Leo Strauss

est partout, mais elle n'est pas partout la même (convention) 3»). La chose est rendue plus difficile encore, lorsque nous remarquons que tout, dans les affaires humaines, ne saurait être réduit à de pures conventions. C'est ce que fait remarquer Leo Strauss, dans son ouvrage Droit naturel et histoire, lorsqu'il demande pourquoi nous ne sommes pas cannibales4. Et sans doute n'est-ce pas par une simple et morne habitude, ni par chance ou simple hasard. Mais, à l'évidence, ce qui semble en apparence plus

toujours pas de victoire nette de l’une ou de l’autre des deux parties et la querelle s’est en quelque sorte épuisée. Elle a aussi été rapidement reçue au-delà des frontières françaises, comme en Grande-Bretagne et en Allemagne. C’est le philosophe Léo Strauss qui utilise au XXe siècle la thématique de la Querelle des Anciens et des Modernes pour souligner la différence entre l’expérience de la vie politique des Anciens et l’expérience des Modernes.

avec une norme supérieur, dans quel cas, celle-ci ce verait annulé. Au sommet de sa pyramide, il place la « grundnorm », une norme hypothétique, qui est le fondement de toute les autres, ce qui le détache du droit naturel. Un peu plus tard, Leo strauss, reprend ces concept, voici ce qu’il en dit : « Rejeter le droit naturel revient à dire que tout droit est positif, autrement dit que le droit est déterminé exclusivement par les législateurs et les tribunaux des différents pays. Or il est évident

Les auteurs Léo Strauss avec l’ouvrage « droit naturel de l’histoire » et « qu’est-ce que la philosophie politique » et Quentin Skinner ses ouvrages ont deux aspects principaux, d’abord l’histoire de la pensée politique avec « the foundations of Moderm Political Thought » et ses ouvrages méthodologiques « meaning and understanding in the hostory ideas, in History and Theory » et finalement « conventions and the understanding of speech acts, The philosophical quartery ». Léo Strauss | Quentin Skinner

de l’ordre et de la liberté. Comment concilier un ordre qui ne soit pas oppression avec une liberté qui ne soit pas licence », telle est la formule la plus claire peut-être de ce problème, que nous devons au philosophe politique juif américain Léo Strauss[1]. Le texte d’Alain traite du problème de l’ordre et de la liberté. Mais il en traite par l’intermédiaire d’une réflexion sur le citoyen. Qu’est-ce qu’un citoyen ? Aristote répond à cette question dans le troisième livre des Politiques de la

qui fait référence au processus de sortie du théologico politique. Pour commencer, il faut bien avoir conscience du fait que la politique moderne se déploie dans un cadre tout à fait inédit, la plupart des auteurs sont d’accord avec ça. Léo Strauss qui est un auteur anti-moderne, parle de la première vague de la modernité : Machiavel et Hobbes. Invention d’une nouvelle manière de penser la communauté politique, la société (à partir de Rousseau, fin du XVIIIe siècle). L’univers des anciens

Hobbes serait pour Léo Strauss le fondateur de la philosophie politique moderne dont on peut dire qu’après Hannah Arendt et Carl Schmidt, elle a été remise en cause par Foucault, Deleuze et Badiou : il y a toujours plus de possibilités politiques qu’on ne nous le laisse entendre. Comprenez, il y a d’autre possibilités beaucoup plus immédiates que la politique représentative par laquelle le peuple délègue sa souveraineté. Hobbes est un penseur de la souveraineté absolue, mais il introduit une nouvelle

dire qu’il y aurait une technique morale. L’histoire philosophie se donne un objet : le ou la politique. On estime que les auteurs du passé tracent l’histoire des idées politiques. On peut penser que c’est avec Machiavel que l’HIP commence. Léo Strauss (1899 - 1973) auteur juif-allemand, « qu’est que la philo politique ? » (1959), il nous prévient dans ce texte qu’il a 2 écueils : - la philo politique est une branche régionale de la philo tout court On ne ferait que transposer les grands

répercussions de cette querelle se font sentir tout au long du siècle des Lumières jusqu’à l’époque romantique. Elle a aussi été rapidement reçue au-delà des frontières françaises, comme en Grande-Bretagne et en Allemagne. C’est le philosophe Léo Strauss qui utilise au XXe siècle la thématique de la Querelle des Anciens et des Modernes pour souligner la différence entre l’expérience de la vie politique des Anciens et l’expérience des Modernes (depuis Machiavel et Hobbes, jusqu’à JeanJacques Rousseau)

aucune illusion sur les vertus des hommes. Ainsi, les interprétations les plus courantes à son sujet, sinon les plus pertinentes, se divisent en celles qui en font le héraut du machiavélisme, pour qui la fin justifierait les moyens (par exemple Léo Strauss ou tout le courant de l'anti-machiavélisme), tandis que d'autres en font un représentant éminent du courant du républicanisme, tel que, par exemple, Rousseau, qui écrit « En feignant de donner des leçons aux rois, il en a donné de grandes aux peuples