Les Bonnes Genet Caricature

Après Hugo, Brecht et beaucoup d'autres, Jean Genet a donné des idées de costumes pour la réalisation de ses pièces en accordant par ailleurs un grand soin au maquillage qu’il conçoit, comme un prolongement expressif et signifiant du costume. À propos d'un personnage des Paravents, il écrit : « Le visage tout blanc. On le peint sous les yeux du spectateur. Je la vois verte. Dans un grand cotillon blanc, pas fait avec des pièces rajoutées, mais fait dans un bon tissu, peut-être rose. On lui mettra un grand

pièce : > Selon moi , le théâtre aurait pour projet de mettre sur scene la vie des Hommes > mimésis . [ Pour Aristote , cette mimésis serait l'un des moyens de la catharsis c'est à dire de la purgation des passions . > D'après Genet , dans " Comment jouer Les Bonnes " ( 1947) : "Sans pouvoir dire au juste ce qu’est le théâtre, je sais ce que je lui refuse d’être : la description de gestes quotidiens vus de l’extérieur : je vais au théâtre afin de me voir, sur la scène (restitué en un seul personnage

de Corneille et, renonçant à sa cruauté et à sa tyrannie, il finit par pardonner aux conjurés qui voulaient l’assassiner et fait preuve d’une clémence qu’on pressent durable désormais.                 Les figures de l’autorité parentale juste, du bon maître d’école, de l’homme de loi intègre et même du militaire méritant sont également représentées. Pensons à Jeanne d’Arc dans L’Alouette d’Anouilh, au Cid de Corneille pour les personnages de guerre, à Topaze de Pagnol en instituteur méritant et

l'héroïne Eugénie demeure une jeune femme noble. Faire de la condition « l'objet principal » (Entretiens sur le Fils Naturel, 1757) donne à l'auteur l'occasion de pouvoir parler de la classe à laquelle il appartient, la bourgeoisie, en s'éloignant de la caricature. II. THÈSE. Si le théâtre est un miroir, c'est celui du spectateur et non de l'auteur. Ainsi, le théâtre peut être envisagé comme le miroir du dramaturge. Il n'empêche que cette acception connaît des limites certaines. En effet, elle nie toute

dans Cinna de Corneille et, renonçant à sa cruauté et à sa tyrannie, il finit par pardonner aux conjurés qui voulaient l’assassiner et fait preuve d’une clémence qu’on pressent durable désormais.                 Les figures de l’autorité parentale juste, du bon maître d’école, de l’homme de loi intègre et même du militaire méritant sont également représentées. Pensons à Jeanne d’Arc dans L’Alouette d’Anouilh, au Cid de Corneille pour les personnages de guerre, à Topaze de Pagnol en instituteur méritant et

par rapport aux normes sérieuses du langage que nous allons précisément étudier. La brièveté est une qualité que l’on retrouve souvent dans les écrits humoristiques. Freud, dans Le mot d’esprit et sa relation à l’inconscient, explique que le bon mot atteint son but quand, en un minimum de temps et avec un matériel restreint, il parvient à se saisir d’une vérité. Toutes ces petites phrases - aphorismes, pointes - qui présentent une alternative à la raison et à la logique, permettent de

d’étude : le théâtre dans le théâtre Œuvre intégrale : Corneille, L’Illusion comique ou Anouilh, La Répétition ou l’Amour puni ou Genet, Les Bonnes (Lire une œuvre, p. 155) Groupement de textes extraits du manuel : – Corneille, L’Illusion comique, p. 147 – Marivaux, Le Jeu de l’amour et du hasard, p. 145 – Pirandello, Six Personnages en quête d’auteur, p. 150 – Genet, Les Bonnes, p. 152 • Objet d’étude : les héroïnes féminines Œuvre intégrale : Musset, Les Caprices de Marianne ou On ne badine pas avec

que « Principes de la littérature ». La même année paraît « L'école de littérature » de l'abbé Laporte dont le sous-titre de la 2e partie est sans ambiguïté : « Des règles particulières de chaque genre de Littérature en Prose et en Vers »6. Caricature du poète maudit Le mot évolue encore lentement à partir de 1750 vers le sens plus large de « création langagière écrite » laissant une place grandissante au jugement subjectif libéré de critères esthétiques contraignants : telle sera plus tard

pas de véritable héros, aucune action et très peu d’intrigue. Les conversations entre les personnages sont complètement insensées. Ce spectacle d’un acte et onze scène1 est caricaturé de véritables personnages «pantins» qui nous récitent des conversations incompréhensibles et contradictoires tout au long de l’œuvre. Les bonnes manières «bourgeoises» sont de mises. L’auteur, pince-sans-rire, ne se gène pas pour en faire une parodie de la condition humaine, tel qu’il la perçoit. Structures et

contraire de renforcer l’aspect hystérique du personnage . De même, le jeu du couple de vieux dans les Chaises, dont les déplacements et les attitudes sont cependant très détaillés et orchestrés par l’auteur, peut-il être poussé à l’extrême, à la caricature, de sorte à faire apparaître leur aspect de pantins régis par des gestes mécaniques et ridiculisés par des mimiques expressives. D’ailleurs, Ionesco laisse toute opportunité au metteur en scène de diriger les acteurs en indiquant « peut-être sera-t-il