Les Munitionnettes

l’Allemagne à propos du Maroc). Chaque pays européens essaient d’étendre son empire colonial. Des classes d’âge presque complètes sont mobilisées en France, autant d’hommes que les femmes doivent remplacer partout. Ces femmes ont été nommées les « munitionnettes » puisqu’elles étaient appelées aux usines d’armements pour fabriquer des obus ainsi que d’autres engins de guerre (environ 900000 obus de 7kg passés chaque jours dans les mains de ces femmes d'après 14-18. Le magazine de la Grande Guerre ).

Conséquences : abdication de Guillaume II, république, armistice signée le 11 novembre 1918 à Rethondes. 3°) Une guerre totale  Elle mobilise toutes les énergies du pays  Usines reconverties, 1ère guerre industrielle.  On fait appel aux femmes (munitionnettes), aux jeunes et aux hommes des colonies  Pour financer on recourt aux emprunts, aux impôts, ce qui entraîne à l’inflation, montée des prix  On mobilise aussi les esprits, avec propagande et bourrage de crâne, on censure les médias  Tout est

faut pourvoir au lendemain. Certes pendant ce conflit, les femmes participent activement à l’effort de guerre. Dès aout 1914, le président du Conseil, René Viviani, appelle les femmes à assurer les travaux des champs. Dans l’armement, les «  munitionnettes » sont 430 000 en 1918. Mais ce n’est pas une nouveauté. Les femmes travaillaient déjà nous l’avons vu dans l’agriculture et l’industrie. C’est dans ces services que les femmes font une entrée remarquée. Elles sont désormais factrices, conductrices

réquisitionnés, présence de troupes coloniales, engagement total avec une forte mortalité, …/ à l’arrière : mobilisation des civils dans l’économie de guerre, emprunts de guerre, propagande, …) • L’utilisation d’un vocabulaire spécifique (Poilus, Munitionnettes, …) • L’argumentation sur des exemples précis (Verdun 1916, bataille de la Somme, Renault, …) La maîtrise de la langue (correction de l’expression écrite et orthographe) est prise en compte dans la notation. Histoire

femmes furent une figure essentielle de "l'autre front" : la mobilisation et l'absence de millions d'hommes ont fait découvrir aux femmes des responsabilités nouvelles (chefs de famille) ainsi que des métiers nouveaux (conductrices de tramways, munitionnettes, agricultrices, ambulancières près du front, auxiliaires de l'armée…). Cette mobilisation des femmes à la faveur de la Première Guerre mondiale a donné le sentiment de leur entrée massive sur le marché du travail à cette occasion. En réalité

------------------------------------------------------------------------------------------------B) Cette économie de guerre, mobilise une main d'oeuvre diverse. Lors de la première guerre mondiale, en Angleterre et en France, ce sont surtout les femmes, appellées les "munitionnettes", qui constituent la main d'oeuvre. Elles travaillent dans les usines, et aux champs avec des rendements inférieurs à ceux des hommes. Cependant, en France il existe une spécificité : les "affectés sociaux", qui sont des ouvriers à la fonction

colonies dans le conflit, ce qui explique la présence des soldats malgaches en Picardie (doc. 1). À l'arrière, les populations civiles participent aussi à l'effort de guerre. Les femmes remplacent les hommes partis au combat ; appellées les « munitionnettes » elles travaillent dans les usines d'armement, comme infirmières sur le front ou dans les champs. Le besoin en main-d'œuvre est tel que l'on fait aussi appel aux travailleurs venus des colonies. L'économie est entièrement orientée vers une production

Economie reconvertie, militarisation et planification de l’économie pour intensifier l’effort de guerre Prise en main par l’Etat de la vie économique Intensification de la production sur 1914-1916 : armes x4 Toute la main d’œuvre est mobilisée Munitionnettes Colonies Prisonniers de guerre RU parle d’un « front intérieur » Grande fatigue à l’arrière, parfois travail > 70h de travail/semaine Guerre économique : financements internes comme externes (emprunts d’État, qui usent du patriotisme pour

matériels mis en œuvre que sur la mobilisation des hommes. 2. La mobilisation des esprits • Les Etats mobilisent toute la main-d’œuvre dont peuvent avoir besoin les industries de guerre. Le cas des femmes, en France, est le plus connu : les " munitionnettes " et les " midinettes " remplacent les hommes dans les usines. Mais les belligérants font également appel aux travailleurs étrangers (250 000 Européens du Sud en France), aux ressortissants de leurs colonies (plusieurs centaines de milliers

place une économie de guerre, usines et main d’œuvre sont réquisitionnées. Les femmes deviennent alors une main d’œuvre utile, pour leur minutie et leur efficacité, en particulier dans les usines d’armement comme Schneider. On les appelle les « munitionnettes », fin 1915, elles produisent plus de 2500 obus par jour dans les usines de métallurgie. Mais les conditions de travail y sont éprouvantes, « Il faut avoir faim pour faire ce métier ; ce sont des loques que l’usine jette à la rue » écrit la journaliste