Les Fonctions Du Comique Dans Tartuffe

des personnes, comme des noms propres. L'allusion (F) : référence implicite mais claire à une œuvre antérieure, à des évènements historiques, politique, littéraires, religieux... notoires. "il écrit comme un hugo", "vieux comme Mathusalem", "Quel Tartuffe!", "Il est porté sur la chose"  L'allusion est au service de la louange et de la satire, l’allusion peut être une flatterie ingénieuse ou une offense perfide ; elle est le plus souvent un agrément littéraire délicat, quelquefois un trait énergique

la littérature plait plus qu’elle ne fait rire, mais peut aussi retranscrire le réel donc éduque également par le Réalisme. Au XXème la cinématographie permet d’oublier les temps de guerres par le rire avec les comiques de geste et de situation du cinéma muet puis toute les formes de comiques dans le cinéma modernes. La littérature aussi subit une véritable révolution c’est la création du Surréalisme qui vise à la distraction. Au XIXème siècle la société s’appuie sur le rire et la plaisance autant

Trompés. Lope de Vega (1562-1635, espagnol), L'Étoile de Séville. Shakespeare (1564-1616), La Mégère apprivoisée. Ben Johnson (1572-1637, anglais), L'Alchimiste. Pedro Calderon (1600-1681, espagnol), L'Alcade de Zalamea. Molière (1622-1673), Tartuffe. Lesage (1668-1747), Turcaret. Marivaux (1688-1763), Le Jeu de l'amour et du hasard. Carlo Goldoni (1707-1793, italien), La Locandiera. Beaumarchais (1732-1799), Le Barbier de Séville. Alfred de Musset (1810-1857), Les Caprices de Marianne.

Française. Cependant, dès la fin du XVIe siècle, le ■ 10 © rue des écoles, 2012 comparaison mot se spécialise pour désigner une pièce qui fait rire, mais d’un rire nouveau, qui n’est pas celui de la farce et qui repose sur des procédés comiques variés. ■ Quatre traits principaux définissent la comédie : ses sujets sont tirés de la vie quotidienne ; ses personnages sont de condition moyenne et fortement individualisés (pas des caricatures) ; son dénouement est heureux ; l’effet produit

mariages, décès, messes… * La noblesse : Le 2e ordre de privilégiés. Elle tient ses privilèges du roi en échange de quoi elle se bat et protège le royaume. Elle prélève des impôts sur ses terres où travaillent des paysans. Elle a le privilège des fonctions : les postes lui sont réservés dans l’armée, l’administration. Elle peut exercer sa justice sur sa seigneurie. Il faut cependant distinguer haute noblesse (immenses domaines, châteaux, c’est celle qui est présente à la Cour de Versailles et qui donne

bourbier et dans les situations les plus critiques, cette dernière accorde une importance majeure à « l’air qu’elle devait prendre » si soudain « un type, plusieurs types, plein de types » tout à coup surgissaient autour d’elle. Son imagination fonctionne par gradation, elle imagine les objets et les êtres surgir en nombre croissant autour d’elle et la présence d’autrui, chez elle est toujours la présence d’un regard qui la scrute pour la juger ou pour la mettre en danger. Elle a la phobie du regard

qui provoque sa colère. En despote tyrannique, le vieux barbon exige qu’on s’occupe de lui et le public retrouve une fois encore un type de personnage attendu du théâtre de Molière et on ne peut s’empêcher de penser une fois de plus à Orgon dans le Tartuffe, à Géronte dans Les Fourberies de Scapin, à Harpagon dans L’Avare, etc… Cet emportement annonce bien sûr la scène suivante, lorsque Toinette devra répondre de son retard dans une confrontation là encore attendue entre la servante et son maître.

grands coups d’étrivière. Qu’on le jette lié au fond de la rivière, Avec tous ces impies compagnons d’Arlequin ; Qu’on le traite en un mot comme un dernier coquin, Que ses yeux pour toujours soient privés de lumière. - La Lettre satirique sur le Tartuffe (1669) :  […] Molière à son bonheur doit tous ses avantages, C’est son bonheur qui fait le prix de ses ouvrages ; […] « Bonheur » était l’expression de l’époque pour dire que Molière appartenait corps et âme au roi. - De tous temps on s’est moqué

fait semblant d’y croire mais parfois peuvent se reconnaître dans le caractère des personnages ce qui peut donc montrer qu’il y a une part de vérité dans le théâtre. I. Le théâtre, pays de l’irréel. Le théâtre est un monde «  d’illusion  comique » car tout est feint, les personnages, et le décor. 1. Les personnages a. L’acteur rentre dans la peau d’un personnage, il doit faire croire au spectateur l’histoire racontée. Pour rentrer dans la peau d’un personnage il doit avoir un

hiérarchie comme dans L’illusion comique de Corneille, où Matamore, le maître, bénéficie d’un temps de parole plus important que son valet Clindor. En outre les comportements sont prédéterminés. Dernièrement, le théâtre s’adapte à son époque, les discours évolue, des représentations qu’avec des femmes sont osées. De nos jours, les personnages des pièces récentes, sont des personnes lambda, alors qu’à l’époque c’était bien souvent des familles nobles ; comme dans Tartuffe de Molière, et avec très peu