Le Tintoret

empruntés à l’art italien de la Renaissance : - le buste du doge Lorédan par Antoine Rizzo (26) : « saillie des pommettes », « obliquité des sourcils → le cocher Rémi - un tableau de Ghirlandajo : « le nez de M. de Palancy » (29) - un portrait de Tintoret : « l’envahissement du gras de la joue par l’implantation des premiers poils des favoris », « la cassure du nez », « la pénétration du regard », « la congestion des paupières » du docteur Boulbon (30) - Les hypothèses de Swann sur ce « goût », toutes

En peinture, Raphaël (L'Ecole d'Athènes, La Belle Jardinière), Michel-Ange s'illustre aussi bien comme architecte (Dôme de Saint Pierre), sculpteur (David) ou peintre (Jugement Dernier). •À Venise, surtout des peintres : Titien (Vénus du Pardo), Tintoret (Suzanne au bain), Véronèse (Les Noces de Cana). Les prémices de l'art baroque apparaissent après le Concile de Trente. Le baroque cherche à frapper l'esprit par l'abondance et la complexité du décor, les courbes et l'aspect théâtral. À la fin du

avant la lettre, un satisfecit à l'art baroque. La nouvelle propagande, soucieuse de s'adjoindre les ressources du « sentiment » et de la sensibilité, a favorisé les peintres dont le style était le plus apte à la servir, tels que le Bernin, le Tintoret et Rubens, dont certaines œuvres exaltaient, dans un climat d'idéalisation, les martyrs, les saints, la puissance du surnaturel, les triomphes de la foi. De même, la Contre-Réforme a mis à profit le goût du temps pour les manifestations ostentatoires

tuyaux de poêle. Pourquoi ici le dessin est-il apparent, et point là? Mystère. Je ne juge pas; Je ne doute pas, si l'on veut s'en donner la peine, qu'on ne me convainque de la beauté spéciale à cet art qui m'étonne, qui ressemble si peu à celui de Tintoret et de Rembrandt, ou même, quoi qu'en dise Guillaume Apollinaire, de l'admirable Cézanne ! J'avoue simplement, et gravement, mon défaut d'éducation, me contentant de dire que, ça et là, des coins de peinture et de dessin montrent que ces messieurs

à Venise, est un peintre maniériste italien. Bien qu'il ait joui d'une réelle popularité de son vivant, notamment à Venise, il fut ignoré des critiques de son temps qui parlent de l’art vénitien. Pourtant, Véronèse constituait avec Titien et Le Tintoret le triumvirat des peintres vénitiens de la Renaissance tardive. Véronèse est connu comme un grand coloriste ainsi que pour ses décorations illusionnistes (trompe-l’œil) en fresque et huile. Ses travaux les plus connus sont des cycles narratifs raffinés

qui s'étend jusqu'à Venise. Titien apparaît comme le seul successeur légitime de Michel-Ange. On voit que dans ces peintures du plafond de Santo Spirito in Isola, Titien s'inspire de son prédécesseur. Cette dernières touchent d'ailleurs Véronèse et Tintoret. Si Vasari, ignore presque Titien, il n'en est rien de Dolce. Paolo Pino essaie quant à lui d'accorder les deux auteurs. La grand décor romain. La geste des Farnèse : Rivaux des Médicis, les Farnèse cherche à partir de 1550 à renouveler

représentation 33. Les images nous mettent souvent face à des situations de « lutte pour la vision ». Prenons brièvement le cas que nous avons étudié ailleurs 34, Suzanne et les vieillards (1555-1556, Kunsthistorisches Museum, Vienne), un tableau du Tintoret où nous 31. Fontanille (1989) identifie quatre types d’observateurs selon les étapes successives du débrayage / embrayage progressif de l’observateur qui se caractérise par une figurativisa- tion croissante : le focalisateur

l'argent, qui est en général assez désintéressé : Donatello a par exemple une caisse commune dans son atelier où tous les travailleurs de l'atelier peuvent piocher ; Michel-Ange, lui, offre les cartons de ses œuvres selon ses sympathies, tandis que Tintoret décore à ses frais une partie de la Scuola di San Rocco à Venise. C'est aussi par la structure même de l'atelier du XVème que l'artiste nous prouve sa volonté de liberté : il s'est émancipé des corporations et des groupes d'artistes pour créer son

aussi en 1964 un texte autobiographique Les Mots qui traite des onze premières années de sa vie, ainsi qu'une vaste étude sur Gustave Flaubert, L'Idiot de la famille (1971-1972). Il a publié des études biographiques sur de nombreux artistes comme Le Tintoret, Mallarmé, Baudelaire, Faulkner ou Jean Genet. Intransigeant et fidèle à lui-même et à ses idées, il a toujours rejeté les honneurs ; il a notamment refusé (1964) le prix Nobel de littérature (une exception notable toutefois : il accepta le titre

des impressions fortes, parfois contradictoires comme d’un côté l’odeur sensuelle de goyave verte de Salimata et de l’autre la vision terrible de son excision. Une œuvre n’est pas constituée d’idées mais de chair. Comme le dit Sartre à propos du Tintoret dans Qu’est-ce que la littérature ?, le peintre, en striant son ciel d’une rature jaune, n’a pas voulu signifier l’angoisse : cette strie jaune est angoisse. b. La littérature se défie des systèmes, des constructions idéologiques. Dans le Contre