Les Auteurs Dénoncent Des Injustices

Histoire des Arts Le déserteur, Boris Vian CORRECTION L’AUTEUR 1. Qui est Boris Vian ? 2. Citez une œuvre de cet auteur. 3. Quel(s) événement(s) historique(s) a / ont marqué la vie et l’œuvre de cet auteur ? Voir notice biographique ci-jointe LE TEXTE 4. Pourquoi peut-on dire de ce texte qu’il est à la fois un poème, une chanson et une lettre ? Ce texte est un poème car il est composé de vers (6 syllabes), de

Sujet : Voltaire a dit “J'écris pour agir”. Pensez-vous que le rôle d'un écrivain soit de s'engager pour des causes? Dissertation :  Au XVIIIe siècle, de nombreux auteurs ont mis leur art au service de la pensée des Lumières. Ainsi, Condorcet, dans son essai intitulé Réflexion sur l'esclavage des nègres (1781), lutte pour l'égalité de tous les hommes et pour la cause abolitionniste. Cette visée argumentative de l'oeuvre littéraire est aussi défendue par Voltaire qui affirme : “J'écris pour

Caractères de La Bruyère en 1688, Choses vues Victor Hugo en 1846 et « Grasse Matinée » de Prévert extrait de Paroles en 1945, nous présentes trois situations inacceptables, à la fois semblables et différentes. En effet, les auteurs, bien qu’à des époques différentes, dénoncent à travers un apologue le monde de la richesse. Il s’agit à chaque fois d’une histoire simple comportant une morale. La Bruyère, par le portrait de Gnathon, met en scène un personnage grotesque par son manque de réserve et de

de les faire paraître plus grand ou imposant, afin d'être respecté et pris au sérieux. D'un autre côté, on peut affirmer que l'art est au service de la réalité et n'est donc pas mensongé. Ainsi de nombreux auteurs ont mis leur art au service des autres, pour "accuser" les injustices sociales, la précarité, l'exploitation ouvrière ou le racisme. Au 19e siècle, Émile Zola dans Germinal, le roman sur les "gueules noires", signale l'exploitation des hommes, femmes et enfants dans les mines de charbon

indirectement. On doit mentionner qu’il n’était pas possible pendant la période de la monarchie absolue de critiquer l’injustice de la société directement sans être puni et, bien sûr, sans perdre la possibilité d’être publié, c’est-à-dire lu. Les auteurs étaient obligés d’écrire d’une façon indirecte, car la censure était trop importante aux XVIIème et XVIIIème siècles. Beaucoup d’écrivains cachaient le vrai sens de leur oeuvre à l’aide de différents procédés stylistiques. Par exemple, Jean de La

La littérature est un art d’écriture, et les écrivains sont d’abord des hommes appartenant à leur époque. Les œuvres littéraires sont souvent considérées comme le reflet de la société, et de nombreux auteurs traitent donc les problèmes de leur époque. Les écrits littéraires sont-ils véritablement efficaces lorsqu’il s’agit de critiquer et de dénoncer la société et ses disfonctionnements ? Nous analyserons dans un premier temps la thèse qui nous est proposée, c’est-à-dire que l’écriture littéraire

Choses Vues, 1847 Jacques Prévert, « La Grasse Matinée », Paroles, 1946 Question : Vous montrerez ce qui unit ces textes, leur visée commune et les voies que les auteurs empruntent pour l’exprimer. Ces trois textes, ont pour visée commune de dénoncer les inégalités sociales, de faire réagir le lecteur face à de telles injustices. Face à un Gnathon égoïste, et vorace, qui « se rend maître du plat », et domine les « autres », insatiable, personnage grossier de La Bruyère, Les Caractères traite

(conversation, sciences). En effet, au XVIIème siècle, c’est la nature humaine qu’on essaie de cerner avec une lucidité aigüe. Dans les sciences, Descartes tente de différencier l’homme et l’animal, une nouvelle ère de savoir-vivre est mise en place. Les auteurs humanistes du XVIIème siècle : * Blaise Pascal né en 1623 souhaite persuader ses lecteurs à travers différents essais, pensées. Il voulait montrer la misère de l’Homme sans Dieu, pour lui, seule la religion chrétienne permettrait de comprendre

(1687), dénoncent avec la même véhémence le despotisme et l’obscurantisme des censeurs. Du comique au didactique les niveaux de langue varient mais se rejoignent dans une même tonalité ironique. Pour quelles raisons Voltaire, Montesquieu et Fontenelle ont-ils privilégié le registre de l’ironie et de la dérision pour dénoncer les tares de la société française ? Quel autre registre aurait-il été tout aussi opportun d’employer pour dénoncer une injustice ou défendre

aucune nécessité est frustrant, pour ne pas dire inintéressant... * les œuvres littéraires ne sont pas que des histoires, des fariboles, elles contiennent aussi des vérités, elles ont le pouvoir d'atteindre les consciences, dans la mesure où elles dénoncent un état de fait qui porte atteinte à notre dignité, à nos libertés... * on ne fait pas un travail d'écrivain comme on fait du cheval : les écrivains ont le projet de changer la vie par les moyens de la poésie, du roman, du théâtre. On passe du