Les Animaux Malades De La Peste Argumentation

! », en essayant de convaincre ses interlocuteurs par une argumentation concrète, en leur montrant bien qu’ils sont égoïstes tant qu’ils ne sont pas touchés par le problème. De plus, l’argumentation directe peut aussi se traduire par la persuasion, qui consiste à faire cette fois-ci changer de point de vue par la raison et les sentiments. On peut retrouver ce procédé dans certaines fables, car on s’identifie plus facilement aux animaux, cela permet aussi de plus nous émouvoir, ou bien encore d’attacher

personnages et ce qu'ils représentent. Dans Les Animaux malades de la Peste on distingue facilement le roi à travers le lion, les courtisans par le biais du renard, du loup ou de l'ours, et dans l'âne un malheureux homme du peuple. Avec ce procédé, le lecteur participe à la découverte du sens caché du récit. Derrière les animaux et le fantastique se dissimule une vérité mais surtout une critique des hommes et de leur société. Masquer son argumentation avec le récit peut permettre à l'auteur d'exprimer

complexes qu’ils proposent vous paraissent-ils être un moyen efficace de convaincre et de persuader ? Cela revient à se poser trois questions : 1- Le comment : comment argumente-t-on ds un texte ? (la forme ou les moyens) 2- L’objectif de ces argumentations est-il atteint ? Est-ce que la littérature convainc réellement, dans quels cas l’a-t-on vu ? Est-ce que la littérature change le monde, où et quand l’a-t-elle fait ? 3- Enfin, cela vous invite aussi à nuancer et à montrer les limites de cet

Les animaux malades de la peste. I- Les discours et les thèses en présence 1.1 Le discours argumentatif du renard : Le renard est le 1er à prendre la parole. C'est sans doute parce qu'il n'a pas envi de faire une confession publique. Et donc, il a livré un stratagème qui va changer le sens de la confession qu'exigeait le roi. Le discours du renard commence au vers 34 à 42. Discours direct ce qu'il lui donne plus de poids, plus de réalité. Ce qui nous frappe ce sont les indices d'énonciation

révolter, annonçant le souffle de la révolution. Dans «Les animaux malades de la peste », il accuse les puissants de n'être pas justes puisqu'ils sacrifient le misérable, le pauvre au puissant. «Selon que vous soyez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir ». La Fontaine utilise la fable, l'apologue pour travestir son point de vue sur la cour du roi. Sans se stratagème, il serait embastillé pour ces idées. Les animaux représentent des personnages de différentes classes sociales:

(Charles Perrault) Lectures analytiques comparées * Les Obsèques de la Lionne / Les Animaux malades de la peste (La Fontaine) * Le Bûcheron et la Mort (Boileau) / La Mort et le Bûcheron (La Fontaine) * La Jeune Veuve (La Fontaine) / Les Deux Consolés (Voltaire) Etudes d’ensemble La réécriture de la fable depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours Les genres de l’apologue : choix et motivations Argumentation directe et indirecte Lectures complémentaires La Fable et la Vérité (Florian) Les

texte, et qui définit le rapport entre oppresseur et opprimé, est la constatation de l’écart surdimensionné et ses conséquences engendrées, apporté par l’industrialisation, de ces deux « classes » sociales, pourtant complémentaire. « La Ferme des animaux » écrit par George Orwell en 1945 présente par une nouvelle (quoique le livre dépasse les cent pages) sous forme de fable, une critique de l’époque post-seconde guerre mondiale où l’auteur exprime sa déception de l’évolution du régime soviétique une

doublé d’une fonction symbolique anime donc La Fontaine dans la peinture des animaux. Certains animaux incarnent un état, un rang social : le lion représente le souverain ; l’ours, le tigre, le renard et le loup, les puissants. D’autres révèlent plutôt un trait de caractère : la pie, le bavardage ; la chèvre, l’entêtement ; le chat, l’hypocrisie. Cependant, comme nous l’avons vu avec l’étude du loup, un seul animal n’est pas figé dans un rôle mais offre différentes facettes de son caractère

Fontaine, c’est le milieu hypocrite et injuste de la cour qui fournit bien souvent la cible de la satire, comme le montre la fable Les Obsèques de la lionne, qui met en scène le succès que l’on rencontre en mentant devant les rois. Les animaux malades de la peste dénoncent de même les « jugements de cour », capables de condamner l’innocent au mépris de toute équité. Mais l’apologue ne tire pas seulement sa force de sa drôlerie : celle-ci est fréquente, mais n’est pas essentielle à ce genre. Son

de l’argumentation. Sauf que dans ce cas précis, la population a condamné ces œuvres en raison de cette obscénité omniprésente. Cette condamnation a donc empêché Rabelais de communiquer son message auprès de ses lecteurs. Enfin, présenter une argumentation par le biais d’un récit fictif peut malheureusement contribuer à décrédibiliser l’argumentation. Par exemple, Voltaire, dans le chapitre 3 de son conte philosophique, Candide, dénonce la guerre. Cependant, ici le choix du mode léger n’est pas si