Le Temps d'aimer et le Temps de mourir

quelque sorte condamnés à s’aimer jusqu'à la mort. Cet amour est exclusif, il les lie pour toujours. Mais en même temps, et c’est là qu’intervient le deuxième aspect, cet amour les exclu de la société dans laquelle ils occupaient chacun un rang important. Ce qui nous amène au fait que le philtre a provoqué un paradoxe entre l’union des amants et leur séparation de la société, il les fait mourir au monde des contraintes. Il place les amants au-delà du monde féodal, celui du roi Marc et celui de la religion

implique le voyage). La sédentarité chez Brel est toujours mauvaise, car pour lui rester sur place c’est mourir. « Mon enfance, p.324 » « Fils de …, p.312 » « Regarde bien petit, p.341 »  « L’enfance p.67 » La mort : Quand Brel aborde la mort dans ces chansons, il y a trois notions différentes : le temps, la désillusion et le rétrécissement. Il imagine déjà sa mort et la mort en général. Le temps : dans la chanson « mon enfance », il y a un élan la retombée de l’aventure et entre les deux il n’y

qui dort à la maison. Non pas pour qu'il me protège, mais pour que le monstre le mange en premier et que j'ai le temps de me barrer." "Je suis occupé. En fait comme vous le voyez je ne suis pas occupé, c'est une façon polie de vous dire de dégager." « Ma seule liberté est de rêver, alors je rêve de liberté. » "Tout le monde veut aller au paradis mais personne ne veut mourir…" Bring me the Horizon ous sommes tous à la recherche de cette personne unique qui nous apportera ce qui nous manque

stade pour faire un petit échauffement. CLAIRE, commençant à s’étirer sur place : Alors Fong Sei, comment ça se passe de ton côté niveau amour ? FONG SEI : Plutôt bien, hier je viens de rompre avec une fille. Elle voulait que je sois tout le temps à ses côtés, que je l’appelle tous les soirs, au bout d’un moment ca a fini par m’énerver. CLAIRE : C’est normal de la part d’une fille, elle a besoin d’affection venant de son petit ami et doit toujours se sentir en sécurité auprès de lui. Il

bien assez de votre insouciance criminelle. Mais Dieu n'est pas tiède. Ces rapports espacés ne suffisaient pas à sa dévorante tendresse. Il voulait vous voir plus longtemps, c'est sa manière de vous aimer et, à vrai dire, c'est la seule manière d'aimer. Voilà pourquoi, fatigué d'attendre votre venue, il a laissé le fléau vous visiter comme il a visité toutes les villes du péché depuis que les hommes ont une histoire. Vous savez maintenant ce qu'est le péché, comme l'ont su Caïn et ses fils, ceux

qui se relit parfois au thème « carpe diem ». Ces deux thèmes se lient car « carpe diem », qui vient du latin et qui signifie « Cueilles-le jour sans te soucier du lendemain », et l’amour nous disent de profiter de la vie, de ne pas se soucier du temps qui passe & de vivre au jour en le jour en profitant de chaque instants. « Regrets » Esther Granek, Ballades et réflexions à ma façon, 1978 Tu vois,

moment de la mort, l’agonisant saisisse en un court instant le contenu de toute sa vie. C’est ce qui arrive à Goriot, il parvient à une vision claire de ce que sont devenues ses filles et de ce qu’il est devenu pour elles. « Je le savais », « Il faut mourir pour savoir ce que c’est que des enfants » Le vocabulaire de la connaissance se développe conjointement avec celui de la mort : « Je sais cela depuis dix ans. » La vie apparaît comme une illusion volontaire, un aveuglement. Goriot avait sous les yeux

envoie au rendez vous obtenu. Cependant Claudio, l'époux de Marianne soupçonne sa femme d'adultère. Il décide d'employer des spadassins (tueurs à gages) pour abattre l'amant dès qu'il approchera de la maison. Cœlio tombe dans le guet-apens et, avant de mourir assassiné, peut croire à la trahison de son ami en entendant Marianne trompée par l'obscurité l'accueillir du nom d'Octave. Pendant la dernière scène, Octave est accablé et il renonce à sa vie de plaisirs et repousse sèchement l'amour que lui déclare

je suis heureux, je suis heureux à mourir ! » = bonheur tellement crié qu’il en devient exagéré, desespéré. Desespoir de Clamence se lit dans l’anaphore « heureux »+ hyperbole « heureux à mourir » - Exclamatives & apostrophes, lyrisme excessif de Clamence « Oh ! soleil, plages, et les îles sous les alizés, jeunesse dont le souvenir désespère ! » - Chaque fois le rêve est allé trop loin et s’achève sur une vision trop lointaine dans le temps et dans l’espace : les îles et la jeunesse

Je suis triste, et je voudrais m’éteindre. Les beaux étés sans toi, c’est la nuit sans flambeau. J’ai refermé mes bras qui ne peuvent t’atteindre, Et frapper à mon cœur, c’est frapper au tombeau. N’écris pas ! N’écris pas. N’apprenons qu’à mourir à nous-mêmes. Ne demande qu’à Dieu… qu’à toi, si je t’aimais ! Au fond de ton absence écouter que tu n’aimes, C’est entendre le ciel sans y monter jamais. N’écris pas ! N’écris pas. Je te crains ; j’ai peur de ma mémoire ; Elle a gardé ta