Les Fenêtres De Baudelaire

ma mansarde, Je verrai l'atelier qui chante et qui bavarde ; Les tuyaux, les clochers, ces mâts de la cité, Et les grands ciels qui font rêver d'éternité. II est doux, à travers les brumes, de voir naître L'étoile dans l'azur, la lampe à la fenêtre Les fleuves de charbon monter au firmament Et la lune verser son pâle enchantement. Je verrai les printemps, les étés, les automnes ; Et quand viendra l'hiver aux neiges monotones, Je fermerai partout portières et volets Pour bâtir dans la nuit

et de mélancolie de la personne est tellement forte, que l'expression est passée dans le langage médical. Une personne ayant le syndrome du spleen est un syndrome qui désigne une personne fortement déprimée et mélancolique sans raison apparente. Baudelaire, est bien connu pour cela. Il écrira de nomreux poèmes, fortement mélancoliques, dont une se nommera: Le spleen et l'idéal. Un chanteur se nommera en 2010: Le Spleen. Il fera des chansons mélancoliques, susciteront à déprimer, voir même pousseront

Texte A- Charles Baudelaire, « Paysage », Les Fleurs du Mal », 1857. Je veux, pour composer chastement mes églogues , Coucher auprès du ciel, comme les astrologues, Et, voisin des clochers écouter en rêvant Leurs hymnes solennels emportés par le vent. Les deux mains au menton, du haut de ma mansarde, Je verrai l'atelier qui chante et qui bavarde; Les tuyaux, les clochers, ces mâts de la cité, Et les grands ciels qui font rêver d'éternité. II est doux, à travers les brumes, de voir

conditions tragiques, à des évènements douloureux. Le spleen baudelairien est accablant : « j’ai plus de souvenirs que si j’avais mille ans » (Spleen). L’ennui, « le pire des chacals » selon Baudelaire, est à la source de ce chef d’œuvre que sont les Fleurs du mal. Pourtant, on ne connaît pas à Baudelaire l’irruption d’épisodes tragiques dans sa vie : le poète écrivait « qu’il n’éprouvait aucune de ces perturbations que les hommes appellent chagrin ». Ce serait le malheur d’exister, tout simplement

qu'au XXe siècle. Les poèmes en prose d’Aloysius Bertrand le rangent, au même titre que Nerval, au rang des poètes qui ont illuminé de leur lumière noire le romantisme français. Reconnu comme un poète maudit, il deviendra l'inspirateur de Charles Baudelaire, qui avouera que la tentation lui vint d'écrire le Spleen de Paris après bien des lectures de Gaspard de la nuit, qu'il admirait beaucoup, ainsi que, plus tard, des surréalistes. LA CHAMBRE GOTHIQUE Nox et solitudo plenæ sunt diabolo. Les Pères

Dominante : Lecture Séance III- Deux thèmes lyriques : le temps et l’eau Page 9 Diaporama 3 Dominante : Lecture Séance IV- Lyrisme et romantisme Page 14 Diaporama 4 Dominante : Lecture de l’image Séance V- Un poème en prose Page 17 Séance VI – Une fenêtre sur l’intérieur : Rédaction Page 20 Eugénie Grandet, de Balzac Rédiger la description d’un paysage laissant transparaître l’état d’esprit du personnage Le radeau de la Méduse, de Géricault Travailler sur l’expression des sentiments à travers une toile

qui signifie en grec « célébrer, fêter ». Ne pas perdre les avancés → Le héro historique, militaire, intellectuel, littéraire, scientifique (Pasteur) change le court de l’histoire : écrit d’œuvre marquante. Inscrire dans la mémoire comme le fait Baudelaire dans Phares, poème du recueil Les Fleurs du Mal où il énumère les grands repères culturels de l’histoire de l’art II- Expression supérieure de valeur morale A- Valeur de contrôle de sois → Valeur de maîtrise, de sagesse, ce héro n’est pas

peuple , en veux tu, en voilà » est une caricature type représentant les riches/pauvres. Tout d’abord, on peut y voir un rapport de domination : les riches en haut et le peuple en bas. De plus, ont peut voir que l’image de : jeter de l’argent par la fenêtre, est respecter a la lettre sur cette caricature. Mais ce qui est intéressant sur cet œuvre de Daumier ce sont les stéréotypes représenté ici : le banquier juif avec son nez crochu, le gros industriel jetant de l’argent à tout-va … On peut aussi voir

penchée sur quelque chose, et qui ne sort jamais. Avec son visage, avec son vêtement, avec son geste, avec presque rien, j’ai refait l’histoire de cette femme, ou plutôt sa légende, et quelquefois je me la raconte à moi-même en pleurant. Charles Baudelaire, Petits poèmes en prose *** Ce miracle, M. Havard l’avait attendu jusqu’alors. Lorsqu’il vit au contraire que l’on s’arrêtait devant son cachot, lorsqu’il comprit qu’on allait ouvrir la porte, il lui apparut brusquement que les miracles n’existaient

l'aspiration du poète à l'azur, à l'au-delà poétique qui le hante. La mer, le ciel sont deux symboles pour exprimer une seule et même "réalité" pour le poète : le monde idéal de la Beauté. C'est d'ailleurs ainsi qu'il faut entendre le thème du voyage chez Baudelaire; chez lui aussi c'est le moyen de rejoindre l'Idéal, la Beauté, de trouver du "nouveau" ("Le Voyage", "Parfum exotique"). Explication de détail: Comme avec le poème "L'azur" , nous avons affaire ici à un véritable petit drame, au pathétique