Les Belles Soeurs Michel Tremblay

Conformes. Prisonniers. Déplacés. Son obésité la distingue et l’isole de cette masse informe. Elle ne veut pas être comme eux, sauvée. Elle préfère la saleté et l’isolement. Tranquille. Libre. L’extase. La grosse femme de La Danse juive de Lise Tremblay, de par son apparence, son style de vie ou ses pratiques particulières, pourrait apparaître aux yeux des lecteurs non avertis comme une femme obèse, simplement, victime de sa graisse et de la pression sociale s’exerçant sur celles comme elle. Pourtant

soixante-dix que le théâtre québécois a beaucoup progressé. Les sujets se précisent et les thèmes sont principalement la recherche d’identité et d’appartenance. Le théâtre de ce temps présente une certaine caricature de la société. Les Belles-Sœurs, pièce écrite par Michel Tremblay et publiée en 1968 a provoqué des réactions chez le public. En effet, les personnages présentés dénoncent de nombreux sujets de la vie de tous les jours. Ce nouveau style permet aux auteurs de développer leur opinion sur des événements

aussi dire Artaud est que la peste intervient au théâtre lorsqu’une pièce affecte émotivement l’ensemble des spectateurs et qu’ils sont élevés spirituellement grâce à celle-ci. Ce phénomène a frappé beaucoup de pièce telle que Les belles-sœurs écrit par Michel Tremblay, Hermani de Victor Hugo et même Le tartuffe de Molière. Aujourd’hui, Cantate de guerre qui a été présenté du 20 septembre au 15 octobre 2011 au théâtre d’aujourd’hui aurait pu bouleverser les gens. ‘’Aurait pu’’ car la mise en scène

Michel TREMBLAY, Les belles-sœurs, pièce écrite en 1965, représentée pour la première fois en 1968, publiée pour la première fois en 1972. Cet extrait que j’ai nommé La Vie Quotidienne est récité par un chœur de cinq femmes. Il évoque le quotidien aliénant et répétitif de la vie de ces ménagères pauvres et incultes. Il est écrit sur un ton lyrique qui exprime le sentiment de lassitude et de dégoût, jamais la joie de ces femmes ménagères. La vie quotidienne (Les cinq femmes se lèvent et se

bouleversés. Laurette en a assez de la vie quotidienne plate de banlieue; Georges, lui, de l’humeur triste de sa femme et d’être confronté à sa propre peine. C’est le drame qui fait rage entre les deux .C’est exactement comme dans des Les belles Sœurs de Michel Tremblay le drame de la routine quotidienne, de la vaisselle à laver , des repas à faire, ce genre de tragédie es ten lien de très près à l’humanisme qui a un langage rempli de platitude . Aucun des deux ne veut l’avouer mais ils ne sont plus

doivent tous se doucher dans la même eau crasseuse du bain. Une des fenêtres de la maison est cassée et elle sera remplacée par un carton; l’eau s’infiltre et il fait froid.  2e aspect choisi : le style • À l’instar de Michel Tremblay avec le joual et ses Belles-sœurs, l’auteur de Pour en finir avec Eddy Bellegueule superpose deux niveaux de langage qui donnent sa force et sa vérité au récit. Édouard Louis réussit une belle prouesse en imbriquant deux registres de langue : l’un littéraire

révolution tranquille (1968), il résume à lui seul toute l’effervescence révolutionnaire et identitaire du peuple québécois. La même année parait un poème à valeur manifeste qui explore plus avant cette notion de blanche négritude, le Speak White de Michèle Lalonde. L’expression à l’origine destinée aux noirs américains qui ne maitrisent pas bien la langue anglaise est alors appliquée au contexte canadien francophone. Parler « blanc », c’est parler la langue du dominant, ce qui signifie dans le contexte

hommes et de leur système. Aussi, les personnages sont encore beaucoup dans la catégorie des « marginaux ». On voit très bien ce fait dans un auteur de théâtre et de romans québécois très connu : Michel Tremblay. Toutes les œuvres de Tremblay se classe dans ce mouvement. Une pièce comme Les belles-sœurs démontre par exemple une certaine réalité des femmes de l’est de Montréal tandis qu’Hosanna se penche sur l’univers des drag-queens, mais seulement du point de vue du travesti lui-même. Ce n’est pas

considéré comme plus intelligent qu’un autre, on peut trouver des éléments d’analyse à travers tous les types de théâtre. La pièce Les belles-soeurs de Michel Tremblay, auteur québécois de renom, présente des situations des plus cocasses avec des personnages stéréotypés qui crées, encore aujourd’hui, un délire dans les salles de spectacles. Pourtant à sa sortie, en 1968, Tremblay a été beaucoup critiqué puisqu’il s’agissait de la première pièce présentée au Québec où l’on mettait en scène la classe ouvrière

conservatifs de Duplessis, censurant les artistes, on comprend que ceux-ci étaient assez misérables, manquant de quoi leur faire vivre. Pour se plaindre de tous leurs problèmes, les écrivains ont écrit et en ont fait leur sujet. En écrivant « Vingt belles piasses par mois! », dans Bonheur d’Occasion, Gabrielle Roy réussit à décrire l’opinion de la plupart des familles du Canada français à l’époque. Dans les années soixante, un nouvel courant littéraire fait son apparition. Les Québécois, fatigués