Les Mouches Sartre Liberté

SARTRE CONTRE CAMUS : LE CONFLIT JAMAIS RÉSOLU Ronald Aronson P.U.F. | Cités 2005/2 - n° 22 pages 53 à 65 ISSN 1299-5495 Article disponible en ligne à l'adresse: -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------http://www.cairn.info/revue-cites-2005-2-page-53.htm -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Pour citer cet article : --------

SARTRE, LES MOUCHES ACTE I Scène première Sur une place d’Argos. Une statue de Jupiter, dieu des mouches et de la mort. Yeux blancs, face barbouillée de sang. Oreste et le pédagogue sont deux voyageurs égarés. Les vieilles femmes en procession s’enfuient. Le pédagogue regrette d’être là, dans ce pays inhospitalier, avec ces gens de montagne et ce soleil ! Pourquoi les deux voyageurs sont-ils à Argos ? Parce que l’un d’eux, Oreste, est né là. L’endroit est-il hospitalier ? Non, personne

Prince André Les Mouches de Sartre présente aussi certaines vérités, telles que la difficulté qu’il peut y avoir à se rebeller (Oreste et Electre), une bonne manière de tenir un peuple en état de soumission : le remord, une belle présentation de l’hypocrisie humaine lors de la cérémonie de la fête des morts et les facilités que peuvent présenter la soumission et l’obéissance absolue, mais aussi leurs mauvais côtés, ainsi qu’une présentation de la liberté, à Argos (ville d’Oreste) tout

Huis Clos, Jean-Paul Sartre Bio : Sartre est né le 21 juin 1905 à paris, dans une famille bourgeoise et cultivé. Son père decède un an après sa naissance de la fievre jaune et c’est donc son grand-père maternel, Charles Schweitzer, qui prend son éducation en main. Dès son entrée au lycée il est surnommé le satyre officiel par ses camarades, ce qui est dut à son gout des blagues et des farces. Bien qu’il soit un éléve brillant il doit s’y prendre à deux fois avant de réussir son aggregation

Justification du choix 1) Le choix du Thème de L’amour 2) Le choix des textes c) Biographie des auteurs d) Analyse des trois poèmes et comparaison 1) Ce que je crois de Hervé Bazin 2) L’Etre et le Néant de Jean-Paul Sartre 3) Amour, instinct et raison de Jean Jacques Rousseau 4) Comparaison des trois Poèmes Conclusion I) Premier Thème : La mort a) Présentation des Poèmes Les trois poèmes choisis sont : -Le mal d’Arthur Rimbaud :

qui engendre au XIX° siècle le mélodrame. *Le théâtre de la Révolution. La Révolution française récupère les principes des Lumières mais s'oriente vers un théâtre de classe, foncièrement bourgeois tout en accordant à l'art dramatique une grande liberté d'expression. L’État subventionne largement les productions théâtrales. Les barrières de la censure sautent un temps. Les genres se multiplient (apparition de mélodrame), les thèmes se politisent et se popularisent. Le goût pour le réalisme, allié

grossièreté dans le langage, ponctuant son discours de « cornegidouille » ou autre « merdre ». C’est un roi fantoche mais tout aussi redoutable, ne réfrénant pas ses plus bas instincts, à commencer par une cupidité féroce. Si Egisthe dans les Mouches de Sartre paraît plus pondéré, ce n’est qu’une illusion car il s’en prend à sa propre famille, méprisant son épouse, sa complice dans le meurtre, et punissant sa belle-fille Electre. Le roi mourant de Ionesco, s’il est dépossédé de son pouvoir et par là-même

grossièreté dans le langage, ponctuant son discours de « cornegidouille » ou autre « merdre ». C’est un roi fantoche mais tout aussi redoutable, ne réfrénant pas ses plus bas instincts, à commencer par une cupidité féroce. Si Egisthe dans les Mouches de Sartre paraît plus pondéré, ce n’est qu’une illusion car il s’en prend à sa propre famille, méprisant son épouse, sa complice dans le meurtre, et punissant sa belle-fille Electre. Le roi mourant de Ionesco, s’il est dépossédé de son pouvoir et par là-même

mélange des 2 et on ne peut donc l’associé a aucune époque historique. La scène considérée comme la plus capitale de cette pièce est la scène de la confrontation entre Créon et Antigone. C’est d’en cette scène que toute la notion de révolte et de liberté se résume. Créon fait tout pour convaincre Antigone de renoncer d’enterrer Polynice mais après une longue argumentation celle-ci ce révèle être un échec car aucun d’eux ne se laisse convaincre. Ils ne sont pas sur « la même longueur d’onde » : Créon

cacherait alors derrière cette définition, décrivant alors « l’intellectuel  comme l’incarnation de l’esprit critique, l’empêcheur de penser en rond, face à tous les conformismes, et donc par suite obligatoirement face à l’ordre établi » selon Jean Paul Sartre. Notre définition se rapproche étroitement de celle-ci, à quelques nuances près. Notre « intellectuel » sera donc un homme de culture quelles que soit ses origines sociales. Il sera créateur et médiateur, producteur ou consommateur d’idéologies