Les Almoravides

chroniques évoquent une Rahbat al-Ksar, esplanade du palais, où l’on infligeait publiquement les peines exemplaires dès le XII° siècle. Le palais dont il est question est certainement le fameux Ksar al-Hajar édifié a la fin du XI° siècle par les Almoravides et dont les ruines subsistent au pied de la Koutoubia. Entre le palais, Ksar al-Hajar et l’agglomération urbaine proprement dite se déploie un grand espace vide, Rahbat al-Ksar, espace tampon entre la médina et le palais, où le pouvoir pouvait

il y a près de 100.000 ans. De nombreux vestiges de pierres taillées ainsi que des restes de décharges de coquillages y ont été découverts. Certains sont datés d’entre 20.000 et 12.000 ans. A l’intérieur du PNBA, des vestiges de la civilisation Almoravide peuvent être observés. Actuellement, près de 1300 pêcheurs traditionnels vivent à l’intérieur du PNBA, où coexistent deux types d’occupation territoriale. D’une part, la zone maritime occupée par les pêcheurs traditionnels Imraguen et d’autre part

légendaire, il a donner naissance a la première œuvre en prose Cantar de Mio Cid c’est une chanson de geste qui date du 12eme siècle, c’est une des œuvres en castillan les plus anciennes. Une deuxième invasion s’est produite sous la direction des Almoravides suivie des Almohades. Ils venaient d’Afrique du Nord, c’était déjà des intégristes, fondamentalistes, il n ‘y avait plus de liberté religieuse. Ces deux tribus ont été battues à la bataille de Naves de Tolosa en 1212. Après cette bataille la Castille

concernent la présence, effective en ces régions, de tribus berbères. Toutefois, dès le Ve siècle de notre ère, l'empire ghanéen était aux mains des Noirs qui lui conférèrent un rôle politique et économique de première importance jusqu'en 1076 où les Almoravides, successeurs d'Abd Allah Ibn Yasin, prédicateur de l'Islam, envahirent le pays, emmenés par l'émir Abou Bakr. L'empereur lui-même reconnut la suzeraineté du chef arabe qui avait livré au pillage Koumbi, sa capitale. En 1087, Bakr mort, le Ghâna

historiques, qu'il me conta comment il l'avait obtenu. Le cheval provenait d'un des chefs de guerre de Tachfin Ibn Ali, qui lui avait remis en paiement pour sa victoire contre les troupes Almoravide. Il avait aussi obtenu deux cent cinquante pièces d'or, des épées de Tolède, haches et armes d'hasts. Selon lui, les Almoravides étais des hommes d'une grande foi, très rigoureux dans l'application de celle-ci. De valeureux combattants mais que les années de plaisirs passées en Andalousie avaient quelque peu

(petit château) est connue pour être une baie bien protégée. Dès l’Antiquité, cet emplacement stratégique fut habité par des populations qui s’y installèrent de façon durable. À l’occasion des invasions de l’Andalousie par les Almohades et les Almoravides, Ksar Seghir joua un rôle fondamental comme poste d’embarquement des troupes et support technique et logistique des expéditions. Au cours de cette période, la ville eut également d’autres noms, notamment Ksar al-Madjaz (Château de passage). C’est

capitales politiques et centres d'échanges commerciaux. La plupart des capitales d'empire ne sont plus que des sites archéologiques. Koumbi Saleh, capitale de l'empire du Ghana, connut son apogée aux Xe et XIe siècles, avant d'être détruite par les Almoravides. Les fouilles révèlent l'importance de ce site (localisé au sud-est de la Mauritanie) qui pouvait abriter 30000 personnes, et où l'utilisation de la pierre fait exception dans une Afrique dominée par l'architecture de terre. Plus récentes, les villes

chiite, celui des Fatimides (909-1171), dont les califes prétendent descendre de Fatima, fille de Mahomet et épouse d'Ali, le quatrième calife. Enfin au Maghreb et en Espagne s'imposent des conquérants Berbères islamisés venus du Sud marocain, les Almoravides (1048-1147) qui fondent Marrakech, puis les Almohades qui les remplacent à partir de 1121. Altas historique, s. dir. Pierre Vidal-Naquet, Hachette Par ailleurs des seigneurs de la guerre fondent des dynasties : c'est le cas de sultans turcs ou

dans la Voie et commence bientôt une vie de pérégrinations qu'il mènera jusqu'à l'âge de soixante ans. Il se cantonne dans un premier temps à l'Andalousie et au Maghreb qui, malgré les difficultés posées par l'étroit littéralisme doctrinal des Almoravides puis des Almohades, vivent alors de belles journées spirituelles. Après un passage en Égypte, il parcourt ensuite sans relâche le Proche-Orient du Hijâz à l'Anatolie, de l'Irak à la Palestine, pour finir enfin par s'installer en 620/1223 à Damas

les foules une véritable fascination. En moins de quatre ans, les croisés arrivent aux portes de Jérusalem. La guerre menée par les rois chrétiens entraîne une vivification du jihâd musulman avec notamment le retour à l'orthodoxie religieuse des Almoravides en Espagne. La première croisade laisse dans le monde musulman une mauvaise impression. Certaines scènes de cannibalisme attestées par Raoul de Caen commises par les croisés affamés envers les musulmans qui n'eurent d'autres choix que de se nourrir