spectateur. Pour cela différentes stratégies sont mises en place, la forme de la pièce (comédie, tragédie…), le sujet, les personnages. Les auteurs, selon les époques ont été soumis à certaines règles, ce qui fait que l’on trouve de grandes différences entre le théâtre d’aujourd’hui et le théâtre du XVIIème ou bien entre

 Apprécié dès l’antiquité, le théâtre à su se distancer des autres formes d’arts, comme la poésie ou le chant. Il a réussi à traverser des siècles sans pour autant perdre sa popularité, et ses spectateurs venant de plus en plus. Aujourd’hui encore, le théâtre reste un art respecté, et admiré de tous. De nombreux auteurs ont sublimé celui-ci, comme Marivaux, Shakespeare, Racine, ou encore Corneille. Pour comprendre ce succès, il faut savoir si le théâtre exprime le réel.

d'exposition, très souvent la première scène, apporte les informations indispensables pour situer l'action, identifier les personnages, reconnaître le conflit. On distingue quatre types d'exposition.   II- Le monologue du héros : Malgré la critique du siècle classique qui condamne ce procédé, la tragédie utilise souvent le monologue du héros dans la scène d'exposition. En revanche, la farce et la comédie y ont recours sans difficulté, le monologue étant source de rire. Aragan : Ah! monsieur Fleurant

les personnages y portent une « cravate » et un « veston ». Les costumes donnent également des informations sur les personnages. Ils renseignent sur leur statut social. Ainsi, dans En attendant Godot, Vladimir se rappelle : « On portait beau alors. Maintenant il est trop tard. » Nous comprenons donc que les deux personnages qui ont appartenu à la bourgeoisie – leur « chapeau » est un vestige de cette richesse passée – ont déchu. Les costumes font également deviner le caractère des personnages. Harpagon

Les acteurs portaient des masques à double face afin de pouvoir changer d'expression d'un simple geste. Les spectateurs reconnaissaient alors immédiatement le rôle que prenait l'acteur. Aristote a dégagé 2 fonctions essentielles du théâtre : La Mimesis qui est une reproduction de la réalité et la Catharsis qui est une reproduction des peurs, de la terreur et de la pitié. Le spectateur a pitié pour le héros et la catharsis le dépossède de cette pitié. Les auteurs. Eschyle (525-456 av. J-C) :

théâtre consiste très simplement « à être réel dans l'irréel ». Il lie ici deux antonymes particuliers, l'un fruit d'observation concrète, qui existe effectivement, en complète opposition avec l'autre, imaginaire, rêvé, fictif. Et si l'art en général peut sembler en partie irréel, il provient de l'imagination humaine, qui elle se base sur notre environnement concret. Nous pouvons ainsi nous demander quels rapports entretiennent les représentations théâtrales avec l'irréel et, par conséquent, avec le

pièce trouve le succès. Outre cela, il est possible de noter que l’essor de la comédie n’a pu se soustraire au respect de ces règles. Jadis mises de côté à l’époque de l’Antiquité dans ce genre, leur intégration a propulsé la comédie de telle manière qu’elle a connu le succès chez les nobles, au XVIIème siècle. Molière, un des auteurs phares de l’époque responsable, a ainsi créé la ‘‘Grande Comédie’’, qui connut un grand succès, même avec la très haute noblesse comme Monsieur le frère du

drame satyrique, qui mettait en scène des satyres. Le dithyrambe, c’était un chant en l’honneur de Dionysos et par extension un poème élogieux. Et enfin, la comédie et la tragédie. Aristote dit aussi que c’est Thespis, un choreute (choriste du théâtre) qui aurait fondé l’art dramatique. Il introduit le premier acteur, le protagoniste (personnage qui joue le rôle principal dans une pièce de théâtre). Pendant que le chœur chante, l’acteur, Thespis en l’occurrence, intercale des vers parlés. Le protagoniste

enterrée dans son jardin. HARPAGON, il crie au voleur dès le jardin, et vient sans chapeau. Au voleur! au voleur! à l'assassin! au meurtrier! Justice, juste Ciel! Je suis perdu, je suis assassiné, on m'a coupé la gorge, on m'a dérobé mon argent. Qui peut-ce être? Qu'est-il devenu? Où est-il? Où se cache-t-il? Que ferai-je pour le trouver? Où courir? Où ne pas courir? N'est il point là? N'est-il point ici? Qui est-ce? Arrête. Rends-moi mon argent, coquin... (il se prend lui-même le bras.) Ah! c'est