Le Visage Lévinas

certains philosophes ne définissent pas l’être comme unité, comme hétérogénéité systématisée, mais comme pure différence, pure dissémination, c’est la thèse de Derrida. Ou encore, comme pure extériorité, pure subjectivité, et c’est ce qu’affirme Levinas. En ce sens, l’Autre, c’est l’être. Il n’est donc pas relatif mais absolu, et l’absolument autre, c’est Autrui. II – L’Autre, c’est l’être. C’est Autrui A) Derrida Dans le premier chapitre de son ouvrage De la grammatologie, Jacques

Autrui est-il un autre moi-même ? L’idéal de la fusion amoureuse traverse les romans, de la princesse de Clèves au roman de Stendhal Le rouge et le noir en passant par Anna Karénine , le topos de l’amour fusion innerve la littérature et l’inconscient collectif : qui ne rêve pas de trouver son alter ego , son âme-sœur, sa « moitié » ? Cette quête de l’amour parfait interroge : l’homme

simplement un moyen mais toujours une fin. 2) Le visage - On pouvait aussi rappeler l’analyse, plus radicale encore, de Levinas (cf. Texte étudié en cours). Même si l’on admet que les rapports avec autrui sont conflictuels, ce qui relève d’un simple constat (1ére partie du devoir), on peut néanmoins concevoir l’instauration de relations plus riches, plus authentiques - Rappelons, en effet, que, pour Levinas, c’est dans la simple saisie d’un visage que s’exprime la dimension entièrement morale

comme tel, nous dit Emmanuel Lévinas c'est entrer en relation avec lui dans sa proximité. Mildred Szymkowiak[4] décrit l'altruisme comme un dépouillement du sujet au profit d'autrui[5]. Conception chrétienne D'un point de vue religieux la reconnaissance de l'autre est alors fondée sur un idéal; l'autre me renvoie l'image de Dieu. Et dans cette optique, nous sommes tous égaux, tous les mêmes. L'autre est notre "prochain" le visage du prochain m'obsède [...] " écrit Lévinas "Il me regarde, tout en lui

suis (Kant). • L’ être humain se réalise comme sujet qd il devient conscience de soi. • Etre conscient de soi, c’est réflechir sur sa propre pensée et sur les valeurs du monde. • L’Autre est le fondament de la conscience morale (Kant Lévinas). 2. L’inconscient : «  Moi éclaté » pour Freud : l’ho n’est pas un sujet régi par la seule conscience, son autonomie est une illusion. Les pulsions inconscientes (auto-conservation = plaisir et mort) sont les images que le sujet repousse

" Maurice Merleau-Ponty (1908-1961) "Autrui joue toujours dans la vie de l’individu le rôle d’un modèle, d’un objet, d’un associé ou d’un adversaire." Sigmund Freud (1856-1939) "Le visage d’autrui est dénué (sans défense) ; c’est le pauvre pour lequel je peux tout et à qui je dois tout." Emmanuel Levinas (1906-1995) "Je n’existe que dans la mesure où j’existe pour autrui." Emmanuel Mounier (1905-1950) « Qui ne se gêne pas gêne autrui. » de Diane de Beausacq [+] Plus sur cette citation

nous a donné. Il s'oppose au déterminisme. L'homme est maitre de son destin; chaque homme, quelque soit sa culture, aspire à vivre parmi les hommes à avoir des projets, un travail. Ses inspirations sont comprise par toute l'humanité. 9. Emmanuel Levinas Il a été imprégné des cultures russes, juives et allemandes. Il a lu un grand écrivain russe Dostoïevski, la bible hébraïque et le talmud. Il a étudié la philo à Strasbourg et a été profondément marqué par les persécutions nasique. Quelle est

• Pour Levinas, le visage dit toujours au moins ceci : l’autre est mystérieux, inconnaissable et ce de manière indépassable. De la sorte, ce que l’on dirait par les mots serait toujours en contradiction avec la vérité de la relation à autrui (contradiction entre cerner un sentiment par les mots et exprimer que tout sentiment amoureux est infini, illimité) • .« Le visage est présence vivante, expression. Il se présente comme Autre, en signifiant. En se présentant, le visage parle, il se

l'oreille, des formes aux sons, du monde de Platon au monde de Nietzsche, serait excessivement simplificateur et schématique. Ce serait saccadé, mais pas nécessairement discordant. La semaine prochaine : le toucher de Levinas Roger-Pol Droit Le toucher de Levinas, ou l'énigme de la caresse LE MONDE DES LIVRES | 20.08.09 | Au premier abord, on ne s'attend pas à trouver, dans un livre de théorie philosophique aussi dense et complexe que Totalité et Infini, des pages consacrées à

une vie sociale par le biais de l’écran. Mais suffit-il de sortir du domicile, d’aller à la rencontre de l’autre, pour vaincre cette solitude qui paraît le lot d’un nombre croissant d’individus aujourd’hui ? On peut se demander si la nostalgie du visage de l’autre - nostalgie qui est le pendant de la dénonciation évoquée précédemment - n’est pas fabriquée : les hommes ont-ils connu des périodes où l’entente fût plus aisée, où la communication allât de soi, autorisant un vrai partage ? Ou bien l’individualisme