Les Liaisons Dangereuses Tragédie

quantité de la passion: tant elle aime, tant elle nie l’amour. Lorsquelle reste toujours fidéle au devoir conjugal, Mme de Cléves refuse de le dire et de le montrer, car c’est ainsi quelle peut assurer sa bienséance. Mais une fois que la passion ou la liaison hypothétique a été découverte, la Princesse simpose la voie de la raison —toujours en conflit ayee celle de la passion— et laveu au man détruit alors la possibilité de l’aventure et la galanterie. Ce qui comporte toutefois deux choses: la mort du

des libres penseurs refusant de se plier au dogme religieux et aux conventions sociales. Le roman épistolaire, par sa possible polyphonie, peut ainsi faire entendre la voix d’individus en rupture avec les valeurs et les institutions : ex Les Liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos (1782). Parallèlement, se développe un roman qui privilégie l’expression de la sensibilité personnelle et qui se prolongera au XIX° avec le romantisme. Le personnage pré-romantique est idéalisé. Il a des rêves utopiques

qu’on lit, rédige, se transmet, cache. Considérer la lettre comme une métonymie du scripteur et de son corps, qui remplace sa présence et supplée la distance entre l’énonciateur et le destinataire (cf Nouvelle Héloïse notamment, mais aussi Liaisons dangereuses). Jean Rousset précise que « le grand bénéficiaire de la formule [le roman épistolaire], c’est le présent (…) ; chacun des correspondants fait part de son état actuel ou d’un passé proche, toujours placé dans la dépendance immédiate de

Mais dans ce conte s'introduit une tragédie : le conte se finit mal, car l'amour est impossible et entraîne la mort. Mme de La Fayette essaie de dénoncer l'apparence d'une féerie de l'amour. Elle dénonce aussi l'apparence de la Cour, son éclat qui aveugle et fait croire que tout y est merveilleux. Mais l'apparence est trompeuse, et le merveilleux n'est qu'un leurre. Seule la vertu peut sauver l'Homme. La Princesse de Clèves peut donc aussi se lire comme une tragédie des passions. Ce n’est pas une fin

est née en Grèce Antique vers le VIe siècle avant J-C et a longtemps désigné toute pièce de théâtre aussi bien tragique qu’amusante. C’est ce sens que l’on retrouve dans le mot «comédien». Avant Molière, elle est dévalorisée en comparaison de la tragédie et est considéré comme un genre mineur. La comédie dans le théâtre a pour but de provoquer le rire par divers moyens comiques, comme le traitement de l'intrigue, la peinture satirique des mœurs, la représentation de travers et de ridicules. L’âge

depuis Aristote, qui rattachait la fonction de la littérature à son sens moral et qui définissait la catharsis — la purification ou purgation des passions et émotions, pour le dire vite — comme un bienfait de la littérature, en l’occurrence de la tragédie. La portée ou la valeur morale de la littérature relevait d’une tradition dont il était temps de se débarrasser : l’idée humaniste, perpétuée jusqu’au milieu du xxe siècle, qu’on vit mieux avec la littérature. LITTÉRATURE FRANÇAISE MODERNE ET

des deux personnages : la vie est un terrain de jeu, on s’amuse, on oublie ses devoirs, ses promesses, ses principes, son éducation morale et religieuse et on s’affranchit des conseils de Tiberge ( la raison) et du père ( la prudence). Les liaisons dangereuses de Laclos : roman épistolaire dans la lignée du précédent. Qui manipule qui ? Madame de Merteuil, Valmont, Cécile. L’amour, le mensonge, la manipulation, multiplicité des points de vue et des visions du monde, l’innocence confrontée à la

textes romanesques, poésie, théâtre, etc. La période néoclassique : Dans sa jeunesse il cultive un gout pour la poésie et les lectures. Il essaie d’imiter les lectures qu’il a pu avoir, une poésie plus dix-huitièmiste, les vers de Voltaire dans ses tragédies, etc. Premier essai dans le domaine de l’épopée. Hiérarchie esthétique entre les genres littéraires, ayant à son sommet l’épopée, grand genre par excellence. Hugo va s’essayer au genre de l’épopée, et dès l’âge de 14 ans, il propose une première

Elle lui aura cependant inspiré quelques textes, dont La collection invisible. À l’aube de la cinquantaine, Zweig subit l’usure du couple avec Friderike. Il entreprend un ouvrage sur Marie-Antoinette, où il explore le thème des gens frappés par la tragédie, qui savent trouver dans le malheur une forme de rédemption et de dignité. L’ouvrage connaîtra un grand succès, tout juste avant la prise du pouvoir par les nazis en 1933. Les années d'exil (1933-1942) L’arrivée au pouvoir d’Hitler vient bouleverser

sait de quoi il parle lorsqu’il s’adresse, dans le cinquième chant du livre I de ses Odes, à la belle Pyrrha tout en se moquant gentiment du nouvel amoureux transi. C’est en position de force que se place d’emblée le poète : lui, a déjà testé la dangereuse Pyrrha, lui, s’est sorti de la tempête amoureuse sans trop de dommage, les vêtements à peine humides (uvida vestimenta). Mais la nouvelle victime apparaît d’autant plus fragile qu’elle est jeune (le mot puer désigne en latin un garçon de moins de