Les Fenêtres Mallarmé

retour entre des sensations et des jugements antagonistes qu’on a affaire à du Bertrand LAVIER » Cadres, fenêtres, miroirs et vitrines « s’est on suffisamment rendu compte que le réel nous arrive toujours cadré : notre propre champ de vision, l’écran de cinéma ou de télévision, les photos dans les journaux… Moi, j’expose cela, en vrai en dur »dit LAVIER L’histoire du cadre et de la fenêtre en peinture reste à écrire même si l’on en connaît bien les étapes fondatrices, à commencer par les célèbres

étage d’en bas dans les âmes, et les replis de la matière les entourent, les enveloppent. Lorsque nous apprendrons que les âmes ne peuvent avoir de fenêtre sur le dehors, il faudra, du moins en premier lieu, le comprendre des âmes d’en haut, raisonnables, montées à l’autre étage (« élévation »). C’est l’étage supérieur qui n’a pas de fenêtre : chambre ou cabinet obscur, seulement garni d’une toile tendue « diversifiée par des plis », comme un derme à vif. Ces plis, cordes ou ressorts constitués

directement la phrase maintenant archi connue de Lautréamont, écrite dans Les Chants de Maldoror en 1869 : « […] beau [...] comme la rencontre fortuite sur une table de dissection d'une machine à coudre et d'un parapluie ! ». Duchamp, précédés par Mallarmé et Apollinaire dans l’écriture, rend visible ce qui se rapproche d’une idée poétique et du même coup participe activement de la rupture de l’Art avec des modes de créations classiques ou traditionnels. Evidemment, on peut constater que la rupture

petite robe à carreaux, l’air maladif et méchant, le regard biais. J’avais six ans quand nous quittâmes la rue de Médicis. Notre nouvel appartement, 2, rue de Tournon, au second étage, formait angle avec la rue Saint-Sulpice, sur quoi donnaient les fenêtres de la bibliothèque de mon père ; celle de ma chambre ouvrait sur une grande cour. Je me souviens surtout de l’antichambre parce que je m’y tenais le plus souvent, lorsque je n’étais pas à l’école ou dans ma chambre, et que maman, lasse de me voir

soit dans cette vie ? Je ne vous entends pas. Qui vive ? Est-ce moi seul ? Est-ce moi-même ?».      Mais c'est à l'appel de la poésie qu'il a choisi de répondre. Sa fascination précoce pour Rimbaud, son intérêt pour la poésie symboliste (Mallarmé, Valéry) et pour la modernité d'Apollinaire, fixent les valeurs esthétiques et morales auxquelles il obéira toute sa vie. Elles président aussi aux rencontres majeures de ces années-là : Louis Aragon, Philippe Soupault, Paul Eluard, avec lesquels

(dualité, ville, perte de l'être cher, deuil, reliques, eau-miroir,...). On reconnait actuellement l'influence poétique de cette oeuvre, considérée dès sa sortie, comme un chef-d'oeuvre du symbolisme et qui inspirera d'autres auteurs et poètes (Mallarmé, Zweig, Huysmans, Rilke, Verhaeren,... voir l'annexe « Contextes;Villes mortes, p.142 à 154 de l'exemplaire étudié). Héritier du romantisme, le symbolisme est protéiforme et difficile à définir, mais favorise les valeurs du rêve, de l'imagination

aujourd'hui comme l'un des plus grands romanciers de son siècle. Avec, en particulier, Madame Bovary, qui fondera le bovarysme, et L'Éducation sentimentale il se place entre le roman psychologique (Stendhal ), et le mouvement naturaliste (Zola, Mallarmé). Fortement marqué par l'œuvre de Balzac dont il reprendra les thèmes sous une forme très personnelle (L'Éducation sentimentale est une autre version de Le Lys dans la vallée, Madame Bovary s'inspire de La Femme de trente ans), Flaubert s'inscrit

meurs ! Fauve César ! Bigarre le parterre Aux jeux avariés ! Brandis ta rage courte En torche ! Rugis rouge ! 1 Et roule mort, gorgé D’empire et de nuées !https://calibre-pdf-anchor.a/#a126III Ces vieux toits quatre fois résignés Ce hameau sans fenêtre sous les feuilles C’est ton cœur quatre fois racorni ta sagesse hermétique ô tortue !QUATRE SATIRESI. LE MONOLOGUE DE L’EMPLOYÉ. « Sans aucun souci du lendemain, dans un bureau clair et moderne, je passe mes jours. Je gagne la vie de mon enfant

cheminement pour retrouver par les détours de l’art les deux ou trois images simples et grandes sur lesquelles le cœur, une première fois, s’est ouvert ». L’art révèle à lui-même l’artiste qui agit en créant son œuvre, thème cher déjà à Delacroix et Mallarmé, en passant par Valéry pour qui « une forme est féconde en idées » (Degas, danse, dessin). L’art tel qu’il se conçoit aujourd’hui n’est plus cet « art d’expression » qui fait appel à la technique pour refléter ou exprimer « une expérience antérieure »

réécriture La vieille Parque) Annonce Mallarmé « la vie du poète est un interrègne » 3ème paragraphe : ne pas se laisser aller à la Mélancolie. Séduction de la Mélancolie mais est mortelle. Le poète se suicide. Il y a un pessimisme mélancolique mais capacité de se mettre à distance de soi-même, essayer de comprendre pour guérir. Guérison par la blessure. Tableau = intériorité spectateur est dans la pièce. Nous partageons le rêve de l’artiste mort. fenêtre = échappée/espoir. Correspondance intérieure