Les Lois Sont Elles Toujours Justes

droit ? En une première approximation, l’éthique désigne, à la suite de Paul Ricoeur, « la visée de la vie bonne, avec et pour autrui, dans des institutions justes ». (in Soi-même comme un autre, Paris, Seuil, 1990, p.202). Même sans autres explications, on pressent déjà le lien avec le droit. Qu’il s’agisse de promulguer de nouvelles lois ou qu’il s’agisse d’appliquer la loi, dans les deux cas, on s’attend à ce qu’au moins idéalement, le législateur comme le juge exercent leur métier en étant animés

coutumes, qu’elle réside dans les lois naturelles, connues en tout pays. Certainement ils le soutiendraient opiniâtrement, si la témérité du hasard qui a semé les lois humaines en avait rencontré au moins une qui fût universelle ; mais la plaisanterie est telle, que le caprice des hommes s’est si bien diversifié, qu’il n’y en a point. Le larcin, l’inceste, le meurtre des enfants et des pères, tout a eu sa place entre les actions vertueuses. […] Il y a sans doute des lois naturelles ; mais cette belle

d’insatisfaction à l’égard de ce dernier. Or le droit est d’abord rencontré sous sa forme positive. Ce terme signifie que les lois sont des dispositions, qu’un gouvernement impose à la société à travers des institutions dans le but de faire régner un ordre commun censé être profitable à tous. Dans nos sociétés, la justice légale se présente sous une triple forme. Un ensemble de lois écrites (l’ordre juridique), des tribunaux ayant pour charge d’instruire et de trancher des différends (l’institution judiciaire)

Qu’est-ce qui permet d’affirmer qu’une loi est juste ? Depuis très longtemps, des lois ont été défini au sein de la société afin de préserver l’équilibre entre les hommes. Le nom français « loi » tire son étymologie du mot latin lex . De nos jours, le mot « loi » sert à désigner certaines régularités dans les phénomènes naturels et conjointement des obligations morales et juridiques. Le terme « juste », quant à lui, renvoie au latin justus

institutionnelle et une justice naturelle: Aristote, Rhétorique, I, 13. (… )la définition du juste et de l'injuste se rapporte à deux sortes de lois (…). Je veux parler de la loi particulière et de la loi commune. La loi particulière est celle que chaque collection d'hommes détermine par rapport à ses membres, et ces sortes de lois se déterminent en : loi non écrite et loi écrite. La loi commune est celle qui existe conformément à la nature. En effet il y a un juste et un injuste, communs

démocratie, et originelles. Elles restent pleinement pertinentes lorsque Rousseau, qui n’ignore rien évidemment de la genèse des institutions démocratiques athéniennes, écrit Du Contrat social. Une lecture rapide de ce texte datant de 1762 pourrait laisser imaginer que la défense de la démocratie définit le projet de Rousseau. Par le « contrat social » tel que le conçoit Rousseau, en effet, des hommes s’associent pour mettre en place des institutions et des lois qui permettent au peuple – « constitué

n’y a pas de lois qui protègent les personnes et les biens, la liberté de chacun est totale et tous peuvent, sans crainte de sanction, s’en prendre à tous. L’Etat de nature est un état d’insécurité permanente dans lequel la loi du plus fort ne fonctionne même pas car le plus fort peut toujours être vaincu par une alliance d’hommes plus faibles. L’Etat de nature est un état d’insécurité permanente dans lequel la loi du plus fort ne fonctionne même pas car le plus fort peut toujours être vaincu par

sont clairs qu’entrevus de loin (N. Rouland). En 1787, Kant écrivait dans son fameux ouvrage (La critique de la raison pure) " Les juristes cherchent encore une définition pour leur concept du droit ". Plus de deux cents ans plus tard ils en sont toujours au même point. En 1989, une expérience a été tentée par la revue Droits (une importante revue française de théorie juridique) L’idée avait été de demander à une cinquantaine d’auteurs de donner en quelques pages leur conception du droit. Ensuite

représentent la rigueur pour l'analyse économique, c'est une approche calculatoire. Les comportements humains sont irrationnels, ils ne peuvent pas être retranscrits sous forme d'équation. Au départ, les sociétés étaient organisées par les religions, elles définissaient le bien et le mal, le vivre-ensemble. Avec il y a eu révolution des Lumières, les religions étaient incapables d'instaurer la paix (guerres de religions) donc remise en cause de la religion car elle est un obstacle à la libération individuelle

en cas de désobéissance. Les lois nous protèges, nous rassure et aide à maintenir l'équilibre de la société. Nous pouvons penser que le mal existera toujours, qu'il s'agit d'une réalité humaine. Il y aura obligatoirement des individus qui menaceront la vie des autres ou l'équilibre de la société. Dans ce cas la il est préférables d’appliquer des lois pour énoncer les règles communes et ce qu'encourent ceux qui les violent. De plus, les lois sont obligatoires. Elles doivent être respecter puisqu'elles