Les Fausses Innocences

pesait toute sa masse. Dans le grand trou de la moustiquaire, il le voyait fort bien: les paupières s'étaient ouvertes - avait-il pu | | |s'éveiller ? - les yeux étaient blancs. Le long du poignard le sang commençait à sourdre, noir dans cette fausse lumière. | |40 | | | |

présente à son fils comme un excellent élève, il croyait que son fils suivrait son exemple, mais il apparaît que son exemple est inutile : même si Nicolas peut répéter tous ces mots, il a souvent de mauvaises notes. Aussi, l’auteur montre la fausse innocence avec laquelle Nicolas se rappelle les propos de son père en prétendant qu’il le croyait, alors on peut penser qu’à cause de cette répétition, le père est l’objet de moquerie de l’auteur de du lecteur. Un autre exemple dans « les carnets »

repérable et peu dotée en capital 6. D. Bucheton : « Les postures de lecture » dans Enseigner la littérature, éd. Delagrave, 2000, p. 201-215. 7. Les 6 romans de cette année étaient : Pitié pour le mal (B. Tirtiaux) qui remporte le prix ; Les fausses innocences (A. Job) ancien vainqueur ; La nuit de Sala (F. Pirart) chroniquée dans l’Humanité ; Les frères Y (M-E Sténuit) un premier roman ; Première Communion (J. Guerlan) ; Excusez les fautes du copiste (G. Polet) plébiscité par les élèves de Tubize

jeunesse raconté par Pierre Corneille, un amour qui lui tombe dessus sans même l’avoir demandé puis être intimidé par des sentiments. L’innocence est un univers ou on ignore le mal, on est rempli de naïveté. Tout semble si parfait si magique, cette innocence est la base de l’âge heureux. On dit heureux parce qu’on est naïve pour voir quelque chose. Comme le dit Marie France Mellone dans son poème « L’âge heureux » et également dans le poème « La jeune poule et le vieux renard »de Jean Pierre Claris de

commentaires qui lui furent adjoints. Voici comment la présente Gratien : « Un évêque a affirmé sous serment une chose fausse qu’il croyait vraie. L’ayant appris, son archidiacre jura à son tour qu’il refuserait désormais l’obéissance à cet évêque. Celui-ci le contraignit à lui rendre la “consueta reverentia”. L’évêque est accusé d’avoir commis un double parjure parce qu’il a juré une chose fausse et parce qu’il a contraint l’archidiacre à se parjurer. Qu. I : On cherche premièrement si l’on doit prêter serment

d’une présomption légale de culpabilité. (Paragraphe 1) Ensuite, peut-on confondre l’innocence avec la présomption d’innocence ? Assurément non. L’innocence du présumé innocent est non seulement une innocence artificielle mais aussi une innocence précaire. Elle ne se confond pas avec une innocence qui découle de la nature des choses. Pour cette raison l’innocence du présumé innocent est douteuse. Concrètement, le présumé innocent n’est pas dans la position d’un innocent pur et simple car de graves

n’apporte aucun indice pour la caractériser, renforcé par l’adjectif « inconnue », qui conforte son caractère insaisissable et mystérieux. - l’adj. « inconnue » du 2ème vers est précisé er tercet par l’absence de repère physique et nominatif. dans le 1 - fausse information concernant la précision de son regard : comparaison avec le « regard des statues » regard fixe et vide, inexistant. - précision ambigüe concernant sa voix, rendue par le 1er des 3 épithètes détachées énumérées, « lointaine » difficile

mystérieux. - l’adj. « inconnue » du 2ème vers est précisé dans le 1er tercet par l’absence de repère physique et nominatif. - fausse information concernant la précision de son regard : comparaison avec le « regard des statues » ( regard fixe et vide, inexistant. - précision ambigüe concernant sa voix, rendue par le

partage pas entièrement l’angoisse de la Comtesse : ex l 80 : « Oh ! Ciel ! il va périr. ». Mais, ne s’inquiétant pas, il peut être amené à trouver tout au long de la scène, l’attitude du Comte ridicule et offensante, et trouver de la vérité dans les fausses excuses que donne la Comtesse à son mari pour l’empêcher d’entrer : « la seule vanité peut-elle jeter dans cet excès un galant homme ? » (l10-11). Enfin, le coup de théâtre final n’en est pas un pour lui : « Le comte ouvre la porte : c’est Suzanne 

que ce qu'ils font. Je ne pense pas que mes personnages soient tellement muets. Je pense qu'ils essaient d'articuler les choses. » dit Juan Muñoz.2 Leurs attitudes semblent incompréhensibles, reposant sur une règle que l’on ne connait pas, voire fausses et le fait que la mise en scène permette cette promiscuité, cet échange, ou plutôt ce non dialogue avec le spectateur l’inclut dans cette mascarade. Juan Muñoz joue à truquer ces mises en scènes, à distiller la confusion, à manipuler le spectateur