Les Forbans

justice ceux qui ne respectent pas les ordres royaux, ceux qui contreviennent leurs décisions, ceux qui contreviennent aux décisions du roi qui les envoie directement devant son tribunal. Ceux qui contreviennent les ordres du roi sont dit forban, ceux qui sont forban sont bannis càd qu'ils se mettent volontairement en dehors du clan. Le deuxième droit est le droit de mundium, c'est le pouvoir de protéger. C'est un pouvoir en vertu duquel le roi assure la paix dans son royaume mais c'est un pouvoir

l'étole, Pour être cardinaux, pour être sénateurs, Des prêtres, pour avoir des palais, des carrosses, Et des jardins l'été riant sous le ciel bleu, Pour argenter leur mitre et pour dorer leurs crosses, Pour boire de bon vin, assis près d'un bon feu, Au forban dont la main dans le meurtre est trempée, Au larron chargé d'or qui paye et qui sourit, Grand Dieu ! retourne-toi vers nous, tête coupée ! Ils vendent Jésus-Christ ! ils vendent Jésus-Christ ! Ils livrent au bandit, pour quelques sacs sordides

passage d'un pont, d'un fleuve ou d'une porte. Toute désobéissance au pouvoir de ban était sanctionnée par une peine. La sanction imposée au coupable pouvait prendre la forme d'une amende. Toutefois, pour les récidives, les coupables étaient déclarés forban, c'est-à-dire qu'ils étaient placés hors la loi et hors de la protection du roi. En effet, on considère que leurs actes comme une atteinte à la paix du roi ; paix qui ne pouvait pas être rétabli en payant une amende. Le hors-la-loi pouvait être tué

qu’il est le plus fort et son autorité est fondée sur un pouvoir de faits. Toute désobéissance était sanctionnée par une peine, la sanction imposée au coupable pouvait prendre la forme d’une amende, et, pour les récidives, le coupable était déclaré forban, càd placé hors la loi, les actes commis étaient considérés comme une atteinte à la paix du roi et le hors la loi pouvait être tué par quiconque en toute impunité. Le droit de convocation des hommes libres pour faire la guerre et aussi celle de réunir

du L’ Ennemi public. Warner Bros. Scarface. Les grands films classiques/coll. Cahiers du cinéma genre, tel George E. Stone (Charlie-Cure-Dents), qui jouait Otero dans Le Petit César, ou Mike Mazurki, l’homme de main de Spats, vu dans Les Forbans de la nuit de Jules Dassin (1950). Le gimmick du jeune homme lançant une pièce en l’air (chap.24) agace Spats pour des raisons « extradiégétiques » : c’était la marque de fabrique de George Raft dans Scarface. « Où est-ce qu’on t’a appris ce tour

silence, se prennent les mains. Alexandre ! ALEXANDRE Chantal ! CHANTAL Alexandre ! ALEXANDRE Ma mie ! CHANTAL Mon ardent rossignol ! ALEXANDRE Mon luth ! Mon alchimie ! CHANTAL Ma caravelle en or, mon forban, mon gangster. Alexandre ! ALEXANDRE Chantal ! Mon ave, mon pater! Léger temps. CHANTAL On n'a pas fait l'amour depuis quatre se-[maines. ALEXANDRE Vous savez que j'étais tout au fond des Ar-

emprunté à l’empire et à la Rome républicaine. Sur le plan juridique son pouvoir du roi s’explique sur le « ban »et la « main bour » 1.Le ban C’est un mot celtique qui est parvenu par le latin ( bannum ). On trouve la racine dans le français « forban, bannir, banlieue… » Ce pouvoir est un pouvoir de commandement qui recouvre 2 facettes : ordonner et interdire. C’est en vertu de ce pouvoir de ban que le roi peut convoquer l’armée et exiger le paiement des impôts et poursuivre devant un tribunal

soit un malhonnête homme, du moment où tu l’aimes, il m’est aussi cher qu’un fils. – Un malhonnête homme ? reprit Émilie, je suis bien tranquille. Mon oncle, qui nous l’a présenté, peut vous répondre de lui. Dites, cher oncle, a-t-il été flibustier, forban, corsaire ? – Je savais bien que j’allais me trouver là, s’écria le vieux marin en se réveillant. Il regarda dans le salon, mais sa nièce avait disparu comme un feu Saint-Elme, pour se servir 104 de son expression habituelle. – Eh bien, mon oncle

roi Franc détient aussi le « ban » qui est le pouvoir de commander. Et celui qui refuse l'autorité du roi se place en dehors de son camps et risque d'être ainsi mis au ban, écarté de la communauté et être mis à mort, celui qui refuse d'obéir est le forban. L'autre caractère de ce pouvoir est le caractère patrimonial, on ne distingue pas les finances publics et le patrimoine. Un pays conquit est un pays qui fait partit du patrimoine. Le roi ne s'interdit pas de partager le butin. « Épisode du vase de

soit un malhonnête homme, du moment où tu l’aimes, il m’est aussi cher qu’un fils. – Un malhonnête homme ? reprit Émilie, je suis bien tranquille. Mon oncle, qui nous l’a présenté, peut vous répondre de lui. Dites, cher oncle, a-t-il été flibustier, forban, corsaire ? – Je savais bien que j’allais me trouver là, s’écria le vieux marin en se réveillant. – 58 – Il regarda dans le salon, mais sa nièce avait disparu comme un feu Saint-Elme, pour se servir de son expression habituelle. – Eh bien,