Les Dieux eux-mêmes

coïncidence parfaite qui fait qu'on peut parler d'une vérité absolue, même si encore une fois cela ne vaut que dans la sphère de l'activité qui est celle de l'aède, du devin ou du roi de justice. Cela constitue une forme particulière d'aléthurgie, celle des dieux et des devins, à laquelle les hommes n'ont point part et vis-à-vis de laquelle les hommes n'ont qu'à s'incliner. Par définition, il ne sert à rien de chercher à contester cette aléthurgie. Il y a là une dimension de nécessité qui apparaît. Dans cette

aujourd'hui. Les Romains et les Gaulois étaient conscients que même si leurs dieux portaient des noms différents, il s'agissait des mêmes. César le reconnait lui-même:"Ils croient de ces dieux à peu près ce que nous en croyons." Ainsi les Gaulois n'eurent aucun srupules à mélanger leurs dieux et ceux des Romains. Et ceci fut d'autant plus rapide que la disparition de la langue gauloise y aida fortement. Par exemple, on voit des dieux porter des noms mi romain mi gaulois: Mars Camulus, Apollo Toutirix, Jupiter

religieuses. Il y a plus de 5000 ans, les Egyptiens brûlaient des arômes pour le dieu du soleil, à son lever, à son zénith et à son coucher. Les fabricants de ces parfums étaient les prêtres eux même. On découvre les mêmes pratiques en Mésopotamie. Les odeurs étaient destinées à flatter le nez des dieux. Les produits qui étaient utilisés sont le myrte, l’acore et le cèdre. Les rois ont conservé ces rites et ont commencé à parfumer leurs maisons pour les purifier. Dans ces pratiques on ne retrouve que deux des

leur désir de connaissance de la vérité, elles promettent aux hommes de revenir « lourd-s- d'un plus lourd trésor de science ». Elles promettent donc le plus grand désir qui soit à l'homme, la connaissance des causes, en d'autres termes devenir des dieux, or la place de l'homme est ailleurs, non pas dans la recherche du vrai, mais dans la recherche du bon, de l'efficace. Mais elles sont monstrueuses et, comme on l'a vu, ne réalisent que l'humanité dépouillée de toute dignité : une mort sans sépulture

référence à une doctrine secrète (orphique1), dicile et obscure, mais dont la vérité tient en ce que les hommes et leurs vies sont présentées comme appartenant aux dieux. Notre vie ne nous appartient pas et seuls les dieux peuvent en disposer. L'interdiction de se donner la mort est donc liée à la religion au respect des dieux, on n'a pas le droit de mettre volontairement n à ses jours car c'est s'opposer à la loi divine. Mais c'est une chose que cela puisse justier l'interdiction du suicide

verrons comment sa fille Antigone gardera ses propres valeurs et ces propres définitions des lois divines et du respect défini par les dieux auxquels on ne peut désobéir. Tandis que Créon lui défendra les lois établies par l’autorité et la force civile. Œdipe-Roi, le meurtre et l’inceste La tragédie Œdipe-Roi de Sophocle commence par un oracle, réponse des dieux : le coupable du meurtre de Laïos (ancien roi de la cité de Thèbes) doit être dénoncé pour libérer la cité de Thèbes frappée par la déesse

des clairons, des buccins, des olifants, des bugles, des trompettes ». Sous la variété des termes de cette énumération apparaît certes l'unité du champ lexical, puisque tous ces instruments à vent servent à la chasse ou à la guerre, qui sont elles-mêmes des activités voisines, ayant toutes deux pour but de donner la mort. Mais ce sont les connotations qui créent la variété. A côté des clairons et des trompettes, usuels dans toutes les armées, les olifants évoquent le Moyen Âge et La Chanson de Roland

comportement dément de Caligula : il désire « réaliser l’impossible », car « c’est la vertu d’un empereur ». Scène 10 Caligula annonce qu’il rejette le mensonge et offre la « liberté » à Rome : il cherche déjà, en abusant de son pouvoir, à égaler les dieux. Scène 11 Confrontation entre Caligula et Caesonia. Celui-ci s’annonce « désespéré », « devenir un homme » étant pour lui un fardeau trop lourd. Il désire que le monde subisse également cette transformation douloureuse qui s’opère en lui, cette

connaissance nous a valu bien des déboires !IL Y A DIEU : La foi, en la croyance en Dieu ou en sa non-existence est passionnelle donc quelque peu aveugle. L’une et l’autre ne sont pas en mesure d’aller l’une vers l’autre. Il y a les dieux des religions HYAVE, ALLAH, DIEU, les dieux des panthéons grecs et latins, les Divinités des traditions extrêmes orientales. Dans la tradition hébraïque, il y a également le Dieu d’Abraham, le Dieu de Jacob, le Dieu d’Isaac. Cela sous-entend probablement que chacun doit

déesses, la peste, s'est ruée sur la ville et a dévasté la demeure de Cadmos. Le noir Hadès s'enrichit de nos gémissements et de nos lamentations. Et voici que ces enfants et moi nous nous sommes rendus à ton seuil, non que tu nous sembles égal aux dieux, mais parce que, dans les maux qu'amène la vie ou dans ceux qu'infligent les démons irrités, tu es pour nous le premier des hommes, toi qui, à ton arrivée dans la ville de Cadmos, nous affranchis du tribut payé à la cruelle divinatrice, n'étant averti