Les Chimères De Nerval

la vicomtesse d’Auchy (1608) : - C’est fait, belle Caliste, il n’y faut plus penser Jean de Sponde (1557-1595) Essai de quelques poèmes chrétiens (1588) : - Mais si mon foible corps qui comme l'eau s'escoule Gérard de Nerval (1808-1855) Les Chimères (1853) : - Arthemis - Myrtho Charles-Pierre Baudelaire (1821-1867) Les Fleurs du mal (1857) : - A une passante, - L'ennemi - Je te donne ces vers - La muse malade Paul Marie Verlaine (1844-1896) Poèmes saturniens (1866)

noir (Vigny) - métaphore ex. L’écaille de la mer, la plume du nuage, Car l’océan est hydre et le nuage oiseau. (Hugo) - oxymore (oxymoron, n. m.) ou alliance de mots contraires : ex. (…) et mon luth constellé Porte le soleil noir de la Mélancolie. » (Nerval). 2.3. Formes et genres Dans la plupart des cas le poète de 1830 puise dans le fonds des vieilles formes classiques : sonnets, odes, ballades, épîtres, satires, et use en particulier des poèmes à forme fixe. On notera cependant le rôle primordial

leurs poèmes sont nommés plainte élégiaque. Le poète est aussi en quête de lui même, il peut laisser libre cours à son imagination et son inconscient , ainsi le surréalisme inspira nombres de poètes tels que Nerval ou Paul Eluard. Les auteurs guidés par leurs émotions inventent des chimères, écrivent nombres de métaphores insolites et étranges. Certains poètes utilisent la prose poétique, cela leur permet d'avoir moins de limites et réciproquement plus de liberté. Robert Desnos s'y essaye dans Corps

simplement le lecteur à profiter de la jeunesse. En effet, la poésie n’est pas seulement centrée sur les sentiments personnels du poète, elle peut aussi faire une réflexion sur l’Homme en général. Par exemple, dans « Vers dorés » extraits des Chimères, Gérard de Nerval l’invite à ne pas se replier sur lui-même. Mais la poésie peut surtout faire un lien entre l’Homme et la société, notamment dans la poésie engagée, même si Verlaine dans « Art Poétique » rejette cette poésie «  fuis de plus loin la Pointe

légende des Siècles, Les Misérables), Alfred de Vigny (Poèmes antiques et modernes, Stello, Chatterton, Servitude et grandeur militaires, Les Destinées), Alfred de Musset (On ne badine pas avec l'amour, Lorenzaccio, Les nuits), Gérard de Nerval (Sylvie, Les Chimères, Aurélia, Pandora) George Sand (Indiana, Lélia, Le meunier d'Angibault, La Mare au diable, La petite Fadette, François le Champi, Autres œuvres) Auteurs réalistes principaux : Stendhal (La Chartreuse de Parme), Honoré de Balzac (La Femme

dans la poésie lyrique est toujours une énonciation réelle, et on peut lui appliquer les critères de vérification d'une énonciation réelle. Lorsque, par exemple, nous lisons, dans un sonnet des Chimères Je suis le ténébreux, le veuf, l'inconsolé, nous interprétons le je de l'énonciation comme étant Nerval lui-même, nous créditons l'auteur du fait qu'il nous parle de sa propre expérience et non de celle d'un être imaginaire distinct de lui. On peut cependant se demander si on peut vraiment appliquer

déceptions. Les poèmes que j'ai choisi sont d'auteurs et de mouvements littéraires très diverses puisqu'on passe du romantisme au symbolisme ou encore au réalisme. Ces œuvres évoquent donc toutes l'enfant mais avec des aspects différents. Gérard de Nerval nous parle, en tant qu'adulte, de inconscience de l'enfant en général alors qu'Apollinaire nous expose une partie de sa propre vie enfantine. Victor Hugo, quant à lui, a écrit un poème beaucoup moins joyeux puisqu'il raconte sa nostalgie de cet âge

Zone ", il laisse le témoignage d'un homme face au " monde moderne ". Deuxième partie : Il s'agit de montrer que certains poètes, en rupture, ont voulu non pas refléter la réalité mais la transformer; ils nous font entrer dans leurs rêves: - Nerval ou " l'épanchement du songe dans la vie réelle " (l'importance du "rêve") - Rimbaud, " voyant " et " voleur de feu " (l'importance des images) - Verlaine, le charme de la suggestion Introduction En poésie, le sens est-il jamais l'essentiel

Musset : « Les plus désespérés sont les chants les plus beaux,/ Et j’en sais d’immortels qui sont de purs sanglots. » Œuvres représentatives : Lamartine, Méditations poétiques, 1820 Hugo, Les contemplations, 1856 Musset, les nuits, 1837 Nerval, Les chimères, 1854 Vigny, Les destinées, 1864 Le courant parnassien De l’art pour l’art… C’est au sein même du romantisme, en la personne de Théophile Gautier (1811-1872) ancien compagnon de route de Victor Hugo, que se dessinne à partir de 1845 une

en manque d’exotisme. Ainsi, le voyage de Chateaubriand, entrepris entre 1805 et 1806 et dont le récit est publié dans Itinéraire de Paris à Jérusalem, va influencer par la suite plusieurs auteurs : Lamartine commence son voyage en Orient en 1833, Nerval accomplit son séjour oriental entre 1842 et 1843, Flaubert, quant à lui, part entre 1849 et 1850. Chacun de ces écrivains fait « son voyage » en Orient tout en suivant la trace de ses illustres prédécesseurs, respectant ainsi la longue tradition des