Les Forbans

liste en tête et que, depuis des années, ils tentaient vainement de voir. Ils gardaient un souvenir émerveillé de ces soirées bénies où ils avaient découvert, ou redécouvert, presque par hasard, Le Corsaire Rouge, ou Le Monde lui appartient, ou Les Forbans de la nuit, ou My Sister Eileen, ou Les Cinq Mille Doigts du Docteur T. Hélas, bien souvent, il est vrai, ils étaient atrocement déçus. Ces films qu'ils avaient attendus si longtemps, feuilletant presque fébrilement, chaque mercredi, à la première

s’applique pas aux populations. Face à ses fidèles, le roi des francs a un pouvoir absolu d’ordonner, de contraindre, d’interdire : le BANUM (d’origine germanique). Celui qui refuse le banum, refuse l’ordre royal et est donc considéré comme devient FORBAN (qui se place hors du BAN, hors de l’ordre) Il peut alors être soumis a mort sans impunité. Or ce pouvoir ne saurait s’imposer sans le soutient de l’aristocratie, le soutien des fidèle car le roi a besoin de l’aristocratie. Même après les grands

simples propositions de l’ordre ecclésiastiques. Toute désobéissance du droit de ban est punie. En cas de récidive, on peut être mis hors de la loi, c'est-à-dire qu’on est frappé de foris banitio (= être mis en dehors du ban), qui a créé le terme de forban (=aventurier, bandit, personne sans scrupule). On peut être banni soit de sa ville, soit de sa région, soit du royaume. Section 2. Les structures administratives Même si le pouvoir politique semble encore primitif, le roi franc a quand même à diriger

assemblée, de lever un impôt, de rendre sa justice, etc. Le bannum n’est pas assorti de limites et s’exerce avant tout dans l’intérêt du roi et de ses proches. Celui qui refuse d’obéir à un ordre du roi pris en vertu de ce pouvoir est appelé bannum-forban et peut être mis à mort en toute impunité et par n’importe qui. Ces deux notions impliquent que le sujet n'obéit qu’au roi, en sa personne, et non à la Res Publica. L’importance des liens personnels Conformément à la conception du pouvoir

rongent les murailles ; et malgré les ouvrages à cornes que l’on bâtit, en dépit des portes, des fossés, des batteries, il est rare que les assiégeants, ces cosaques de l’État social, n’emportent pas quelques avantages. L’argent prélevé par ces forbans policés est perdu sans retour ; et ce serait un parti précieux que celui de se mettre en garde contre leurs vives et adroites attaques. C’est vers ce but que nous avons dirigé tous nos efforts ; et nous avons tenté, dans l’intérêt des gens honnêtes

et de femmes les ; Ne plus voir objets qu'on avait sous les yeux ; Voir des hommes nouveaux qui ne valent pas mieux, ; Mais qui semblent meilleurs Voir des villes, paraître et disparaître ; Voguer comme un forban, chevaucher comme un reître ; des monts, des prés, des châteaux-forts. Et posséder, les soirs où nous sommes très forts, Dans des lits inconnus, en rêvant d'amours neuves, Des vierges quelquefois et fréquemment des veuves. (2) »

judiciaire car il permet de maintenir l’ordre dans la communauté. Car si l’ordre n’est pas maintenu c’est le désordre. Ce pouvoir permet au roi d’envoyer devant ses tribunaux ceux qui enfreignent ces règles et ceux qui trouble l’ordre public (appelé Forban => bannis). Ce qui sont banni et qui y échappe peuvent être mis à mort par tout le monde. → le pouvoir de Mundium. C’est le pouvoir magique que les Dieux ont doté au roi et à sa famille. Pouvoir de protection personnel du roi qu’il utilise à

cimetière des pirates. Il y a une tombe à mon nom et une date : 1798. Ça ne m’étonne pas. À la même époque, il y avait des armateurs rochelais qui faisaient le commerce du « bois d’ébène » avec une flottille de bateaux négriers. La baie des forbans est bien calme. Aucun pavillon noir n’est en vue. » (Sainte-Marie, 2 décembre, M, 42-43) « Carte postale des grandes chutes : Zimbabwe, Zambèze, Zambie, Victoria Falls, les dernières lettres de l’alphabet, les premiers jours de la Terre. »

législatif : quasiment inexistant sous les mérovingiens. L'inobservation du ban est puni d'une très lourde amende de 60 sous d'or, l'équivalent de 30 têtes de bétail, ou alors par le bannissement, qui implique, pour le forban, de pouvoir être tué impunément par n'importe qui, et de ne pas pouvoir être secouru. Ses biens sont également confisqués au profit du royaume. 2/ les pouvoirs d'origine romaine * le roi

s’applique pas aux populations. Face à ses fidèles, le roi des francs a un pouvoir absolu d’ordonner, de contraindre, d’interdire : le BANUM (d’origine germanique). Celui qui refuse le banum, refuse l’ordre royal et est donc considéré comme devient FORBAN (qui se place hors du BAN, hors de l’ordre). Il peut alors être soumis à mort sans impunité. Or ce pouvoir ne saurait s’imposer sans le soutient de l’aristocratie, le soutien des fidèle car le roi a besoin de l’aristocratie. Même après les grands