Lecture Analytique Du Vieillard Tahitien

appréhendaient que la liberté ne leur vînt de quelque endroit non attendu, ils se forgent des dieux de toutes parts, dans l’eau, dans l’air, dans le feu, sous la terre. » Texte B : Denis Diderot, Supplément au voyage de Bougainville (1796) Un vieillard s’adresse aux Tahitiens (Otaïtiens) pour les mettre en garde contre l’arrivée des colons français. « Pleurez, malheureux Otaïtiens, pleurez ; mais que ce soit de l’arrivée et non du départ de ces hommes ambitieux et méchants. Un jour vous les connaîtrez mieux

METHODES LYCEE 1. Présentation de l’année : premiers rappels et conseils Aborder la littérature S’organiser Apprendre une leçon La part de l’oral Conseils de rédaction généraux Lecture des textes du corpus : le paratexte Ressources du net Histoire littéraire Programme (les genres littéraires, secondes et premières : objets d’étude) 2. Aborder le sujet d’invention Enjeux de l’exercice La liaison avec le programme Les savoirs indispensables Résumé 3. Aborder la question de

à lire, à analyser et à interpréter des textes ; – aptitude à tisser des liens entre différents textes pour dégager une problématique ; – aptitude à mobiliser une culture littéraire fondée sur les travaux conduits en cours de français, sur des lectures et une expérience personnelles ; – aptitude à construire un jugement argumenté et à prendre en compte d’autres points de vue que le sien ; – exercice raisonné de la faculté d’invention. Épreuve écrite Durée 4 heures ; coefficients : 3 en série

présente Denis DIDEROT (France) (1713-1784) [pic] Au fil de sa biographie s’inscrivent ses œuvres qui sont résumées et commentées (surtout ‘’La religieuse’’, ‘’Le neveu de Rameau’’, ‘’Jacques le fataliste et son maître’’). Bonne lecture ! Il naquit le 5 octobre 1713 à Langres dans une famille de riches couteliers. Son père eut sur lui une influence décisive. Il eut quatre sœurs dont la plus jeune finira folle dans un couvent et un frère qui deviendra un prêtre intolérant et buté

(Diderot). La crise du personnage peut aller jusqu’à son effacement ou des jeux de miroir troublants avec le lecteur (Butor). Le personnage acquiert alors une intensité par son absence. La séquence 2 est consacrée à une première œuvre intégrale. La lecture de Manon Lescaut de l’Abbé Prévost se donne pour objectif de découvrir des personnages en rupture. L’analyse de cette œuvre permet aussi de comprendre les mutations à l’œuvre au XVIIIe siècle. La séquence 3 (« Voyage au bout de la nuit ») est

(Diderot). La crise du personnage peut aller jusqu’à son effacement ou des jeux de miroir troublants avec le lecteur (Butor). Le personnage acquiert alors une intensité par son absence. La séquence 2 est consacrée à une première œuvre intégrale. La lecture de Manon Lescaut de l’Abbé Prévost se donne pour objectif de découvrir des personnages en rupture. L’analyse de cette œuvre permet aussi de comprendre les mutations à l’œuvre au XVIIIe siècle. La séquence 3 (« Voyage au bout de la nuit ») est

7 8 20 26 35 40 47 52 55 59 61 65 69 71 73 75 77 79 81 83 85 87 89 90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 100 101 102 103 104 105 106 113 3 Maîtriser les techniques de gestion et de traitement de l’information écrite Les techniques de lecture active Les techniques de lecture active La prise de note et d’instructions La prise de note en conférence ou réunion Les différents types de textes - Les textes descriptifs Les différents types de textes - Les textes narratifs Les différents types de textes - Les

Blaise Pascal », Clermont-Ferrand, France Ioan PÂNZARU, Université de Bucarest, Roumanie Liliane RAMAROSOA, Directeur du BECO de l’AUF Heinrich STIEHLER, Université de Vienne, Autriche Dolores TOMA, Université de Bucarest, Roumanie Comité de lecture: Michel BENIAMINO, Université de Limoges, France Alexandra CUNIŢĂ, Université de Bucarest, Roumanie Danielle FORGET, Université d’Ottawa, Canada Iulian POPESCU, Université « Al. I. Cuza » Iaşi, Roumanie Responsables du numéro 1 (2009) : Marina

et notamment chez Diderot, avec ce Tahitien qui s’adresse à Bougainville et lui administre une solide leçon de modestie1 : « Ce pays est à toi ! et pourquoi ? Parce que tu y as mis le pied ? […] Va dans ta contrée t’agiter, te tourmenter tant que tu voudras ; laisse-nous reposer : ne nous entête ni de tes besoins factices, ni de tes vertus chimériques. » François Bayrou2, qui connaît ses classiques, utilise le même tour, sur le même ton indigné que le Tahitien : « Faut-il qu’il y ait de puissants

des espaces infinis. Mais, au plus fort de la tourmente, dans les ténèbres du savoir, une petite lueur brille, obstinée, à la fenêtre de quelque monastère, de quelque lieu sacré : les hommes d’Église veillent. Ils maintiennent l’enseignement de la lecture, de l’écriture. Ils forment des fonctionnaires qui sont très appréciés des nouveaux souverains goths ou francs, peu à peu convertis au christianisme. Des évêques – comme Sidoine Apollinaire au Ve siècle, Venance Fortunat au VIe siècle -, des moines