Les Institutions Urbaines

consacrée à un état des lieux sociétal. Comment les cultures urbaines sont-elles représentées et reconnues par le grand public ? Quelles politiques culturelles régissent la France ? Quel est l’état de l’industrie musicale dans un contexte de crise sanitaire ? Autant d’interrogations que de réponses par l’histoire et l’actualité. A. Etat de la représentation et de la reconnaissance des cultures urbaines par le grand-public Les cultures urbaines, âgées seulement de quelques décennies, sont qualifiées

et d'aide mutuelles. Plus précisemment, il s'agit d'une ville bénéficiant de franchises importantes et que les bourgeois avaient souvent le privilège d’administrer eux-mêmes. L’instauration d’une commune, en faisant cesser les troubles, est une institution de Paix. Le roi est très faible, l’Eglise est en pleine mutation et est en train de reprendre la situation en main. Le pouvoir est exercé par les seigneurs, le rapport féodo-vassalique est militaire, il n’y a pas de place pour le monde de l’échange

trop éloignée de leurs préoccupations, manquant singulièrement de transparence. Mais la situation n'est pas la même pour les diverses institutions et le niveau local s'en sort nettement mieux. Quand, en matière de confiance dans l'information, on confronte les collectivités locales à d'autres acteurs comme les associations, les entreprises, l'État et les Institutions publiques, les Français dessinent deux ensembles bien différenciés. D'un côté les collectivités locales et les associations, de l'autre

démographique sur un petit espace qui a donc des conséquences humaines, plus ou moins graves, et donc des spécificités à différentes échelles. L’explosion urbaine des pays du sud peut se constater par la particularité de sa transition urbaine, l’attractivité des mégapoles et les problèmes liés aux infrastructures. La transition urbaine, qui est le passage d’un monde majoritairement rural à un monde urbanisé, engendre une forte augmentation de la population dans les pays du sud, plus en ville

Introduction En 2007, l’ICOM (Conseil International des Musées) définit le musée comme « une institution permanente sans but lucratif, au service de la société et de son développement, ouverte au public qui acquiert, conserve, étudie, expose et transmet le patrimoine matériel et immatériel de l’humanité et de son environnement à des fins d’études, d’éducation et de délectation ». Après une longue période de déclin, les musées connaissent entre la fin des années 1960 et le début des années 1970

française consiste essentiellement en une étude urbaine. Les Français vivent très majoritairement dans les villes et celles-ci structurent le territoire français. PROBLEMATIQUES - Quelles dynamiques spatiales de la population en France? Quelle distribution ? Quels mouvements sur le territoire ? Quelles inégalités ? - Quelle place aux villes ? Comment se traduit, spatialement, l’urbanisation croissante? Quelles spécificités de l’armature urbaine ? - Comment le processus de métropolisation touche

Synthèse Histoire médiévale P. BOUCHERON et D. MENJOT, La ville médiévale. Histoire de l’Europe urbaine II, Paris, Seuil, 2011, p.320-333 L’ouvrage, très récent, La ville médiévale. Histoire de l’Europe urbaine II (2011) est écrit par deux grands médiévistes : Patrick Boucheron, professeur à Paris 1 Panthéon Sorbonne, et Denis Menjot, professeur à Lyon 2. Tous deux travaillent sur l’histoire urbaine médiévale mais sur deux espaces géographiques différents. En effet, Boucheron se concentre sur

croissance et plus d’emplois. Cette stratégie ne portera ses fruits que dans une approche de développement durable. Croissance économique, cohésion sociale et qualité de vie pour tous sont les pierres angulaires d’un succès durable. Pour une métropole urbaine, la préoccupation environnementale et énergétique est une question de survie. En outre, nous ne pouvons engranger de résultats que si toutes les parties prenantes de la société collaborent : décideurs politiques, monde des entreprises, partenaires

effet de « renforcer les régions et les intercommunalités en faisant disparaître en dix ans l’échelon départemental » [1]. Les pouvoirs publics lui ont réservé un accueil mitigé. Néanmoins, le débat est relancé. Le département français est une institution ancienne, vieille de plus de deux siècles [2]. Il fait partie de la vie quotidienne des Français : son numéro se retrouve au début des codes postaux, ou dans les numéros de sécurité sociale, ou sur les plaques d’immatriculation des véhicules depuis

de gouvernance est en grande partie tributaire de l'apport d'auteurs anglo-américains. Rares sont, à la fin de la décennie 90, les contributions au débat qui s'inspirent particulièrement des situations françaises touchant notamment à l'État, aux institutions privées, ou encore à d'autres organisations. Mais la décennie suivante est marquée par une évolution assez importante. Considérant que les travaux du CURAPP et de la RISS ont jeté les bases de la littérature française sur la notion de gouvernance