Les Epoux Arnolfini

fascinés par l’optique. Ex : Monet, les coquelicots, 1879 Le vert et le rouge se valorisent mutuellement. La couleur primaire à l’air plus lumineuse quand elle est à côté de sa complémentaire, elle gagne en intensité. Ex : Jan Van Eyck, les époux Arnolfini, 1434 • Contrastes chaud-froid Les tons chauds sont les tons entre le jaune et le rouge. Les tons froids sont ceux entre le vert et le violet. Ex : Altdorfer, bataille d’Alexandre, 1529 Les tons chauds sont en bas, ce qui donne un aspect

tissage…Ces sociétés urbaines inventeront l’écriture : Sumer, l’Egypte. LE MONDE GREC L’art grec a des racines très lointaines, et pour le comprendre, il faut remonter vers – 3 000 en Crête ou naît L’ART MINOEN (nom qui vient du roi légendaire Minos, époux de Pasiphaé, père d’Ariane, roi de Cnossos et juge aux Enfers). Civilisation qui s’étend de –3 000 à –1 400 où dominent, dans les objets fabriqués et les dessins, les formes rondes et courbes, synonyme de pacifisme et de douceur de vivre. _ le pendentif

n’ait un caractère divin, ni que sa présence n’ait été souhaitée par l’auteur du tableau. Ainsi, voici ce à quoi nous pouvons aboutir, après quelques constructions sur différentes peintures de nature différentes. Le chiffre recherché est 3. Les époux Arnolfini de Jan Van Eyck en 1434 Cette peinture à l’huile sur bois fait apparaître le chiffre 3 dans la disposition des personnages. En effet, on observe que chacun d’eux est inscrit dans un rectangle ayant un rapport largeur/longueur égal à 3. De même

voilés par de délicates transparences, et par l’emploi de panneaux de chêne traités de façon à conserver aux détails les plus infimes une grande précision du trait. 27 / 37 TPE / Diffusion de la peinture humaniste à travers l’Europe Les Epoux Arnolfini (1434) de Jan van Eyck Mary Magdalene (1530) de Jan van Scorel B. Les Provinces-Unies En 1558, les Pays-Bas tombent sous la domination de la couronne d’Espagne. Les Pays-Bas sont constitués de deux régions bien distinctes, au nord les provinces

sera jugé lui et son art au même titre qu’un mathématicien ou un poète. Dans les Flandres, la peinture connaît des nouveautés notamment avec des artistes comme Van Eyck. La peinture dans les Flandres à moins de fondement théorique. Van Eyck, Les époux Arnolfini, 1434, National Gallery de Londres I Les débuts de la Renaissance à Florence Florence connaît à l’époque une reprise économique. C’est une très grande place de commerce avec des marchandises très luxueuses, nobles et couteuse comme le textile

d’interprétation car le désir fait vaciller l’identité, rend le moi à la fois identique à lui-même et changeant. Avant le cinéma, le goût pour le miroir est déjà un motif récurrent de l’histoire de la peinture. Le tableau de Van Eyck, Les époux Arnolfini, exploite, par exemple, cette thématique. La spécularité est de fait celle de l’introspection, de la réflexion, de la difficile quête de soi. Le miroir se révèle emblème de la vision en général et de celle du peintre ou du cinéaste en particulier

n’est plus idéalisé, mais peint avec de plus en plus de franchise. Le tableau devenant le prolongement de la vie réelle. à la renaissance, les thèmes bibliques deviennent moins importants. En 1434, Jan van Eyck, primitif flamand, réalise Les époux Arnolfini, une peinture au thème profane. Dans ce tableau, qui représente l’acte de mariage du couple, Van Eyck accumule une multitude de détails. La mise en place du réel passe alors, par la minutie et le soin accordé au rendu des matières, des textures

dans le rendu des matières et des tissus. La peinture gothique développe fortement les drapés, c’est même sa marque de fabrique : immenses drapés. Représentation de l’orfèvrerie aussi, qui donne une impression de vrai métal. * Van Eyck, Les époux Arnolfini : une des toutes premières peintures signées, au-dessus du miroir. On trouve également le reflet de la scène dans le miroir, très détaillé, ce qui met en évidence le fait que le peintre s’affirme, alors qu’avant les hommes ne vivaient que pour

Servicen, Gallimard, 1987. LIRE, ÉCOUTER, VOIR, VISITER… • L’autobiographie en littérature : Montaigne, Les Essais, 1580 • L’autoportrait en peinture : Albrecht Dürer, Autoportrait, 1500 • Les portraits doubles : Jan Van Eyck, Les Époux Arnolfini, 1434 192 4 La Joconde (1503-1507) (Huile sur bois, 77 x 53 cm, musée du Louvre, Paris.) LECTU RE DE L’Œ UV R E 1. Dans quelle position Monna Lisa se trouve-t-elle par rapport au spectateur ? (doc. 4) 2. Dans les deux portraits,

Gallery Fra Angelico (1400?-1455), L'Annonciation, 1440-41, fresque du corridor du Couvent San-Marco, Florence Peintres du nord, les Primitifs flamands van Eyck Jan (1390?-1441), le Retable de l’Agneau mystique, 1432, Saint-Bavon, Gand ; Les Epoux Arnolfini, 1434, Londres, National Gallery Witz Conrad (1400-1445), La Pêche miraculeuse, 1444, Genève, Musée d'art et d'histoire Van der Weiden Rogier (1400?-1464), Mise au Tombeau, 1450 ?, Florence, Offices Inde et Proche-Orient e e Sanctuaires et