Les Chants de Maldoror

journalistiques et les discours critiques ou lectures guidées puissent nous permettre l’identification générique. la notion de texte, est censée mieux rendre compte de l’originalité radicale de certains textes modernes rebelles aux catégories (Chants de Maldoror, la Recherche, Ulysse). Auteur rebaptisé producteur ou scripteur, tentent d’abolir également distinction entre producteur et interprète. Phénoménologie des genres courants : Les indices paratextuels ne remplissent pas souvent le

cor - Moïse - La Mort du Loup - La Maison du Berger…). Victor Hugo (1802-1885) couvre tout le siècle avec sa poésie multiforme. Recueils : Les Orientales (1829) (poème : Les Djinns) - Les Feuilles d'automne (1831) (Ce siècle avait deux ans…) -Les Chants du crépuscule (1835) (Les Semailles) - Les Voix intérieures (1837) (A Eugène, vicomte H.) - Les Rayons et les Ombres (1840) (Fonction du poète - Tristesse d'Olympio - Oceano Nox) - Les Châtiments (1853) (O Soldats de l'an deux ! - Souvenir de la nuit

revue Nord-Sud et Philippe Soupault que lui présente Apollinaire : « Il faut que vous deveniez amis. » Soupault lui fait découvrir Les Chants de Maldoror de Lautréamont, qui provoquent chez lui une grande émotion[10]. Avec Louis Aragon dont il fait la connaissance à l’hôpital du Val-de-Grâce, ils passent leur nuits de garde à se réciter des passages de « Maldoror » au milieu des « hurlements et des sanglots de terreur déclenchés par les alertes aériennes chez les malades », (Aragon). Dans une lettre

générale) s'est constamment renouvelée au cours des siècles avec des orientations différentes selon les époques et les individus. On peut par exemple distinguer le poète artiste soucieux d'abord de beauté formelle, le poète « lyrique » qui cultive le « chant de l'âme », le poète prophète, découvreur du monde et « voyant » ou le poète engagé, sans cependant réduire un créateur à une étiquette simplificatrice[1]. Sommaire[masquer] * 1 Histoire * 1.1 Origines * 1.2 Entre Apollon et Dionysos

selon la définition esthétique du roman de Gourmont, l’écriture romanesque doit échapper aux moules traditionnels de la narration et inversement, comme si le poème convergeait vers une autre forme de reconnaissance. Ainsi, doit-on considérer les Chants de Maldoror de Lautréamont comme un roman poétique ou un long poème en prose ? Le Mauvais Vitrier des Petits Poèmes en prose, de Baudelaire converge vers une ‘nouvelle-poème’ et pose la question de l’identité du poème en prose. En effet, il est facile de

À rebours (1884) Littérature poétique • Ch. Baudelaire. Les Fleurs du mal (1857) ; Le Spleen de Paris (1869) (poèmes en prose) • P. Verlaine. Poèmes saturniens (1866) ; Romances sans paroles (1874) ; Sagesse (1880) ; etc. • Lautréamont. Les Chants de Maldoror (1869) • St. Mallarmé. La Henriade (1871, inachevé) ; L’Après-midi d’un faune (1876) (églogue) • A. Rimbaud. Une Saison en enfer (1873) ; Illuminations (1886) (poèmes en prose) Littérature dramatique • A. de Villiers de L’Isle-Adam. Axel (1885)

sensibilité.), elle est « une finalité sans fin ». Breton ne décrit-il pas la Porte Saint-Denis comme étant « très belle et très inutile » ? Elle n’a pas de but pratique, elle est passionnelle, hasardeuse. Lautréamont (1846-1870. Il était comte. Les Chants de Maldoror. Considéré comme précurseur du surréalisme) avait en cela introduit le hasard comme principale cause de création et d’évolution de la beauté. Breton reprend d’ailleurs pour lui dans les Vases communicants, la formule de ce dernier « beau comme

plus un artiste. » 81. SHAKESPEARE William, Hamlet : « Où la joie a le plus de rires, la douleur a le plus de larmes.» 82. SHELLEY Percy Bysshe, Rabbe « Un peu de poésie» : « Notre rire le plus  sincère  De  souffrance  est toujours chargé ; Nos chants les plus exquis Sont les plus désolés. » 83. SIMON le JUSTE, Chapitres des pères : « Toute ma vie j’ai grandi parmi les Sages, et je n’ai rien trouvé de meilleur pour le corps que le rire. Et ce n’est pas l’étude qui est l’essentiel, mais l’action;

répondre : vite car dans huit jours je serai à Paris, peut-être. Au revoir. A. Rimbaud. Le Dormeur du val C'est un trou de verdure, où chante une rivière, Accrochant follement aux herbes des haillons D'argent; où le soleil, de la montagne fière, Luit: c'est un petit val qui mousse de rayons. Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue, Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu, Dort

partie du roman (« Chants ») et constitue le début d’un chapitre intitulé « Les frères ». Il dresse le portrait des neuf fils d’Ephraïm Mauperthuis et de Reinette-la- Grasse, véritables « hommes des forêts ». Mais à travers cette page aux accents lyriques, le portrait se mue en paysage, paysage immémorial, poétique et mystique. L’étude pourrait suivre plusieurs pistes : - L’évocation des frères ne donne-t-elle pas à l’auteur l’occasion de faire entendre et résonner le chant du monde ? - Dans