Les Femmes savantes

« littéraires ». On reproche à Molière d’avoir écrit une œuvre qui choque les bonnes mœurs, voir l’ordre établi. Pour soutenir ce point, les critiques s’appuient d’abord sur les mots familiers. On reproche aussi à Molière sa conception du rôle des femmes : on l’assimile à Arnolphe qui veut les tenir dans une totale ignorance et une entière dépendance. Puis viennent les motifs d’ordre religieux. Les allusions aux « chaudières bouillantes » et au « enfers » sont perçues comme contraires au dogme catholique

les noms avec les verbes, Et redise cent fois un bas ou méchant mot, 530 Que de brûler ma viande, ou saler trop mon pot. Je vis de bonne soupe, et non de beau langage. Vaugelas n'apprend point à bien faire un potage, Et Malherbe et Balzac, si savants en beaux mots, En cuisine peut-être auraient été des sots. PHILAMINTE 535 Que ce discours grossier terriblement assomme! Et quelle indignité pour ce qui s'appelle homme, D'être baissé sans cesse aux soins matériels, Au lieu de se hausser vers

renversements de situation. Dans « Andromaque » de Racine, Oreste tue Pyrrhus après un malentendu entre Andromaque, Astyanax et Hermione. De surcroît, le conflit révèle des dissensions/contrastes, tout d’abord entre les personnages. Dans les « Les Femmes Savantes » de Molière, il y a un contraste entre Henriette et sa sœur Armande qui ont toutes les deux un avis différent sur le mariage, l’une veut se marier avec un homme, l’autre avec la philosophie. Nous pouvons également trouver des dissensions entre

prend la résolution de ne plus se laisser dominer par son épouse. Acte III[modifier | modifier le code] Scène 1 Apparition de Trissotin et de sa « cour » de femmes savantes. Scène 2 Henriette apparaît au début de la scène et veut s'écarter, mais Philaminte la retient tandis que Trissotin entame la lecture de ses poèmes ; les femmes savantes font ensuite la description de leur future « académie ». Scène 3 On voit apparaître Vadius ; après un temps de compliments mutuels, Vadius critique le sonnet

actions dramatiques, qu’elles soient comiques ou tragiques, naissent de situations d’oppositions En effet la plupart, voire toutes les pièces de théâtre comportent un conflit. Par exemple, nous constatons que dans le texte du corpus « Les femmes savantes » de Molière, le sujet du conflit entre Trissotin et Vadius porte sur leurs poèmes respectifs, le sonnet et la ballade. Dans le texte d'Eugène Ionesco, extrait de « Scène à quatre », courte comédie en un acte, plus contemporaine, le conflit éclate

Dépit amoureux en 1656. En comédie-ballet, il écrit Le Bourgeois Gentilhomme, représenté pour la première fois en 1670 et écrit en collaboration avec LULLY ou encore Le malade imaginaire représenté en 1673. En Comédie de mœurs, il écrit les femmes savantes 1672. En Farce, il écrit les précieuses ridicules 1659 qui marque le commencement de sa carrière d’auteur dramatique. En tragédie-ballet, Il écrit Psyché en 1671 à la demande du roi Louis XIV en collaboration

surtout au début avec le morcellement de l’alexandrin (v. 8 : « Ma sœur… / Ah ! mon Dieu, fi ! / Comment ? / Ah ! fi ! vous dis-je »), puis avec les deux grandes tirades. Les rapports de force opposent Armande et Henriette d’une part, les deux femmes savantes (Armande et sa mère) et la cadette d’autre part. Cette situation sera modifiée par l’arrivée de Clitandre, censé jouer le rôle d’arbitre, mais qui soutiendra Henriette. • Idées et revendications d’Armande : Armande défend une vision de la

comédie usent et abusent des bons mots en faisant de la langue française un vivier de jeux de mots, de calembours, de déformations possibles... En jouant sur les mots, sur la langue, il est possible de provoquer le rire du spectateur. Dans Les Femmes savantes, Molière l'évoque tout en faisant rire: "Bélise (à la bonne): Veux-tu offenser toute ta vie la grammaire? Martine: Qui parle d'offenser grand-mère ni grand-père?" (II, 6) Le comique de moeurs Plus général, ce comique se retrouve dans l'ensemble

répliques et les jeux de scène révèlent les personnages. Nous allons étudier La scène XII de l’acte III du malade imaginaire de Molière. Molière est un dramaturge et auteur du XVIIsiècle qui est l’auteur de nombreuses pièces de théâtre dont Les femmes savantes, l’avare, Tartuffe, les fourberies de Scapin et bien d’autres. Dans cette scène, Argan, en proie au doute, sous les conseilsde Toinette, fait le mort. Toinette se lamente, quand arrive Béline son épouse. Cette dernière, à la nouvelle de la mort

parler outrées font toujours rire. Parfois c'est la communication elle-même qui ne se fait plus. Exemple : Bélise (à la bonne). — Veux-tu toute ta vie offenser la grammaire?
Martine.— Qui parle d'offenser grand-mère ni grand-père? Molière, Les Femmes savantes, Acte II, scène 6, 1672. Les deux mots de prononciation presque identique créent un malentendu, un quiproquo, qui ridiculise les prétentions pédagogiques de Bélise.    IV- Le comique de caractère : La comédie met en scène des personnages