Les Nuées

est de son côté et s’identifie à lui. D’autant plus que l’auteur utilise de nombreuses périphrases et personnifications pour parler de l’animal : « compagnons de voyage »v3, « ces rois de l’azur » v6, « l’infirme qui boitait »v12 et « le prince des nuées » v13. Ces personnifications sont utilisées comme les métaphores symbolisant la proximité de l’animal et du poète. Proximité que l’on peut aussi voir à travers la comparaison vers 13 où le poète se dit semblable à l’Albatros. Les actes violents

traîner à côté d'eux. Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule! Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid! L'un agace son bec avec un brûle-gueule, L'autre mime, en boitant, l'infirme qui volait! Le Poète est semblable au prince des nuées Qui hante la tempête et se rit de l'archer; Exilé sur le sol au milieu des huées, Ses ailes de géant l'empêchent de marcher. 2 champs lexicaux dominants - Champ lexical de la marine (azur, avirons, tempête, mers navire, équipage) - Champ lexical

Méthode d’identification des groupes Afin de définir des groupes d’opérateurs stratégiquement semblables, et de dégager une typologie des stratégies dans le secteur, nous avons effectué une analyse en composantes principales et une classification par nuées dynamiques. Un test non paramétrique de comparaison, celui de Kruskal Wallis a été utilisé pour mettre en évidence les différences qui existaient entre les performances des opérateurs en fonction de leur stratégie. Les tests ont été réalisés sous SPSS

désarroi de l’albatros. Ce spectacle poignant reflète l’image du poète et du monde qui l’entoure. L’albatros est personnifié étant donné que le poète est comparé à l’oiseau. En effet, dans le dernier quatrain le poète est associé au « prince des nuées », qui connote l’oiseau. Son prestige est restitué au dixième alexandrin car il hante la tempête. Le poète méprise complètement les hommes et est méprisé par ceux-ci, c’est la raison pour laquelle il se rit de l’archer. Finalement il se sent intellectuellement

au rang de roi. J’aime beaucoup l’évolution du soleil à travers ces personnifications. Je vous souhaite une bonne lecture ! TABLE DES MATIÈRES : VICTOR HUGO, « Le soleil s'est couché ce soir dans les nuées » Les Feuilles d’automne p1 CHARLES BAUDELAIRE,  « Le soleil » Les Fleurs du Mal p2 PAUL VERLAINE, « Le soleil du matin doucement chauffe et dore » La bonne chanson p3 JOSÉ MARÍA DE HÉRÉDIA, « Soleil couchant » Les

bateau), ou il devient laid. L’albatros des airs évoque le poète tel que Baudelaire se le représente et celui sur terre le poète tel que la société se le représente. C'est Baudelaire lui-même qui suggère que «Le Poète est semblable au prince des nuées [l'albatros]» (13). On peut voir ce poème comme un commentaire sur les poètes, et spécifiquement sur Charles Baudelaire. Dans la première strophe Baudelaire met la scène en place. Il nous présente deux groupes sur lesquels est basé le reste du

le ciel, rien ni personne ne peut le contrer, il est plus fort que tout et ne ressent aucune douleur, aucune peur. On peut relever deux expressions qui définissent la grandeur majestueuse de l'albatros : « roi de l'azur » (V.6), « prince des nuées » (v.13). Baudelaire le perçoit comme une majesté, un être presque divin, qui incarnerai presque la perfection : l'azur, le ciel représentent la divinité. Les trois premières strophes ont un caractère anecdotique, comme si le poète avait vraiment été

VICTOR HUGO Soleils couchants, Les Feuilles d’Automne, 1831 Le soleil s’est couché ce soir dans les nuées ; Demain viendra l’orage, et le soir, et la nuit ; Puis l’aube, et ses clartés de vapeurs obstruées ; Puis les nuits, puis les jours, pas du temps qui s’enfuit ! Tous ces jours passeront ; ils passeront en foule Sur la face des mers, sur la face des monts, Sur les fleuves d’argent, sur les forêts où roule Comme un hymne confus des morts que nous aimons. Et la face des eaux, et

temps et amène le poète à une méditation mélancolique sur la condition humaine et sur sa propre vie éphémère.) I/ Un paysage symbolique 1. Un paysage romantique L’immensité du monde montré par « immense »v.16, et par les grands ensembles « nuées », « monts », « montagnes », « mer », « forets » accentué par le pluriel « aux »v.12 L’admiration du poète face à la nature caractérise le romantisme : beauté de la nature montré par les nuances de lumière et de couleurs « clartés de vapeurs obstruées »v

les trois premières strophes comparent l'albatros à un roi déchu (" roi " vers 6), à un voyageur ailé tombé du ciel. La quatrième strophe explicite le symbole en faisant du poète, par une comparaison et une métaphore hyperbolique, un " prince des nuées " (vers 13) aux " ailes de géant " (vers 16). Exilé parmi les hommes, la vie de l'albatros apparaît donc comme une parabole qui définit l'existence du poète. Le poète et l'albatros sont associés dans la dernière strophe et cette association oblige