Les Bonnes De Jean Genet

meilleure compréhension. L’on peut suivre l’intrigue, comprendre chaque mot, chaque détail… Dans le premier acte Des Bonnes de Jean Genet, le lecteur comprend mieux l’intrigue que le spectateur. En effet, il existe un décalage entre ce que sait le lecteur et ce que sait le spectateur. Le spectateur voit sur scène « Madame » qui maltraite sa bonne « Claire », alors qu’il s’agit de deux bonnes, Claire et Solange qui jouent un jeu où Claire est Madame et Solange est Claire. La lecture du texte peut donc

21 11. Lecture comparée p. 23 12. Contacts et tournée p. 24 1   en attendant Godot Samuel Beckett mise en scène assistant à la mise en scène décors costumes lumière son assistante aux costumes maquillage, coiffure Bernard Levy Jean-Luc Vincent Giulio Lichtner Elsa Pavanel Christian Pinaud Marco Bretonnière Séverine Thiebault Bérangère Prost avec Gilles Arbona Thierry Bosc Garlan Le Martelot Georges Ser Patrick Zimmermann Vladimir Estragon l’enfant Lucky Pozzo à l’Athénée

traitant fréquemment de l’absurdité de l’homme et de la vie en général, celle-ci menant à la mort. L’origine de cette pensée étant sans conteste le traumatisme, la chute de l’humanisme à la sortie de la deuxième guerre mondiale. Ionesco, Adamov, Beckett, Genet, voire Pinter sont parmi les auteurs de ces œuvres qui ont bouleversé les conventions du genre. La particularité de Ionesco et Beckett est qu'ils ont exposé une philosophie dans un langage lui-même absurde qui réduit les personnages au rang de pantins

tourne à vide, des personnages qui n’ont d’existence que celui d’exister par le biais des objets et nos personnages sont jetés là comme s’ils attendaient que quelqu’un ou quelque chose viennent changer le cours de leur existence. 2. Etude de Genet : « Les Bonnes » Problématique : Dans quelles mesures peut-on dire que cette pièce contemporaine emprunte à la fois à la comédie et à la tragédie antique ? En quoi peut-on dire qu’elle est subversive ? Subversion révolte Le 2 février 1933, deux cadavres

Introduction. Inaugurée par Propp, systématisée par Greimas, et approfondie par Barthes, Genette et Todorov, la narratologie occupe une place de choix dans le domaine de la critique littéraire. Ces chercheurs se sont appliqués a mettre au point un modèle applicable a tous les types de récits. Mais au fur et a mesure que la théorie progresse, les applications pratiques se raréfient, et à part quelques échantillons destinés a illustrer des exposés et des exercices des disciples de Greimas, on ne

sans caract•re, et lÕanalyse littŽraire prend fin sur ce constat. Il sÕagit donc plut™t dÕen appeler aux images, ˆ quelques grandes rŽfŽrences, par le biais des structures spatiales quÕon a mises en Žvidence. Jean-Baptiste Clamence, ce nom nÕest pas sans malice. Dans lÕEvangile, un autre Jean-Baptiste pr•chait aussi au vide, Ç clamans in deserto È. Fausse co•ncidence, on sÕen convaincra par ce qui suit : Ç [...] on me dŽcapiterait, par exemple, et je nÕaurais plus peur de mourir, je serais sauvŽ.

Introduction Jean Genet, écrivain, poète et auteur dramatique français est connu pour ses personnages complexes, au prise avec la perversion, le mal et l’érotisme. Dans « Les bonnes », tragédie moderne et violente de 1947 (probablement inspirée de l’affaire des sœurs Papin), il raconte comment deux femmes, atteintes d’une même folie, en viennent à mettre en scène et préparer l’assassinat de leur patronnes. Dans l’extrait que nous allons étudier, les bonnes ont échoué dans leur

vise à la provocation. Au milieu du XX ème siècle, les héritiers de ce théâtre mêlent pour la plupart dérision, humour et tragique : Eugène Ionesco (La Cantatrice chauve, 1950, Rhinocéros, 1959), Samuel Beckett (En attendant Godot, 1953), Jean Genet (Les Bonnes, 1947), Arthur Adamov (Parodie, 1947). Il s’agit d’un genre traitant fréquemment de l’absurdité de l’Homme et de la vie engénéral, celle-ci menant à la mort. Eugène Labiche Eugène Labiche est un dramaturge* Francais, né le 6 mai1815 à¨Paris

la violence, même motivée ne résout jamais rien et appelle toujours un retour. Elle est d’autant plus critiquable quand elle est gratuite et qu’elle sert de support à un spectacle qui est censé éduquer le public. Comme, dans les Bonnes de Jean Genet, lorsque les deux bonnes Claire et Solange tentent d’empoisonner leur maîtresse en lui faisant boire du tilleul, mais échouent à plusieurs reprises. Cette scène relève d’une satire. Ainsi, cette représentation peut susciter des réactions contraires, là

perturbent. Le titre : cette pièce est nommée "L'Abattoir". Le "L" n'est pas aussi mis en avant qu' "Abattoir". On insiste vraiment sur ce mot, on va ici assister à la retranscription d'une scène de meurtre des plus horribles de l'histoire : deux bonnes qui, le 2 février 1933 assassinèrent sauvagement leurs patronnes, les assommèrent à coups de marteau, leur lacérèrent les jambes, leur arrachèrent les yeux. "D'après l'affaire des soeurs papins" donne des informations sur la pièce. LE JEU