Leconte de Lisle

Elle rit et sommeille et songe au bien-aimé, Telle qu'un fruit de pourpre, ardent et parfumé, Qui rafraîchit le cœur en altérant la bouche. ------------------------------------------------- ANALYSE Dans « Le sommeil de Leïlah », Leconte de Lisle nous dévoile un univers ou l'exotisme règne en maître. Le lieu n’est pas évoqué mais est sous-entendu. Le poète décrit un paysage, un ailleurs, et un éloignement du pays natal, à la recherche de l’exotisme. On y découvre une sensualité qui se

des « temps fabuleux » à l’ère héroïque chrétienne s’esquisse une fresque qui consacre in fine le divorce irréparable de l’action politique et de la célébration poétique. L’argumentation s’alimente à la source parnassienne (notamment chez Leconte de Lisle, comme l’a bien montré G. Zayed, La Formation littéraire de Verlaine, 1962, p. 273 et suivantes). Elle couronne cette rupture qui marqua le reflux de la poésie humanitaire romantique et l’effacement subséquent du règne glorieux des mages. Le

il est au service exclusif du beau, transfiguration, déchirement entre spleen et idéal, précurseur du symbolisme ave correspondances, maître du sonnet Parnasse (1850-1860): Leconte de Lisle (1818-1894) : le chef de file du parnasse poétique, en réaction contre les effusions romantiques de Lamartine et de Musset, Leconte de Lille appliquera les principes de « l’art pour l’art » à la poésie, mais aussi poète élitiste qui se méfie du public, mais s’il est impersonnel, il n’est pas impassible, le

tombe frappé d’étourdissement. Aphasique, hémiplégique, toujours lucide, il vit un long martyre et meurt enfin, à quarante-six ans, le 31 août 1867 à Paris. Depuis le printemps, sa mère était à son chevet. Il recevait des visites : Sainte-Beuve, Leconte de Lisle, Apollonie Sabatier... On l’enterre au cimetière Montparnasse dans le caveau où, depuis dix ans, reposait le général Aupick. Ses principales oeuvres Le Salon de 1845 (1845) Don Juan aux Enfers (1846) Conseils aux jeunes littérateurs (1846)

perfection par la précision du vocabulaire employé, l'éclat du style, la richesse des rimes- se détourne des luttes politiques de son époque- Le Parnasse est une réaction contre le lyrisme romantique | Théophile Gautier, Théodore de Banville, Leconte de Lisle et José Maria de Heredia | Symbolisme | - privilégie l'individualisme, l'intuition, le mystère et le goût de la musicalité- derrière les apparences, il existe une réalité essentielle que le poète, être intuitif, peut approcher, apprivoiser

symbolisme et du lyrisme. LE MOUVEMENT DE PARNASSE Origines : Le mouvement poétique parnassien est apparu en France pendant la seconde moitié du XIXème siècle. Quelques exemples : Les principaux poètes parnassiens sont : Leconte de Lisle (1818 – 1894) : Le reliquaire , Le cahier rouge Sully Prudhomme (1839 – 1907) : Les épreuves , Les solitudes Francois coppé (1842 – 1908) : Le chemin de la croix , Poèmes tragiques Valeurs, esthétique : Le mouvement poétique de

au-delà de sa Charleville natale, qui « est supérieurement idiote entre les petites villes de provinces ». C’est par la poésie qu’il rêvait au grand départ, ses correspondances avec les célébrités parnassiennes du moment, tel que Banville, Leconte de Lisle ou encore Verlaine ne faisait qu’accroître en lui cette envie pressante de quitter « les mesquines pelouses de sa ville » où il se sentait  « dépaysé, malade» et de gagner Paris, la capitale «  des bains de soleil, des promenades infinies, du

Par modestie ou par conviction que la littérature doit avoir un objectif esthétique, les partisans de l’Art pour l’Art, en réaction contre l’engagement romantique, ont soutenu que la recherche du beau était leur seul objectif (voir la poésie de Leconte de Lisle, de Hérédia…). Au XXe s., André Gide déclarait que « L’artiste risque de dégrader son art à le vouloir édifiant ». L’écrivain cherche a procurer au lecteur un plaisir esthétique. III – Les grandes œuvres littéraires ne dépassent-elles pas

Blas - Lamartine, Méditations poétiques - Musset, La Confession d'un enfant du siècle, Lorenzaccio - Flaubert , Madame Bovary, L'Education sentimentale - Maupassant , Bel Ami - Zola, L'Assommoir Théophile Gautier, Théodore de Banville, Leconte de Lisle et José Maria de Heredia Symbolisme Décadentisme - privilégie l'individualisme, l'intuition, le mystère et le goût de la musicalité - derrière les apparences, il existe une réalité essentielle que le poète, être intuitif, peut approcher

(Crèvecoeur, Voyage, t.2, 1801, p.95).L'herbe d'oubli, de l'oubli. Herbe qui pousse sur les tombes. Puis, rien. La terre s'ouvre, un peu de chair y tombe; Et l'herbe de l'oubli, cachant bientôt la tombe, Sur tant de vanité croît éternellement (Leconte de Lisle, Poèmes barb., 1878, p.245).P. métaph. Puits d'oubli; ténèbres, voiles de l'oubli (l'oubli est ce qui cache ou ensevelit). Par rappel myth. Le fleuve d'oubli. Le Léthé, fleuve des Enfers. M. de..., que des chagrins amers empêchaient de reprendre