Les Chants de Maldoror

Les origines de la poésie lyrique peuvent être recherchées dans les chants populaires et les danses. L’influence de la culture arabe se fait sentir également. La poésie médiévale représentative de la littérature courtoise atteint son sommet dans l’art des troubadours. Le Midi, où l’économie est plus développée que dans les provinces du Nord et où la vie quotidienne est moins belliqueuse, se rend plus propice à l’art qui chante l’amour et le printemps. L’influence de cette poésie se traduit dans

1869 : « Les Chants de Maldoror », 6 chants. Un an plus tard, il a écrit « Les Poésies I et II » sur son nom réel. Ecrivain plus représentatif du surréalisme français. On ne connaît pas le visage d’Isidore. Un professeur avait connu une photo. Pourquoi ses ouvres devient importantes par le surréalisme ? Lautréamont a inspiré sans doute Isidore Ducasse. Impressionné par le personnage. Il apparaît… Conte de Lautréamont → publié de anonyme sous trois étoiles. → 6 chants, qui chantent

plus de modèle à imiter et le dynamisme créatif se fonde sr la richesse de l'imagination et l'ampleur de la fantaisie. « Beau comme la rencontre fortuite d'un parapluie et d'une machine à coudre sur une table à dissection » Comte de Lautréamont Chants de Maldoror. Cette citation fait apparaître l'intérêt d'une créativité fondée sur l'imagination. Elle engendre un monde nouveau à l'aspect surprenant dans lequel chacun peut s'émerveiller. L'imagination est en effet cette faculté capable de recomposer

que le poète « chante » et c’était vrai au Moyen Âge, Nouvelle Revue Pédagogique - Lycée / n° 31 / septembre 2008 lorsqu’il s’accompagnait avec un luth ; dans l’Antiquité, les odes et épodes relevaient des « carmina ». Or la musique transforme le langage en charme, elle lui confère des énergies singulières : il y a ainsi des chants religieux qui visent à magnifier et à envoûter, et ces chants sont chargés de traduire « l’harmonie » céleste ; on sait aussi qu’il existait des chants de fête, chargés

Aristophane, Théâtre 43. Tacite, Annales et Histoires 44. Spinoza, Éthique 45. Hölderlin, Poèmes 46. Gérard de Nerval, Les Filles du feu 47. Daniel Defoe, Robinson Crusoé 48. Saint Augustin, Les Confessions 49. Lautréamont, Les Chants de Maldoror 50. Victor Hugo, Les Misérables 51. Lewis Carroll, Alice au pays des merveilles 52. Alfred de Musset, Comédies et Proverbes 53. Jules Renard, Journal 54. Homère, L'Iliade 55. Dostoïevski, L'Idiot 56. Emily Brontë, Les Hauts

que ceux-là, peut-on véritablement ne juger la qualité d’un poème qu’à l’aune du thème qu’il traite : que faire alors de la figure du vampire créé par ce même Baudelaire ou du portrait du narrateur monstrueux par lequel Lautréamont ouvre ses Chants de Maldoror ? La question est d’autant plus complexe qu’il est difficile de définir ce que l’on entend par la « beauté » du texte poétique : on connaît la célèbre boutade voltairienne : « Demandez à un crapaud ce que c'est que la Beauté, (…) ! Il vous répondra

rencontre Louis Aragon, André Breton, René Crevel, adhère au groupe surréaliste et publie en décembre Profession de foi du sujet dans le douzième numéro de La Révolution surréaliste. Le 14 février 1930, les surréalistes saccagent à Paris le bar « Maldoror », lors d’une bagarre au cours de laquelle Char est blessé d’un coup de couteau dans l’aine. Tandis qu’il lit Rimbaud, Lautréamont, les philosophes présocratiques et les grands alchimistes, Char publie en avril 1930 à Nîmes « Tombeau des secrets

poétique Un certain plume en décembre 1930, composé de 13 chapitres où Plume vit des situations rocambolesques et parfois surréalistes. b) La révélation : Il faut attendre 1922, pour qu'il reprenne goût à l'écriture en lisant Les chants de Maldoror du Comte de Lautréamont et commence à écrire à la suite d'un pari encouragé par Franz Hellens. Michaux situe lui même avec précision, le moment où il aurait commencé à écrire c'est à dire le 9 Mars 1922. Son premier texte intitulé Cas de folie

des siècles avec des orientations différentes selon les époques, les civilisations, les aires culturelles et les individus. On peut par exemple distinguer le poète artiste soucieux d'abord de beauté formelle, le poète « lyrique » qui cultive le « chant de l'âme », le poète prophète, découvreur du monde et « voyant » ou le poète engagé, sans cependant réduire un créateur à une étiquette simplificatrice1. Sommaire [masquer] 1 Histoire 1.1 Origines 1.2 Entre Apollon et Dionysos 2 Technique

semblant ». Falet « déformait selon un poncif sardonique » : cette phrase est lourde de sens. Non seulement Falet transforme son modèle en monstre, mais il n’est même pas un génie maléfique à l’image d’un Maldoror (« je fais servir mon génie à peindre les délices de la cruauté » dans les Chants de Maldoror de Lautréamont). A l’inverse, cette déformation n’est même pas convenue. Derrière toutes ces déformations ne paraît que la formation du néant. Ici c’est donc l’art lui-même qui en vient à être interrogé