Les Misérables La Descente

de la vie heureuse déjà cité, et montre que le personnage s’apprête à s’engager dans un chemin fatal à son honneur. Dans la dernière partie de notre extrait, Hugo narre la descente aux Enfers du personnage, finalement forcé de se prostituer pour gagner son pain. Le combat du futur écrivain des Misérables commence ici par une lamentation où les quatre exclamatives permettent la plainte : « O jeunesse ! Printemps ! Aube ! En proie à l’hiver ! ». Les trois périphrases sacralisent

tragique qu'aux rares moments où il devient conscient. Sisyphe, prolétaire des dieux, impuissant et révolté, connaît toute l'étendue de sa misérable condition : c'est à elle qu'il pense pendant sa descente. La clairvoyance qui devait faire son tourment consomme du même coup sa victoire. Il n'est pas de destin qui ne se surmonte par le mépris. Si la descente ainsi se fait certains jours dans la douleur, elle peut se faire aussi dans la joie. Ce mot n'est pas de trop. J'imagine encore Sisyphe revenant

d'incarner différentes conceptions de l'homme, selon les époques. Ils peuvent aussi bien être des héros « médiocres », enfermés dans leur condition sociale ou familiale, ils ne sont pas armés pour lutter ou manquent de grandeur. Tel que Fantine dans Les Misérables de Victor Hugo, qui est obligé de se prostituer pour subvenir aux besoins de sa fille. Ou bien, Madame Rosa dans «La vie devant soi » de Romain Gary, ou Madame Rosa doit monter tous les jours six étages à pied. Ces personnages sont alors nommés

réjouissant et toute la brutalité de L’Assommoir est mise en évidence par l’alcool. C’est lorsque les maris sont saouls qu’ils battent leur femme et c’est lorsque commence ce phénomène d'addiction à l’alcool que les personnages entreprennent leur «descente aux enfers».L’alcoolisme exprime déjà en lui même la dépendance à l’alcool, et la dépendance est aussi un sujet noir qui exprime un besoin incontrôlable qui ne peut être qu’assouvit. -Le destin tragique de la majorité des personnages (par exemple

Victor Hugo - Les Misérables - 1862 Extrait analysé : Fantine jeta son miroir par la fenêtre. Depuis longtemps elle avait quitté sa cellule du second pour une mansarde fermée d'un loquet sous le toit; un de ces galetas dont le plafond fait angle avec le plancher et vous heurte à chaque instant la tête. Le pauvre ne peut aller au fond de sa chambre comme au fond de sa destinée qu'en se courbant de plus en plus. Elle n'avait plus de lit, il lui restait une loque qu'elle appelait sa couverture,

Victor Hugo a commencé les Misérables en 1845 sous le titre les Misères. Dans sa préface, en effet, il défend l’utilité de ce livre « tant qu’il y aura sur la terre ignorance et misère » . Les personnages principaux de cette œuvre suscitent notre pitié par leur état de faiblesse, de pauvreté et de souffrance. Or, Quoi de plus faible qu’un enfant ? Dans cet extrait, la petite cosette , fillette de huit ans, est forcée par ses tuteurs d’aller chercher de l’eau dans la foret en pleine nuit. Avec l’enfant

Les Misérables sont un beau roman, mais ses personnages sont un peu simples. Ainsi, Jean Valjean incarne-t-il l'expiation par le sacrifice, Cosette la pureté, les Thénardier les mauvais pauvres, etc... Javert incarne la loi, rien que la loi, toute la loi. "Pereat mundus, fiat justitia", que le monde périsse pourvu que la justice soit. Quand il est confronté à la miséricorde de Jean Valjean, il est déboussolé, ses notions du bien et du mal, du juste et de l'injuste sont bouleversées, et il n'y survit

de Balzac Le récit réaliste et satirique de l’enterrement du père Goriot Le récit détaillé de la cérémonie funèbre Indices spatiaux > quartier misérable où G a vieilli et meurt Indices temporels : manifestent la précipitation et la hâte d’en finir ; tt est chronométré ds l’enterrement à expéditif Peu pers partent vite Descript° descente du corps rapide ms départ des pers descript° longue Enterrement minutieusement décrit , les faits donnés de manière brute et sans com. Passé simple =

 Pendant la Seconde Guerre mondiale, les ghettos étaient des quartiers isolés du reste du tissu urbain par des barbelés ou un mur, dans lesquels les Allemands forcèrent la population juive à vivre dans des conditions misérables. Les ghettos isolaient les Juifs en les séparant de la population non juive et des communautés juives voisines.   À partir de l'été 1942, les Juifs déportés à Auschwitz sont soumis, dans le cadre de la "Solution finale" à un "traitement spécial" dont les modalités se répètent

sort qui lui est réservé: « Sisyphe, prolétaire des dieux, impuissant et révolté, connaît toute l’étendue de sa misérable condition : c’est à elle qu’il pense pendant sa descente. La clairvoyance qui devait faire son tourment consomme du même coup sa victoire. Il n’est pas de destin qui se surmonte par le mépris. » (l. 29, 30). L’utilisation des mots « impuissant », « révolté » et « misérable » à connotation péjorative vient accentuer le pouvoir qu’ont les dieux sur sa condition humaine. En revanche