Les Chants de Maldoror

(: La corne – Moïse – La Mort du Loup – La Maison du Berger …). Victor Hugo (1802-1885) couvre l’ensemble des formes de poésie siècle. Collections: L’Est (1829) (poème Les Djinns) – les feuilles d’automne (1831) (Ce siècle avait deux ans …) – Les Chants du crépuscule (1835) (les graines) – les voix intérieures (1837) (A Eugene H. Vicomte) – Les Rayons et les ombres (1840) (Fonction du poète – Tristesse d’Olympio – Oceano Nox) – Les Châtiments (1853) (O soldats de l’an deux – Souvenir de la nuit 4

pensée», composée «en l'absence de tout contrôle exercé par la raison, en dehors de toute préoccupation esthétique et morale ». Se réclamant de Sade, de Rimbaud, de Mallarmé, d'Apollinaire, de Roussel et surtout de Lautréamont, l'auteur des Chants de Maldoror (1868-1870), les surréalistes cherchèrent à libérer l'Homme du rationalisme de la culture bourgeoise occidentale, jugé étouffant et obsolète. Dans le premier Manifeste du Surréalisme, publié en 1924, André Breton, marqué par la lecture de Freud

d'aborder des thèmes variés, souvent inspirés de la culture occidentale, comme le Christ, Venise, New York, la tauromachie ou la Révolution Française. Au cours de sa prolifique carrière, il illustre également de nombreux ouvrages, tels que Les Chants de Maldoror de Lautréamont ou La Voix Humaine de Jean Cocteau, et réalise des décors, notamment pour des ballets chorégraphiés par Roland Petit ou Serge Lifar. A ce titre Bernard BUFFET s'inscrit résolument comme un artiste dans son temps, participant

n'est pas la réalité, c'est une illusion, un simulacre inutile... Voilà en tout cas le message qu'il veut faire passer dans ses toiles, sur le mode de l'ironie. Magritte a également illustré 'Les nécessités de la vie' de Paul Eluard et 'Les chants de Maldoror' de Lautréamont. Cours II : Le signe comme support du sens : Revenons au tableau de René Magritte « ceci n’est pas une pipe ». Nous nous sommes entendus sur l’observation qui suit : Il s’agit de la représentation d’une pipe et, sa réception

sales de l'histoire ; que c'est une loi universelle que toute classe, avant de disparaître, doit préalablement se déshonorer complètement, omnilatéralement, et que c'est la tête enfouie sous le fumier que les sociétés moribondes poussent leur chant du cygne. — 2828 — Aimé Césaire : Discours sur le colonialisme 5 Au fait, le dossier est accablant. Un rude animal qui, par l'élémentaire exercice de sa vitalité, répand le sang et sème la mort, on se souvient qu'historiquement, c'est

sales de l'histoire ; que c'est une loi universelle que toute classe, avant de disparaître, doit préalablement se déshonorer complètement, omnilatéralement, et que c'est la tête enfouie sous le fumier que les sociétés moribondes poussent leur chant du cygne. Aimé Césaire : Discours sur le colonialisme — 29 — 5 Au fait, le dossier est accablant. Un rude animal qui, par l'élémentaire exercice de sa vitalité, répand le sang et sème la mort, on se souvient qu'historiquement, c'est sous cette

eaux sales de l’histoire ; que c’est une loi universelle que toute classe, avant de disparaître, doit préalablement se déshonorer complètement, omnilatéralement, et que c’est la tête enfouie sous le fumier que les sociétés moribondes poussent leur chant du cygne. 26 Discours sur le colonialisme A u fait, le dossier est accablant. Un rude animal qui, par l’élémentaire exercice de sa vitalité, répand le sang et sème la mort, on se souvient qu’historiquement, c’est sous cette forme d’archétype féroce

la richesse de l’imagination et l’ampleur de la fantaisie « beau comme la rencontre fortuite d’un parapluie et d’une machine à coudre sur une table de dissection » Isidor Ducasse Comte de Lautréamont (poète français mort en 1870, auteur des chants de Maldoror. Cette citation fait apparaître l’intérêt d’une créativité fondé sur l’imagination. Elle engendre un monde nouveau à l’aspect surprenant dans lequel chacun peut s’émerveillé. L’imagination est en effet cette faculté capable de recomposer la

intitula Roue de bicyclette, dans laquelle sont associés et maintenus ensemble un tabouret et une roue de vélo sans pneu. A cet instant précis, l’artiste rejoignait directement la phrase maintenant archi connue de Lautréamont, écrite dans Les Chants de Maldoror en 1869 : « […] beau [...] comme la rencontre fortuite sur une table de dissection d'une machine à coudre et d'un parapluie ! ». Duchamp, précédés par Mallarmé et Apollinaire dans l’écriture, rend visible ce qui se rapproche d’une idée poétique

tout art et toute science». Lautréamont, qui forge une machine et, du même coup, fait naître une nouvelle manière de penser, est à prendre tout entier du côté du sérieux. il faut interpréter à la lettre la dialectique qui s'établit entre “Les chants de Maldoror” et les “Poésies”, se référer aux définitions de l'humour, de la beauté et de la poésie que donne Lautréamont, et qui ont l'avantage de poser des problèmes sans prétendre les résoudre. Apollinaire, rencontré par Breton à vingt ans, «l'âge où