Le Voyageur Sans Bagage Est Il Une Pièce Noire

le panneau de verre de la porte du bureau de Brunner, l'ombre d'une créature bien plus grande que mon prof en fauteuil roulant, tenant dans ses mains ce qui ressemblait étrangement à un arc. J'ai ouvert la première porte et me suis glissé dans la pièce. Quelques secondes plus tard, j'ai entendu un lent clip-clop assourdi, comme des cubes de bois emmitouflés, puis un bruit d'animal reniflant juste derrière ma porte. Une grande forme sombre s'est immobilisée devant le panneau vitré, puis s'est éloignée

s’écartèrent de la caisse où il était couché et serrèrent leurs lits les uns contre les autres, comme s’il avait fait plus froid dans la chambre. Les plus jeunes criaient parfois, la nuit, ils avaient l’impression qu’un courant d’air traversait la pièce. D’autres rêvaient que quelque chose leur coupait la respiration. Une fois, les plus âgés se mirent d’accord pour l’étouffer. Ils entassèrent sur sa figure des chiffons, des couvertures et de la paille, et coincèrent le tout avec des briques. Lorsque

s’écartèrent de la caisse où il était couché et serrèrent leurs lits les uns contre les autres, comme s’il avait fait plus froid dans la chambre. Les plus jeunes criaient parfois, la nuit, ils avaient l’impression qu’un courant d’air traversait la pièce. D’autres rêvaient que quelque chose leur coupait la respiration. Une fois, les plus âgés se mirent d’accord pour l’étouffer. Ils entassèrent sur sa figure des chiffons, des couvertures et de la paille, et coincèrent le tout avec des briques. Lorsque

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sacs, car mes bagages étaient avec ceux de Romain, sur le même chariot. On nous met en attente, enfin on me met en attente. Parce que Romain est persuadé que son papier est resté au premier guichet là où l’on nous a remis le permis. 19 20 Il y’ a vraiment toute sorte de personnages dans ce genre de pièce, et les douaniers non pas l’air de plaisanter. Une ambiance… Très douane ! Finalement je vois Romain qui revient sans ses papiers. Je m’imagine déjà entrain d’ouvrir mes bagages pendant que

la sienne, selon ses propres termes – et discuter de leurs trois sujets favoris : la politique, les affaires et le football. Je sollicitais parfois la permission de me joindre à eux, mais mon père me barrait toujours le chemin sur le seuil de la pièce. — File, maintenant, m’ordonnait-il. C’est l’heure des grands. Pourquoi tu ne vas pas lire un de tes livres ? Il fermait ensuite la porte, me laissant m’interroger sur les raisons qui faisaient que, avec lui, c’était toujours l’heure des grands

Erwan est venu me rendre visite accompagné du directeur du centre de recherches, désolé de devoir laisser partir « un scientifique de mon acabit ». J'ai pris ce compliment comme un lot de consolation, quelques mots rassurants à mettre dans mes bagages avant de retrouver mon bureau de l'université, sa petite fenêtre sur rue, le pub à l'angle de Gower Court et son terrible bœuf-haricots blancs. Là-bas, il me faudrait ignorer les regards moqueurs de mes collègues londoniens. On ne se débarrasse

sa Boîte à Merveilles. AXES DE LECTURE I- Le Msid Dans ce lieu de l’enseignement traditionnel marocain, l’enfant est confié aux soins d’un adulte, le fqih, qui inspire une grande terreur aux élèves. Il est décrit comme « un grand maigre à barbe noire, dont les yeux lançaient constamment des flammes de colère. » Comme de nombreux auteurs marocains ( Charaïbi et Khatibi entre autres ), Sefrioui considère le Msid comme un lieu de punition : « A six ans, j’avais déjà conscience de l’hostilité du monde

à un autre endroit, au grand ébahissement des cochers à leur réveil. Mon père faisait également de grands voyages. Quoique né au centre de l’Europe, il avait le pied marin, et je l’écoutais avec admiration raconter comment, traversant la Mer Noire, où le prix du trajet était payé d’avance, repas compris, une tempête épouvantable ne permit pas aux passagers, tous affreusement incommodés par le mal de mer, d’absorber la moindre nourriture, alors que mon père, installé à la table du capitaine déjeunait

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