Les Contes d'Hoffmann

faisant « des remarques de pion », l’incitant à supprimant ses lourdeurs, à se méfier des abus d’une rhétorique trop scolaire, et le retenant pendant dix ans de rien publier. Maupassant le rappela dans ‘’Le roman’’ : « Je fis des vers, je fis des contes, je fis des nouvelles, je fis même un drame détestable. Il n’en est rien resté. Le maître lisait tout, puis le dimanche suivant, en déjeunant, développait ses critiques. » Il allait se lier à lui d’une affection quasi filiale et devenir son factotum

préalable, peinture à même la toile. Girodet, Le sommeil d’Endymion, 1793  Volonté de s’éloigner du style néoclassique et de David. Il devient l’un des peintres de Napoléon. Les Ombres des Héros français, 1802 Personnage d’Ossian, druide tiré des Contes d’Ossian de Macpherson qui a fait passer ses textes pour des textes anciens retrouvés. Irrationnel, fantastique. Caractéristique du romantisme. Immensité de l’espace. Lumière dématérialisante. - équivalent en Angleterre : William Blake - Atala,

privilège accordé à Joseph le font enfermer et Joseph passe plusieurs années en prison. Il est ignominieusement reclus. Dieu le dédommagea pour ce qu’il avait pour lui. C’est ici une scène du Graal. Il y a une scénographie. Mais les différences avec les contes du Graal de Chrétien de Troyes sautent aux yeux. A la différence du cortège d’avant, on a plus qu’un Graal. Il n’est pas nommé Graal, le mot employé est toujours celui du vase. Dans ce roman, alors que graal était un mot commun, ici c’est un vase

«croquants» : paysans (familier) - «colichemardes» : larges épées - «avecque» : orthographe ancienne et poétique, qui souligne le ton parodique de Clappique - «auberge à la Gogol» : telle celles évoquées par l'écrivain russe du XIXe siècle dans ses contes et dans sa pièce, “Le revizor”. - «ivre-noble» : jeu de mots sur «ivre mort». Page 35 - «bêlement» : il s'agit du mot «mais» que Clappique vient de prononcer d'une voix nasillarde - «jeunom» : jeune homme (prononciation de Clappique) Page 36

tout au long du XIXe siècle, et qui s’établit comme « genre » sous l’impulsion romantique en subissant l’influence anglaise (le « roman gothique ») et allemande (Contes d’Hoffmann). En 1830, Charles Nodier publie son essai Du fantastique en littérature et apparaît comme le fondateur du fantastique français, qu’il met en œuvre dans ses Contes. Mérimée publie La Vénus d’Ille en 1837 et Théophile Gautier ses Récits fantastiques dès 1834. Voici un extrait de l’un d’eux, « La cafetière », que vous avez déjà

des revues, puis en volume : ____________________________________________________________ _____________________ “Les vrilles de la vigne” (1908) Recueil de dix-huit nouvelles Commentaire Les quatre premiers textes sont des sortes de contes métaphoriques dans lesquels Colette évoquait sa destinée, douloureuse et exaltante à la fois, de femme libre et solitaire : ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Émile Blémont À quoi tient l’Amour ? BeQ Émile Blémont À quoi tient l’Amour ? Contes de France et d’Amérique La Bibliothèque électronique du Québec Collection À tous les vents Volume 802 : version 1.0 2 À quoi tient l’Amour ? Édition de référence : Paris, Alphonse Lemerre, Éditeur, 1893. Deuxième édition. 3 L’auteur du présent volume s’est décidé, sur les demandes réitérées qui lui ont été faites, à rassembler les petits romans et les esquisses de mœurs qu’il

fut la cause de son expulsion. Il est bon de noter en passant que Poe avait déjà, à Charlottesville, manifesté une aptitude des plus remarquables pour les sciences physiques et mathématiques. Plus tard il en fera un usage fréquent dans ses étranges contes, et en tirera des moyens très-inattendus. Mais j’ai des raisons de croire que ce n’est pas à cet ordre de compositions qu’il attachait le plus d’importance, et que – peut-être même à cause de cette précoce aptitude – il n’était pas loin de les considérer

OPERA PLACIDO DOMINGO JAMES LEVINE CARMEN - OPERA LES NOCES DE FIGARO - OPERA NORMA - OPERA :THEATRE ANTIQUE ORANGE 1974 LUCIE DE LAMMERMOOR - OPERA NATIONAL DE LYON GRIGORY SOKOLOV - LIVE IN PARIS CASSE-NOISETTE (THE NUTCRACKER) - KIROV BALLET LES CONTES D HOFFMANN - OPERA PLACIDO DOMINGO GEORGES PRETRE L'OPERA IMAGINAIRE - ANIMATION BORIS GODOUNOV - THEATRE DU BOLCHOI ANDRE RIEU - AU ZENITH DE PARIS SALOME - ORCHESTRA OF THE ROYAL OPERA HOUSE PIANO EXTRAVAGANZA - ANTHOLOGIE CARLOS KLEIBER - SYMPHONIE

propage en France jusqu’à Hugo, Nerval et, plus tard, en passant par Baudelaire, jusqu’aux symbolistes. Les formes du fantastique sont bien diverses chez les romantiques. Les personnages de Bertrand sont des créatures mi-humaines mi-divines des contes populaires ; Nerval, dans ses Chimères, utilise la tradition héritée de la mythologie grecque ou égyptienne qui se mêlent à la Kabale et aux rêveries tirées de l’existence du poète (pour Nerval, le rêve est une autre vie, aussi réelle que l’autre