Leconte de Lisle

mouvement formaliste sont le refus du moi, le culte de la beauté à travers l’évocation de l’Antiquité et de sa mythologie et l’évocation de mondes disparus ou lointains. De grands poètes tel que Théophile Gautier bien sur qui initie ce mouvement, Leconte de Lisle qui est le chef de file incontesté de ce dernier, Banville, José Maria de Heredia qui donne sans doute les plus belles œuvres du mouvement et aussi de grands poètes comme Hugo ou Baudelaire qui sont à la fois romantiques, parnassiens et symbolistes ;

sur le monde ou soit en l'incitant à agir. ************* Enfin, certains poèmes ne servent ni a l'expression des sentiments du poète, ni à « éclairer » le lecteur. Certains poètes du XIXe siècle comme Théodore de Banville, Leconte de Lisle ou José-Maria de Heredia se regroupent autour d'un mouvement poétique, le parnasse, crée en réaction devant les excès sentimentaux des romantiques, qui mettent en avant l'expression des émotions aux dépens de la forme du poème. Les Parnassiens

amoureux et le plaisant badinage entretenu par la musicalité des vers. b 4/ Recours à la poésie descriptive - La poésie comme restitution du monde réel tel qu’il est. La poésie est souvent descriptive et constitue un inventaire. Exemple : Leconte de Lisle évoque la plaine écrasée par « Midi » roi des étés. REDACTION DE L’INTRODUCTION La définition de la poésie reste toujours problématique voire polémique tant les poètes aiment dissimuler leurs activités aux profanes. Ils en font un domaine

concision et le raffinement de ses rimes, le joyau de l’art poétique, invitant chaque génération à se dépasser.C’est le cas au xix e siècle, où, renouvelé par Baudelaire, il devient la forme fé- tiche de la génération parnassienne (Leconte De Lisle, Heredia) puis de Mallarmé. Le schéma de rimes est en général le suivant : – rimes embrassées (abba) dans les quatrains ; – schéma (ccd) (ede) ou (ccd) (eed) dans les tercets. Renaissance et humanisme L’homme de Vitruve, croquis

l’utilitarisme dans les œuvres littéraires. On parle alors de la notion de l'art pour l'art. Nous pouvons alors citer Gautier qui dans la préface de Mademoiselle de Maupin déclarait « Il n’y a de vraiment beau que ce qui ne peut servir à rien ». Le poète Leconte de Lisle défendait pour sa part l'idée que le poète ne doit pas s'impliquer dans la vie moderne et devait seulement et simplement viser la beauté, convaincu que la littérature devait avoir pour seul objectif l'esthétisme. Nous avons pu démontrer

il s’intéresse au sort des mineurs et accuse la société de façon directe. Son œuvre correspond à la fin du 2nd Empire et est donc moins inquiétées par la censure. Certains écrivains s’exilent, au sens moral ou esthétique : Gautier, Leconte de Lisle. Les Parnassiens se tiennent à l’écart dans leur « tour d’ivoire ». Malgré son discrédit, le 2nd Empire est une période de riches apports. Avec l’essor du chemin de fer, il y a une uniformisation de la France et une disparition progressive

se ressemblent de nombreux jeunes poètes qui ne voulaient plus rien entendre du romantisme parce qu’ils : Refusaient les épanchements sentimentaux Et voulaient rompre avec les théories du poète inspiré guidant le peuple vers la lumière → Leconte de Lisle (1818 – 1894) offre une véritable doctrine poétique aux idées de Gautier Dans son poème “L’Art”, paru en 1858 dans le recueil Emaux et Camées et qui devient le manifeste de cette génération, Gautier expose cette théorie qui prône le primat

aussi le travail acharné et minutieux de l'artiste et il utilise souvent la métaphore de la sculpture pour indiquer la résistance de la « matière poétique ». Les grandes figures du Parnasse Gautier, Théophile (1811-1872) : Émaux et Camées. Leconte de Lisle, Charles (1818-1894) : Poèmes antiques, Poèmes barbares. Banville, Théodore (1823-1891) : Les Stalactites, Les Princesses. B)      Le surréalisme 1-      Guillaume apollinaire et « l’esprit nouveau » Il illustre l’avènement de la

l’évolution des goûts et des mœurs. De 1900 à 1914, le XIXème siècle se prolonge tandis que le XXème demeure à l’état de présages. 1.1- Les chemins de la poésie En 1900, deux mouvements poétiques sont encore très vivaces : Le Parnasse avec Leconte de Lisle, Sully Prud’homme et José Maria de Heredia, et surtout le symbolisme avec Baudelaire, Verlaine et Mallarmé. A l’inverse des romantiques, qui livraient volontiers les angoisses et les voluptés de leur cœur, les Parnassiens, s’interdisant toute

sans leçon morale, « l’Art pour l’Art »; il n’y a de vraiment beau que ce qui ne peut servir à rien. Charles BAUDELAIRE (1821-1867), Les Fleurs du Mal (1857), Le Spleen de Paris (69). Théophile GAUTIER (1811-1872), Mademoiselle de Maupin (1836). Leconte de LISLE (1818-1894). José-Maria de HÉRÉDIA (1842-1905) Naturalisme (± 1880- ± 1900) L’industrialisation donne naissance à un prolétariat. Les théories philosophiques, sociologiques, psychologiques et biologiques influencent la littérature (le positivisme