Les Epoux Arnolfini

ciel de Flandre n’exsudait-il pas les mêmes senteurs que celles qui embaumaient les quais de la Sérénissime ? Sa fascination avait dû naître quelques mois auparavant : Van Eyck venait tout juste de terminer un portrait en buste du sieur Giovanni Arnolfini, représentant la riche maison de drap Guideccon, de Lucques. Il revoyait encore cette figure étrangement conformée, ce long nez et ces oreilles en feuille de chou. Ce matin-là, Jan s’était réveillé plus tôt qu’à l’accoutumée. Il s’était rendu à l’atelier

Michel-Ange, réputé peindre en sculpteur. Doc. 4 : Jan Van Eyck (vers 1390-1441), Les Époux Arnolfini, 1434 Jan Van Eyck est le principal peintre de la Renaissance flamande. Il est, avec son frère Hubert, l’un des premiers à peindre à l’huile, ce qui lui permet de soigner le détail et de mieux rendre la lumière. Le tableau nous fait pénétrer dans l’intimité de l’intérieur d’un bourgeois italien, Giovanni Arnolfini, installé à Bruges. On y voit Giovanni couvert d’un grand chapeau à la mode du XVe s

offre sa célèbre Joconde. Titien (1490-1576), présente des portraits de femmes au blond doré. En France, Jean Clouet (1490-1540) représente un majestueux François Ier. En Flandre, Jan Van Eyck (1400-1441) représente en couleurs chatoyantes les époux Arnolfini. Jérôme Bosch (1450-1516) peint Le Jardin des Délices. En musique, John Dowland (1526-1562) compose, en Angleterre, des mélodies pour voix et luth. Marguerite de Navarre, la grande soeur de François « Douce, gracieuse, ne dédaignant personne

sa célèbre Joconde. Titien (1490-1576), présente des portraits de femmes au blond doré. En France, Jean Clouet (1490-1540) représente un majestueux François Ier. En Flandre, Jan Van Eyck (1400-1441) représente en couleurs chatoyantes les époux Arnolfini. Jérôme Bosch (1450-1516) peint Le Jardin des Délices. En musique, John Dowland (1526-1562) compose, en Angleterre, des mélodies pour voix et luth. Marguerite de Navarre, la grande sœur de François « Douce, gracieuse, ne dédaignant personne

voir refuser l’entrée de l’église. 2. L’Église intervient dans la vie personnelle des chrétiens en encadrant strictement les mœurs et en contrôlant le mariage, annoncé à l’avance pour éviter les déviances (par exemple vérifier que l’un des futurs époux n’est pas déjà marié). Le mariage est donc officiel, en public, et célébré à l’église. 3. L’Église perçoit un impôt, la dîme. Elle peut faire pression sur les fidèles en les menaçant de leur interdire l’accès à l’église ou de ne pas leur permettre