Les Erinyes

renonce à la royauté. Pour cette raison, il est chassé de Thèbes quelques années plus tard. Après avoir longtemps erré avec Antigone sa fille qui lui était utile comme guide, il arrive dans un lieu de culte non loin d'Athènes, où l'on vénère les Érinyes. C'est là qu'il meurt, juste après qu' Apollon lui a promis que sa sépulture resterait un lieu sacré et bénéfique pour Athènes.

est tué par Oreste, c’est la volonté d’Hermione, c’était la volonté des Dieux. Hermione regrette, elle ne récompensera Oreste que par des injures, elle se suicide aussitôt, tel est l’ouvrage de la fatalité. Oreste survit, mais il devient fou, les Érinyes le poursuivront pour toujours. C’est ainsi que les Dieux s’acharnent sur leur proie. Personne n’est épargné, tel est le travail des moires, ces divinités du destin implacable. »

Jocaste, puis renonce à la royauté. Pour cette raison, il est chassé de Thèbes quelques années plus tard. Après avoir longtemps erré avec Antigone sa fille qui lui servait de guide, il arrive dans un lieu de culte non loin d'Athènes, où l'on vénère les Érinyes. C'est là qu'il meurt, juste après qu'Apollon lui a promis que sa sépulture resterait un lieu sacré et bénéfique pour Athènes.

la menace de la vengeance ». La tragédie d’Eschyle L’Orestie, illustre parfaitement cette thèse. En effet, Oreste, qui a tué sa mère Clytemnestre et l’amant de celle-ci pour venger le meurtre de son père Agamemnon, est poursuivi par les Erinyes. Les Erinyes représentent la logique d’une vengeance enfermée dans le cycle infernal des représailles sanglantes. Oreste, supplie alors Athéna de lui venir en aide. Cette dernière va donc fonder le premier tribunal de justice qui mettra fin à cet enchaînement

plutôt ce sont les innocents et les purs qui sont les premières victimes. DESTIN, FATALITE : 1. De la fatalité divine à la fatalité sociale : - Le héros tragique antique viole les lois divines, il est puni par les déesses de la vengeance, les Erinyes. - Le héros tragique moderne viole les lois humaines, il est condamné par la société incarnée par un système politique tyrannique où la religion est désacralisée et perd toute transcendance. 2. De l’absurde du tragique au tragique de l’absurde :

Oreste s’enfuient. Dans Les Choéphores, Oreste part se réfugié au sanctuaire des Delphes, on ne sait pas ce que devient sa sœur. Et dans Electre d’Euripide, Oreste et un vieil esclave tuent Clytemnestre et Egisthe mais Oreste devient fou à cause des Erinyes, et Electre part vivre avec Pylade, le confient d’Oreste En quoi Electre est un personnage tragique ? Est-ce toujours le cas ? Tout d’abord, les œuvres commencent et se finissent par la mort, Electre est frappé par un destin familiale tragique

que les autres comme cerbère, chien a deux têtes et son frère avec 2 têtes, mais aussi des spectres, des harpies, et certains oiseaux de lac Stymphale. Mais il y vis aussi de bonnes créatures comme des mânes, des héros comme Charon, les Moires, les Erinyes et Hécate comme résidents et juges, Rhadamanthe et Minos qui sont le fils de Zeus et d'Europe, Eaque fils de Zeus et de la nymphe Egine. Rares furent les mortels qui purent revenir des Enfers mais on pourra citer: • Héraclès pour ramener Cerbère;

s’agit de la déesse de la beauté et de la passion amoureuse, Aphrodite. Voyons cela d’un peu plus près. Du sang d’Ouranos ce sont d’abord des déesses terrifiantes, celles que les Grecs nomment les « Erinyes », qui naissent. Elles sont trois et elles s’appellent Alekto, Tisiphoné et Mégère. Les Erinyes sont tout sauf aimables : ce sont des divinités de la vengeance et de la haine qui poursuivent les coupables de crimes commis au sein des familles et leur infligent des tourments et des tortures abominables

flèches ; tourbillonnez ; puis dans la dernière strophe : percez-le ; aveuglez ; acharnez-vous ; farouches ; qu'il soit chassé. Image d'un véritable assaut, tant physique qu'oratoire (les imprécations). Rapprochement possible avec la malédiction des Érinyes vis-à-vis d'Oreste, d'autant plus que sont nommées les "mouches" (cf. Les Mouches, de Sartre). Un combat merveilleux, où des abeilles dessinées prennent vie, et où le poète peut directement s'adresser à elles, avant qu'elles n'invectivent directement

sans héritier direct de ce dernier, à son neveu Hermès. * Ouranos : personnification du ciel étoilé engendré par Gaïa.  Il s’unit à sa mère et de cette union naquit les Titans, les Titanides, les Cyclopes, les Hécatonchires, les Géants et les Érinyes.  Il fût détrôné par son fils Cronos, qui perdit à son tour le pouvoir aux mains de son fils Zeus. * Gaïa :  née du Chaos primordial, elle représente la Terre.  Elle donna naissance à Ouranos (le Ciel), Pontos (le Flot) et aux montagnes.  Elle