Les Bonnes

deux poches de La Flèche. On peut voir aussi que l'acteur qui joue La Flèche sur la photo, a la bouche ouverte on peut penser qu'il commence a dire sa réplique : " La peste soit de l'avarice ... ". Image de la pièce de Théâtre de Jean Genet, Les Bonnes, avec Claire et Solange, Acte I, scène 1. " Solange s'accroupit sur le tapis et, crachant dessus, cire les escarpins vernis. Je vous ai dit, Claire, d'éviter les crachats. Qu'ils dorment en vous, ma fille, qu'ils y croupissent. Ah ! ah

théâtral puisqu'elles font partie du même livre et se présentent en réalité comme une réécriture sur un mode scénique et représentationnel  de la pièce de théâtre. Ex : Les préfaces que Genet ajoute à ses pièces et notamment aux Bonnes à travers le texte « Comment jouer les Bonnes » qui se présente explicitement comme une prescription concernant la représentation de sa pièce. Genet envisage même la possibilité que cette pièce soit représentée à l'étranger et formule les indications qui s'imposent : « Si

Ce sont les sentiments de terreur, de pitié ce que ressentent les spectateurs lorsqu’un personnage souffre. Le spectateur se purge de tout cela sans pour autant vouloir le vivre. Nous pouvons voir un jeu de catharsis dans la première scène de Les Bonnes de Jean Genet lorsque les sœurs domestiques jouent la haine contre leur maîtresse et répètent leur future scène de crime avec du tilleul empoisonné. Le spectateur est donc dit privé d’actions, il est pourtant un participant avec des impressions

un art, les auteurs qui ont craint que l’on s’écarte du sens qu’ils ont voulu donner à leur pièce ont multiplié les didascalies. Après les premières mises en scène des Bonnes, Jean Genet a même renforcé les didascalies en écrivant un texte expliquant comment la pièce devait être jouée. Dans la mise en scène de Louis Jouvet les bonnes étaient deux jolies jeunes femmes, ce qui déplut à Genet. Il précisa donc : « Il ne faut pas qu’elles soient jolies ». On voit dans cette formulation très directive que

moins un effet d'image, de figuration qui marque l'esprit du spectateur du fait de son aspect visuel. Ex : · Figuration sur la scène du crime (aboutissement irréversible du conflit)dans nombre de pièces de Jean Genet : cf. Les Bonnes ou Haute Surveillance ( violence du crime à chaque fois) à expliquer la façon dont la mise en acte des didascalies permet une figuration des affrontements sur scène qui a un impact fort sur le spectateur. II) Le théâtre : un conflit scène/salle

sera libéré en 1944 grâce à l'intervention de Jean Cocteau.  Entre 1945 et 1948 il écrira trois romans : Pompes Funèbres, Querelle de Brest et Journal du Voleur. Il écrira également un recueil de poèmes, un ballet et trois pièces de théâtres: Les Bonnes, Haute Surveillance et Splendid's.  Entre 1955 et 1961, il écrit Le Balcon, Les Nègres et Les Paravents qui lui apporteront le premier rang des dramaturges contemporains.  A partir de 1967, il entreprant  un voyage en Extreme-Orient. Quand il rentrera

un rôle essentiel dans la construction des personnages, ils complètent leur personnalité. Un assessoire peut refléter l'époque comme par exemple le masque Zanni emblème de la Commedia dell' arte aussi, la statut social comme par exemple dans Les Bonnes de Jean Genet où Solange porte une petite robe noire de domestique et Claire une petite robe noire, il y a deux milieux sociaux opposés: la domesticité et la bourgeoisie.La construction du personnage peut dépendre de l'époque, de la société, des sujets

vide d’un espace sans repères, l’absurdité de la condition humaine, la mort. Les œuvres les plus connues et les plus représentatives sont " En attendant Godot" de Samuel Beckett (1952) Samuel beckett et l'affiche de " En attendant Godot" " Les Bonnes " de Jean Genet (1947) "La cantatrice chauve" d'Eugène Ionesco (1951) Eugène Ionesco et l'affiche de " La cantatrice chauve"

grimaces). En effet, le jeu d’acteur des artistes est très révélateur pour le public, il permet d’emmener ce dernier au travers de l’histoire et de transmettre alors les émotions des personnages. On peut prendre exemple sur la pièce de J.Genet, Les Bonnes, «  (Claire s’assied à la coiffeuse. Elle respire les fleurs, caresse les objets de toilette, brosse ses cheveux, arrange son visage.) Préparez ma robe. Vite le temps presse. Vous n’êtes pas là ? (elle se retourne) Claire ! Claire ! ». Dans cette

Les deux bonnes charmantes sont Claire (la petite sœur, qui semble plus révoltée, excitée à l'idée de dominer son aînée dans le rôle d'assassine) et Solange (l'aînée, qui paraît plus réservée, inquiète sur le comportement révolté de sa sœur, bien qu'elle y participe activement). Elles travaillent pour une riche femme (Madame) avec laquelle elles entretiennent une relation assez floue. Les deux bonnes s’habillent même avec les robes de leur maîtresse, lors de scènes (ne pas entendre des scènes dans